S'examiner soi-même et ne pas blâmer les autres

(Minghui.org) Après avoir lu l'article « Demande aux compagnons de pratique d'échanger sur la façon de bien s'occuper des jeunes disciples », j'attendais que les pratiquants présentent leur point de vue sur la question. Quelque peu déçu, je ne sais pas pourquoi personne n'y a porté intérêt. Personnellement, je pense que ce n'est pas une mince affaire qu'un jeune disciple renonce à la cultivation et soit gâché parmi les gens ordinaires. Alors, malgré mon niveau de cultivation limité, j'aimerais parler un peu là-dessus, afin de partager ce que je pense avec le pratiquant qui a posé la question. Dans une citation de l'article : « Mon fils a obtenu la Loi à l'âge de cinq ans et avait l'habitude d'écouter très souvent les conférences enregistrées du Maître. Parfois, il arrivait à citer les phrases du Maître dans les conférences. Bien qu'il soit trop jeune pour lire, l'enfant pouvait voir des roues de Loi tourner et des images de Bouddha dans le livre « Zhuan Falun ». Parfois, il savait ce que le Maître disait de lui. » On pouvait voir que ce petit disciple avait une très bonne qualité innée et devait être le genre d'enfant dont le Maître a dit qu'ils sont venus exprès pour la Loi. Pourtant, il s'est distancé de la Loi maintenant. Le pratiquant donne plusieurs raisons, mais je pense qu'aucune d'elles ne tient debout. Premièrement : « L'enfant est devenu incorrigible après avoir commencé l'école, il grandissait et voyait davantage la société. À cause de la situation compliquée et de l'historique social dangereux en Chine continentale ainsi que du lavage de cerveau avec les manuels scolaires issus du parti pervers, peu à peu l'enfant s'est éloigné de la Loi. Entouré d'une atmosphère corrompue, il recherchait le plaisir et ne voulait affronter aucune épreuve. Je peux voir que l'enfant sait dans son cœur que cultiver apporte des épreuves et que c'est mener une vie simple. Alors il a cessé d'étudier la Loi et il est devenu obsédé par l'attrait du monde, jusqu'à finalement renoncer à la cultivation. » Un enfant est un enfant. Même s'il va à l'école, il a besoin de ses parents comme guides pour grandir jusqu'à l'âge adulte. Les parents doivent avoir le contrôle sur le comportement de leurs enfants, alors il est faux de blâmer l'enfant pour être « incorrigible ». Le pratiquant pensait probablement que l'enfant était un pratiquant, alors il devait faire ce qu'il devait faire, et quand il ne le faisait pas, c'était sa propre affaire. Mais nous devons nous souvenir qu'il est encore un enfant. Un ancien dicton déclare : « Si un enfant n'est pas discipliné, c'est la faute du père ; si la discipline n'est pas assez dure, c'est dû à la paresse de l'enseignant. » Ici, qui est « l'enseignant » auquel on fait référence ? Est-ce l'enseignant à l'école ? Un parent est également un enseignant. C'est la tâche des parents d'enseigner à leurs enfants à travers leurs paroles et leurs actes. L'enfant est un jeune disciple. Même s'il était une personne ordinaire, les parents devraient pareillement l'enseigner et le guider pour être une bonne personne. Nous, en tant que parents, ne devons jamais utiliser la corruption de la société comme une excuse pour nous soustraire à nos responsabilités envers nos enfants et leur permettre de se perdre. Strictement parlant, qui que ce soit, si son enfant est mauvais, même avec les critères des gens ordinaires, c'est le résultat de parents irresponsables. Quelle est la puissance de Dafa ? Il est capable de sauver un individu entouré de karma descendu en enfer. Et maintenant, nous avons un jeune disciple qui a « subi un lavage de cerveau avec les manuels scolaires issus du parti pervers » et qui « est devenu obsédé par l'attrait du monde, jusqu'à finalement renoncer à la cultivation. » Est-ce raisonnable ? En fait, ce pratiquant a lui-même révélé implicitement la raison réelle pour laquelle son enfant a renoncé à la cultivation, c'est « entouré d'une atmosphère corrompue, il recherchait le plaisir et ne voulait affronter aucune épreuve. » Le pratiquant devrait se poser la question suivante : Comment un enfant peut-il s'entourer d'une atmosphère corrompue ? Un enfant passe-t-il plus de temps à l'école ou à la maison ? Il est vrai que les écoles en Chine n'arrivent pas aux critères de moralité, mais n'est-ce pas également vrai qu'ils sont meilleurs que le monde « réel » ? C'est un péché pour un parent cultivant Dafa de permettre à un jeune disciple d'être entouré d'une atmosphère corrompue. Un livre écrit par une personne ordinaire dit : « Une école est comme une grande cuve de teinture et un enfant est comme un vêtement. Pendant la journée, l'enfant va à l'école où il y est coloré, et après l'école, c'est la responsabilité des parents de le décolorer. » C'est une chose que même un parent non-pratiquant sait. Alors qu'en est-il de nous, pratiquants ? Certains d'entre nous semblent penser : « Notre enfant est un jeune pratiquant, alors on peut être tranquille, on n'a plus besoin de se soucier de son éducation. Il n'y a qu'à tout laisser au Maître pour qu'il s'en occupe. » C'est faux ! Deuxièmement : « Il n'est pas facile de guider un jeune disciple en Chine continentale. Les attentes pour un enfant bien élevé sont de bonnes performances dans les études et la capacité à gagner des faveurs. La moralité de l'enfant n'est pas importante. À cause de l'environnement social pollué et d'écoles où la culture du parti pervers est enseignée, il est difficile pour les enfants qui manquent de jugement de bien se comporter. » Si le jugement d'un enfant est meilleur que celui des adultes, alors que sont les parents ? C'est regarder à l'extérieur, avec l'intention de laisser les enfants au système scolaire et ne pas leur donner les soins dus. Troisièmement : « Même dans les cas où les enfants sont capables de dire le vrai du faux, ils vont peu à peu se sentir rejetés, car leur point de vue et leurs actes sont totalement différents des autres. Certains enfants ne supportent pas le regard d'autrui, alors parfois ils vont plutôt renoncer à leur croyance ou commencer à douter de leur croy ance. » Mais les pratiquants ont tous un point de vue totalement différents de celui des gens ordinaires en ce qui concerne la société. Alors cela signifie-t-il que nous sommes tous rejetés ? Le fait que nous ayons notre propre opinion sur cette société ne signifie pas nécessairement que nous ne pouvons pas y être. Dafa demande que nous cultivions tout en essayant de nous conformer autant que possible à cette société. Comment pouvons-nous ne pas être dans la société, nous sentir rejetés ou même être incapables de « supporter le regard » des autres ? N'est-ce pas parce que nous n'avons pas observé les exigences de Dafa ? Je pense qu'un enfant qui vit avec les principes de Authenticité-Bienveillance-Tolérance sera populaire en toutes circonstances, plutôt que rejeté ou considéré comme bizarre. Quatrièmement : « Cependant, il a été détruit par le vaste contexte de l'environnement social, emporté loin de Dafa. » Qui est le plus puissant, Dafa ou l'influence négative du vaste environnement social ? Je peux comprendre pourquoi un adulte renonce à cultiver à cause des attachements qu'il n'arrive pas à abandonner. Mais un enfant innocent qui  commence à cultiver en étant petit ! Comment pourrait-il avoir tous ces attachements ?! Au moment où il a été contaminé, il devrait être nettoyé par l'étude de la Loi. S'il est à nouveau contaminé, il doit être à nouveau nettoyé. Comment pourrait-il arriver à renoncer à Dafa ? Quel rôle ont joué ses parents dans la croissance de l'enfant ? Quel rôle ont joué ses compagnons de pratique dans sa cultivation ? Un enfant est comme une feuille de papier blanc. Ne portez pas trop d'attention à la pollution à laquelle il est exposé dans la société. Pensez davantage à la question si nous avons fait suffisamment pour l'aider à le nettoyer de cette pollution. Même des parents non-pratiquant ont cette responsabilité, sans parler des pratiquants. Traduit de l'anglais le 20 novembre 2008