(Minghui.org)
Quand nous transmettons l'information sur la persécution afin de sauver les êtres dans des environnements relativement libres ou dans des conditions difficiles, les différentes mentalités auront différents effets. Je voudrais partager avec vous mon expérience récente d'exposer les faits, en espérant que nous, en tant qu'un seul corps, ferons un meilleur travail dans les trois choses que le Maître nous a demandé de faire.
Au début du mois d'octobre 2008, plusieurs pratiquants et moi sommes allés dans une région rurale présenter aux gens la vérité sur la persécution. Nous avons pris un autobus, parce que c’était assez loin de chez nous. Dans l’autobus, nous avons persuadé quelques personnes de se retirer du parti communiste pervers. Après être descendus de l'autobus, nous avons essayé de clarifier les faits à tous ceux que nous avons rencontrés sur la route. Les choses se sont déroulées sans problèmes. Les gens qui selon nous étaient prédestinés ont démissionné du parti pervers tout de suite après avoir appris la vérité. A ce moment-là, j’ai pensé en moi-même : Tout va très bien aujourd'hui. Inconsciemment, mes attachements à l’exaltation et à la satisfaction sont apparus. En raison de ma négligence, je n'ai pas prêté attention à la sécurité. Je pense que je manquais de sagesse et de rationalité et je ne poursuivais que des résultats --le nombre de personnes démissionnant du parti. Alors, pendant que j'expliquais les faits à un jeune homme en moto, non seulement il ne m’a pas écouté mais il est parti rapidement. Quelques personnes à côté de moi ont dit que ce jeune homme était un cadre du village. Bien sur, il ne croyait pas ce que je lui avais dit. À ce moment-là, je ne me rendais pas compte que le Maître pouvait employer des gens ordinaires pour me rappeler le problème de la sécurité. En conséquence, une voiture de police est arrivée presqu’immédiatement--en moins de 10 minutes. Deux policiers sont sortis de la voiture, et sans un mot, m’ont arrêté ainsi qu’un pratiquant âgé. Ils ont continué à chercher d'autres pratiquants. Une pratiquante est parvenue à s’échapper sur place. Plus tard, lorsque cette pratiquante s’est rappelé de l'incident, elle a dit qu’au moment critique, elle a pensé en elle-même : Aucune perversité ne peut me voir. En conséquence, les policiers ne l’ont pas vue même quand elle éait juste devant eux. Ils ont même hurlé, « Où est-elle? »
Quand nous étions au centre de détention, nous avons partagé entre nous la raison de notre arrestation. Tandis que nous regardions à l’intérieur, nous nous sommes rendus compte que chacun de nous avait montré un certain degré de fanatisme et d’exaltation. Après avoir persuadé avec succès quelques personnes à démissionner du parti pervers, nous étions tous excessivement enthousiastes et n'étions pas vigilants par rapport à l’avertissement du Maitre. En conséquence, la perversité a tiré profit de nos lacunes largement ouvertes.
Après nous être rendus compte de nos points faibles et de nos lacunes, nous étions déterminés à mieux faire la prochaine fois et à nier complètement la persécution perverse. Lors de notre détention, nous avons continué à penser aux enseignements du Maître : bien faire les trois choses et abandonner nos attachements. Comme nous étions soutenus par le Maitre, nous n'avions aucune crainte. Nos esprits ne pensaient qu’à bien faire les trois choses, c'est à-dire, sauver les êtres qui ont été empoisonnés par le PCC en leur clarifiant les faits et leur faire voir la beauté et la bonté du Falun Dafa. Nous avons persuadé beaucoup de prisonniers et de policiers à démissionner du PCC en quelques jours. Au début, certaines personnes qui ne connaissaient pas la vérité m'ont demandé, « À votre âge avancé, qu'essayez-vous d’obtenir avec ça de toute façon ? » Je leur ai dit, « Je ne cherche rien à gagner. Je veux seulement que vous connaissiez la vérité et la méchanceté du PCC afin que vous ayez un avenir lumineux. » Ils ont tous senti la puissance et la compassion des pratiquants et de Dafa. Même ces policiers qui avaient été très brutaux avec nous au début ont changé d'attitude et nous souriaient.
La sixième nuit de notre détention, je me suis tout à coup rappelé ce que le Maître nous a enseigné dans le passé, « Le bien ou le mal provient d'une pensée. » (Traduction non officielle) J'ai pensé en moi-même : Je ne devrais pas être enfermé ici par la perversité. Je suis un disciple de Dafa et il reste beaucoup d’êtres qui m'attendent pour les sauver. Je dois quitter cette cellule ce soir. Après deux minutes, les battements de mon cœur sont soudainement devenus instables et le haut de mon corps tremblait. Mais je me sentais sans crainte. En moins d'une heure, la police a appelé ma famille pour qu'ils me ramènent à la maison.
Mon cœur était rempli de gratitude et de ferme croyance dans le Maître et dans la Loi. J'ai compris que lorsque les disciples de Dafa parcourent leurs chemins avec droiture, la perversité n'osera pas interférer avec eux, même si elle le souhaite, parce que nous sommes les disciples du Maitre. J'ai également compris pourquoi le cœur de certains pratiquants n’est pas très pur quand ils clarifient les faits aux gens dans des environnements relativement libres, alors que d'autres pratiquants peuvent abandonner facilement leurs attachements parmi les épreuves. C'est en raison de leurs attachements à la vie et à la mort et au confort. Une personne riche a peur de perdre ce qu'elle a, tandis qu'une personne pauvre avec beaucoup de malheurs n’aura pas peur de perdre quoi que ce soit car elle n'a rien à perdre de toute façon. Elle peut naturellement facilement abandonner ce qu'elle a.
Veuillez souligner toute erreur puisque mon niveau de compréhension est très limité.
Traduit de l’anglais au Canada le 3 novembre 2008
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