(Minghui.org)

De nombreux pratiquants que j’ai rencontrés quand ils étaient enfants ont maintenant grandi. Certains sont occupés au lycée et d’autres sont à l’université. Certains ont dévié de la Loi. J’écris ce témoignage pour partager ma compréhension des erreurs que j’ai faites et pour exhorter tout le monde à bien enseigner les enfants qui sont des pratiquants.

Ma fille est une étudiante de seconde année à l’université. J’ai fait beaucoup d’efforts pour l’empêcher d’arrêter de cultiver. Un des plus grands problèmes était mes sentiments pour elle. À cause de mes sentiments, elle était très rebelle au cours de ces trois dernières années au lycée. Elle était une excellente étudiante et a eu une éducation complète et équilibrée. Elle m’a aidée depuis qu’elle était à l’école primaire jusqu’au collège à faire les trois choses. Elle a été admise dans un excellent lycée et elle a été classée troisième au collège.

Au cours de ses dernières années au lycée, j’étais déconcertée par les changements chez elle. Elle étudiait la Loi rien que pour me faire plaisir. Elle lisait quelques pages quand j’étais là et fermait le livre dès que je m’éloignais. Je savais très bien que c’était le reflet de mon état de cultivation. J’étais trop attachée à elle. Je parlais aux autres à propos du Falun Gong, en utilisant ses excellentes notes obtenues à l’école comme exemple. Malheureusement, tout cela était mélangé avec ma mentalité de me faire valoir.

J'ai toujours tenu la bride haute à elle. Mon attachement à elle avait le dessus sur toutes les autres choses. Je savais que je devais éliminer cet attachement, mais je ne savais pas comment le faire. J'ai continué à le reporter jusqu'à ce que ses notes aient commencé à se détériorer. À la fin, elle n'est pas allée plus loin qu'un institut universitaire de premier cycle. Je voulais qu'elle aille dans une université provinciale, mais elle voulait quitter la maison et voulait se distancer le plus possible. C’était comme si elle ne voulait plus être parmi nous. J'ai essayé de bien faire les trois choses en sus de mon emploi, du travail ménager, et des personnes âgées dont je m'occupais dans ma famille. Cependant, mes sentiments pour elle avaient toujours une emprise sur moi.

Quand ma fille est allée à l'école, je l'ai accompagnée. J'ai donné libre cours à mes sentiments. Je pleurais dans le taxi, me préoccupant du fait qu'elle ne cultiverait pas diligemment et qu'elle et moi allions nous séparer. Je me détestais parce que je pleurais tant, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je ne sais pas pendant combien de temps j'ai pleuré, mais soudain j'ai pensé au Maître. Maître, aidez moi à cesser de pleurer, je vous prie. J'ai arrêté de pleurer. J'étais étonnée par cette réaction soudaine. Je pouvais voir combien mes sentiments étaient forts. C'était mes sentiments et ce n'était pas l'état d'un pratiquant de Dafa. J’ai regretté d'avoir poussé ma fille hors de la maison et de la Loi en raison de mes attachements. Comment pouvais-je atteindre la plénitude parfaite avec un attachement aussi fort ?

De retour à la maison, j'ai essayé de ne pas penser à elle. Je lui ai envoyé des messages textes pour lui rappeler d'étudier la Loi. Aussi, j'ai collectionné quelques articles du site Minghui que je lui envoyais par la poste ainsi que certains de ses vêtements et des amuse-gueule. Les jours suivants, alors que mon niveau de cultivation s'élevait, je me suis détachée un peu d'elle et son état s'est amélioré. Mais je ne me suis pas débarrassée moi-même de mes sentiments. C'était le résultat du pouvoir de la Grande Loi et de la séparation forcée avec ma fille.

Ma fille est venue à la maison durant l'été. Elle étudie maintenant la Loi sans que j'aie à l'exhorter. Je chérissais le fait qu'elle soit à la maison, alors j'ai organisé une rencontre avec six jeunes gens et leurs mères. Un des jeunes avait abandonné la cultivation, mais avait recommencé à cultiver après que les deux se soient rassemblés et que nous, les parents, ayons coopéré également.

Mon expérience et les leçons m'ont fait comprendre que, en tant que parents, c'est important de bien se cultiver. Pendant que j'écrivais cet article, j'ai découvert un autre attachement. Je considérais ma fille comment mon enfant et voulais qu'elle fasse les choses à ma façon, mais je ne l'avais pas traité comme une pratiquante et, par conséquent, je l'ai éloignée.

J'ai senti que j’ai déçu le Maître. J’ai fait du tort à la Grande Loi et à ma fille. C’est parce que le Maître avait confiance en moi que j’ai eu cette enfant. Je ne peux que travailler plus dur afin que je ne déçoive pas le Maître dans le futur.

J’espère que les compagnons de cultivation écriront leurs expériences afin qu’on puisse échanger et partager.

Le Maître ne veut pas laisser aucun pratiquant. Ne faites plus attendre le Maître.


Traduit au Canada le 23 octobre 2008