(Minghui.org)


Les méthodes de tortures utilisées actuellement sur les pratiquantes de Falun Gong dans la prison pour femmes de Wulumuqi, région autonome du Xinjiang incluent ce qui suit :

1. Les toxicomanes incarcérées se voient demander de battre les pratiquantes résolues. Chaque pratiquante est surveillée par une détenue particulière désignée par les autorités de la prison, les pratiquantes sont forcées de rester debout pendant de longues périodes de temps. Elles sont privées de sommeil et ne sont pas autorisées à se rendre aux toilettes—quelquefois, elles finissent par se souiller. Elles ne sont pas autorisées à recevoir de visites des familles ni à passer des appels téléphoniques. Mme Pu Chun a été détenue quatre fois et emprisonnée pour un total de trois années. Actuellement, elle est en cellule de confinement. Elle a été attachée nue à un lit et n’est pas autorisée à prendre une douche. Ses mains et ses jambes sont restreints, sa bouche est bâillonnée, et elle a été électrocutée de façon répétée à la matraque électrique

2. Les pratiquantes déterminées sont seulement autorisées à dépenser 30 yuans, une fois par mois pour acheter les choses de nécessité quotidienne. (Depuis septembre de cette année, elles ne sont pas autorisées à acheter de nourriture) Les pratiquantes sont surveillées et n’ont accès à absolument aucune information extérieure.

3. Les gardes demandent souvent aux détenues de battre les pratiquantes qui refusent de lever leur poing pour jurer devant le drapeau du PCC. C’est la routine pour les détenues de tordre les bras ou les jambes des pratiquantes. Quelquefois, leurs dents sont tombées, et elles ne sont pas autorisées à acheter des choses de nécessité quotidienne, comme forme d’abus.

4. Les gardes de la division spéciale qui persécutent les pratiquantes de Falun Gong déclarent donner la priorité à l’éducation alors qu’en fait, c’est la division qui impose le travail d’esclave. Les pratiquantes sont forcées d’accomplir de longues heures de travail, quelquefois, jusqu’à 23 heures par jour. Elles sont forcées de produire des serviettes sanitaires pour lesquelles la prison produit des ordres de commande et des factures falsifiées.

5. Les autorités de la prison mènent des sessions de lavage de cerveau coercitives avec des informations fabriquées. Elles forcent les pratiquantes à regarder des vidéos calomniant Falun Gong comme forme de tourment mental. Si les pratiquantes refusent de regarder, elles seront torturées physiquement. Une pratiquante a été physiquement maltraitée durant la journée, et, dans la soirée, les gardiens l’ont forcée à regarder des vidéos grotesques pour lui laver le cerveau. Elle n’a pas été autorisée à dormir, et plusieurs droguées l’ont battue et lui ont crié après dans la nuit. Elle a enduré ce traitement pendant maintenant, plus de deux mois.

6. Les abus physiques. Une pratiquante a été physiquement maltraitée depuis mai de cette année. Elle n’a même pas été autorisée à entrer à l’intérieur de la cellule. Une autre pratiquante a été forcée de rester dans la soi-disant salle de consultation psychiatrique du 11 juin jusqu’en septembre, et elle n’a jamais été autorisée à quitter cette salle. Une autre pratiquante qui a encore été forcée de rester debout 24 heures sur 24 a fini par avoir ses jambes si enflées qu’elle ne pouvait plus porter de chaussures. Cette pratiquante a été forcée de rester debout dehors pendant 40 jours. Une autre pratiquante âgée a été amenée le 18 août, et elle a été forcée à rester debout depuis.


Traduit de l’anglais le 23 octobre 2008