(Minghui.org)

Il y a quelques années, lorsqu’on sauvait un compagnon de cultivation emprisonné dans un camp de travail forcé, tous nos pratiquants du coin ont fait un effort concerté, et par conséquent le résultat était extraordinaire. Après avoir entendu parler de cela, un pratiquant d’une autre ville est venu dans notre région trois fois à la recherche des pratiquants qui expliqueraient comment on a pu briser notre attachement de la peur, comment on a coopéré entre nous, et comment on a éliminé nos notions humaines. Tout cela contribue à sauver les êtres vivants.

Au cours de sa première visite, c’était difficile pour ne pas dire plus. Je ne pouvais que sourire, et les pensées ne venaient pas dans mon esprit. Quand il est venu la deuxième fois, je pensais que ce serait mieux de faire la clarification de la vérité sinon j’allais perdre mon temps. Quand il est venu la troisième fois, je trouvais qu’il était pénible, toujours en train de dire des sottises. Mais il continuait à dire qu’il n’essayait pas de se faire valoir ni prouver qu’il en était capable, il espérait plutôt qu’on suive de près la rectification par la Loi du Maître. Pensez-vous que le Maître aimerait que ce soit seulement une petite région qui s’améliore au lieu d’une grande région ? Lorsque j’ai entendu cela, j’ai commencé à m’apercevoir de mon étroitesse d’esprit. Alors, nous avons fait un essai.

Chaque pratiquant est retourné à la maison pour écrire leur expérience. Je me suis assis devant la photo du Maître, salué le Maître avec mes deux mains ensemble et lui ai dit : « Maître, je n’ai jamais écrit un article de ce genre auparavant, mais un compagnon de cultivation a insisté que je le fasse. Donc, j’ai abandonné ma notion de ne pas être capable d’exprimer mes pensées. Si ce que je fais est correct, Maître, aidez moi s’il-vous-plaît ! Cependant, j’étais incapable d’écrire une seule phrase après m’être assis avec une plume dans ma main pendant trente minutes. Mes pensées n’étaient pas claires. Je ne faisais que penser et penser. Puis, soudain, une idée m’est venue : pourquoi est-ce que je n’écris pas un événement à la fois et les organise après. Ah ! Ça y est. Je le ferai comme ça. J’ai terminé mon article en l’espace d’une heure et demie. J’ai demandé au pratiquant de la ville de jeter un coup d’œil. Il a dit : « C’est bon! » En tant que pratiquants, on n’utilise pas nécessairement de belles expressions pour écrire un témoignage.

Après le dîner, tous les autres pratiquants ont apporté leur témoignage tel que promis. Celle qui avait clamé qu’elle ne connaissait pas beaucoup de mots chinois a écrit un témoignage qui m’a tant ému que j’avais les larmes aux yeux. Même maintenant rien qu’en me souvenant de ce qu’elle a écrit sur le processus de secourir notre compagnon de cultivation, mon cœur était profondément ému.

J’ai demandé à mes compagnons de cultivation comment ils ont réussi à écrire leurs articles. Certains d’entre eux ont demandé de l’aide au Maître et ont aussi abandonné leurs notions comme quoi ils ne savaient pas écrire et n’étaient pas capable d’écrire bien.

Chers compagnons de cultivation, « je ne sais pas comment écrire et je ne peux pas écrire bien» sont des notions humaines ; l’esprit et la substance sont les mêmes. Si vous avez de telles notions, vous prédisez déjà quel sera le résultat. Notre cultivation est un processus de cheminement vers la divinité. Ce genre de transformation est le pouvoir immense du Falun Dafa et la faculté paranormale du Maître. Alors, en mettant sur papier ce processus, on rectifie la Loi et honore le Maître. Pourquoi n’essayez-vous pas, ça va marcher sans aucun doute.

Le 29 septembre 2008


Traduit de l’anglais au Canada le 14 novembre 2008.