(Minghui.org)


Le 10 septembre 2008, le pratiquant de Falun Dafa, M. Zheng Baohua, a été arrêté par les policiers de la station de Toudao et du bureau 610 de la division de la sécurité domestique, de la ville de Helong. Ils ont employé la torture pour l'interroger. Pour protester, il a fait une grève de la faim et a été brutalement gavé. Il a été finalement libéré quand il était sur le point de mourir.

Le 4 octobre 2008, sa famille est allée au bureau de la sécurité domestique de la ville de Helong pour avoir des informations à son sujet. Une des personnes dans le bureau, qui est connue pour avoir maltraité les pratiquants, a dit que M. Zheng souffrait d’un grave diabète. Un « instructeur » au centre de détention a ajouté qu'il faisait aussi une gastrite, qu’il avait un problème à l’épine dorsale, que ses reins ne fonctionnaient plus, qu’il avait une maladie du foie et que la famille devait remplir des paperasses pour le faire libérer sur caution pour soins médicaux. La famille était étonnée d'entendre ceci, parce que M. Zheng était tout à fait en bonne santé au moment de son arrestation. Elle ne pouvait pas comprendre comment il pouvait avoir développé autant de d’affections graves en l’espace de 24 jours. Quand les membres de sa famille sont arrivés à l'hôpital, ils se sont rendu compte qu'il avait été torturé jusqu'au seuil de la mort. Ils étaient très bouleversés. Il y avait trois gardes dans la chambre, deux femmes et un homme. La famille a été choquée quand elle a vu comment son corps était enflé. Après l’avoir amené à la maison, il a commencé à écouter les conférences de Falun Dafa et l'œdème a disparu en deux jours. Cependant, il était évident de voir combien M. Zheng était devenu émacié.

Bien que M. Zheng était épuisé, il a raconté ce qui lui était arrivé: « Vers 10 h, le matin du  10 septembre 2008, Zhang Baohua, un instructeur à la division de la sécurité domestique et les policiers du commissariat de police de Toudao, ville de Helong, sont venus à ma maison, ils m’ont arrêté et ils ont emporté un ordinateur, une imprimante, des livres de Dafa et la photo de Maître Li. J'ai été conduit à la station de Xicheng, j'ai été interrogé. Je n'ai rien dit. Le directeur adjoint, Li, a dit : « Attendez et vous allez voir comment nous allons vous traiter ce soir. » Pendant la nuit, Li et quelques autres ont discuté comment ils allaient m'interroger en trois relais de deux personnes. Li et une autre personne ont pris le premier relais et ils ont frappé tout mon corps. Ils m'ont frappé au menton avec leur poing. Ils ont frappé mon nez, mes lèvres et mes côtes. Pendant longtemps, j’ai eu mal aux côtes. Après, le second relais a succédé, suivi par le troisième relais, ils m'ont torturé jusqu'au lever du soleil. Ensuite, j'ai été forcé de rester debout pendant longtemps. Ils ne m’ont donné rien à manger depuis le premier jour où j'ai été arrêté, cependant on m’a  gavé uniquement avec de l'eau salée. Plus tard, ils ont changé leur tactique. J'ai été forcé de m'asseoir sur le banc du tigre avec les bras enchaînés derrière le dos. Ils ont brûlé ma jambe avec des cigares allumés. Ils ont également désinfecté par fumigation la salle où je me trouvais avec une fumée jaune jusqu'à ce que mon nez coule. Deux jours et demi plus tard, j'ai été conduit au centre de détention. J'ai eu un repas là et puis, j’ai décidé de faire la grève de la faim.

Quatre ou cinq jours après avoir commencé ma grève de la faim, j'ai été de nouveau amené pour être interrogé. Ils ont essayé de m'obliger à manger en me menaçant. La nuit, ils m'ont gavé deux fois avec une solution saline. Ils ne m'ont pas permis d'abaisser ma tête ou de fermer les yeux. Quand ils se sont rendu compte que j'étais très malade, ils m'ont injecté du glucose. Vers 23h, le deuxième jour, ils ont encore noté que j'étais dangereusement malade, ils m’ont de nouveau injecté du glucose et m'ont rapporté au centre de détention. Pendant que j'étais en grève de la faim, j'ai été gavé avec de l'eau salée tous les deux ou trois jours. Tandis que j'étais à l'hôpital, Zhang Baohua a dit aux docteurs : « Tout ce que vous devez faire, est de le maintenir vivant pendant trois jours de plus. Il n'y aura aucune conséquence tant qu’il ne meure pas au centre de détention. »

9 octobre 2008


Traduit de l’anglais au Canada le 27 octobre 2008

Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm