Valider la Loi en travaillant à la cafétéria de mon entreprise

(Minghui.org)

Mon entreprise compte plus de 300 employés, 20 d’entre eux mangent régulièrement à la cafeteria de l’entreprise. Et je suis la seule cuisinière.

Quand la persécution contre le Falun Gong a commencé en juillet 1999, le parti communiste chinois (PCC) a couvert tout le pays de mensonges et d’histoires montées de toutes pièces sur la pratique, ceci a profondément perturbé l’esprit du public. Beaucoup de gens étaient sceptiques sur le Falun Gong, certains se sont même mis à haïr Maître et les pratiquants. Très peu se sont méfiés de ce que disait le PCC.

La plupart des employés sur mon lieu de travail croyaient aux mensonges du PCC. J’ai réalisé qu’en plus de clarifier la vérité, je devais bien me comporter en tant que pratiquante pour aider les collègues à savoir la vérité.

J’ai décidé de commencer par de petites choses. Mon entreprise embauchait autrefois des gens pour laver la cafeteria. Comme ce travail était fatiguant et sale, il était très difficile de trouver quelqu’un pour le faire. J’ai pris l’initiative de le faire moi-même. Si je n’arrivais pas à tout faire, je demandais à mon enfant de m’aider, il est aussi pratiquant. Je rangeais aussi les dortoirs des employés. Très vite notre cafeteria et les dortoirs sont devenus plus propres et lumineux. Les dortoirs, qui étaient autrefois couverts de chaussures odorantes et chaussettes sales étalées partout, sont maintenant bien rangés et comme rénovés. La direction et les employés étaient très contents de ce que j’avais fait.

Ensuite j’ai commencé à travailler sur les menus. A l’automne je faisais au moins quatre ou cinq plats de légumes assaisonnés. Tout le monde disait que c’était très gentil pour les autres, car aucun chef auparavant n’avait pris la peine de faire des légumes assaisonnés. Comme mon entreprise marchait bien, je pouvais aussi faire des raviolis chaque vendredi, en plus de plusieurs autres très bons plats. Tout le monde était content. Quelqu’un a dit : « Vous cuisinez très bien. Celle qui était là avant vous se fichait de nous. Elle faisait du riz sauté à tous les repas. Nous étions écoeurés ! Nous sommes vraiment contents maintenant de ce que vous faites. »

Les gens disaient aussi : « Vous êtes stupide ! Les autres cuisinières avant prenaient toute la nourriture qu’elles voulaient pour la ramener chez eux. Elles n’avaient plus besoin d’acheter quoi que ce soit et économisaient un tas d’argent pour leurs familles ! » J’ai répondu : « Ce n’est pas bien ! Je pratique le Falun Dafa et le principe de Vérité-Bonté-Patience m’a complètement changée. Je fais de mon mieux pour bien me comporter en toutes circonstances. Le PCC nous persécute et nous diffame. Est-ce que ce que je fais ne profite pas à tout le monde ? » Mes collègues ont tous approuvé.

Bien sûr, il y a aussi eu des fois où je me suis sentie injustement traitée et en colère.

Un jour après le repas, plusieurs collègues se plaignaient : « Aujourd’hui, il n’y a pas assez de nourriture. » Et ils poursuivaient : « On va juste lui demander d’en faire plus. Elle n’a rien à faire d’autre que cuisiner tous les jours. Elle n’a pas un statut ! » Quand un collègue m’a rapporté ça, je ne l’ai pas pris à cœur. Mais j’ai commencé à m’énerver le lendemain et j’étais très en colère contre ceux qui avaient dit ça derrière mon dos. Alors au déjeuner, un autre collègue est venu me demander : « Le riz aujourd’hui a l’air tout gris. Est-ce que tu l’as rincé avant de le cuire ? » Je me suis aussitôt mis en rage en disant : « Je me fiche que tu manges le riz ou pas ! »

Quand tout le monde eut fini le repas, je me suis calmée en pensant : « Comment ai-je pu traiter mes collègues ainsi ? Comment puis-je valider la Loi ainsi ? » En regardant en moi, j’ai réalisé que j’avais encore l’esprit de compétition et de me mettre en avant. J’avais mauvais caractère et aimais faire les choses vite et bien, ce qui provoquait en moi ce genre d’attachement. Maître avait arrangé cette épreuve pour que je m’améliore, mais j’avais échoué et j’interférais en plus avec ma validation de la Loi.

Cet incident m’a fait comprendre un peu plus le sérieux du xiulian. C’est seulement en se cultivant solidement que l’on peut bien faire les trois choses et permettre à plus de gens d’être sauvés. J’ai commencé à m’imposer des exigences plus strictes espérant montrer aux gens les miracles de Dafa et la compassion des pratiquants de Dafa, pour avoir une occasion de les sauver.

Mes efforts incessants pour clarifier la vérité et mes actions droites ont permis de montrer que Dafa est bon et de faire savoir la vérité à tout le monde. La plupart de mes collègues ont démissionné du parti et de ses organes affiliés.

Notre supérieur a récemment embauché une autre personne pour travailler avec moi à la cafeteria, réalisant tout le travail que j’avais à faire. La réduction de ma charge de travail me laisse ainsi plus de temps pour étudier la Loi.

Un jour, plusieurs hauts fonctionnaires sont venus nous inspecter. Notre directeur m’a demandé de préparer plusieurs autres plats. Quand je leur ai présenté les plats, notre directeur m’a pointée du doigt en disant : « Savez-vous qu’elle pratique le Falun Gong ? Elle travaille très dur et ne se plaint jamais de rien. Elle n’est pas du tout comme ce que dit le parti ! » Les hauts responsables ont acquiescé respectueusement à mon égard, je leur ai répondu par un sourire. Chaque fois que des visiteurs viennent dans l’entreprise, notre directeur me présente fièrement et leur dit ouvertement que je pratique le Falun Gong, il établit ainsi une bonne base pour que les visiteurs en apprennent plus à l’avenir sur Dafa et les pratiquants.

Un certain nombre d’entreprises dans le même domaine aiment venir dans la mienne pour organiser leurs séminaires parce qu’ils adorent la cuisine que l’on y sert. Souvent ces ateliers et séminaires se tiennent sur plusieurs jours d’affilée. Je pense que notre Maître compatissant a arrangé qu’ils me connaissent pour apprendre la vérité.

Plusieurs hauts responsables ont lu les Neuf commentaires sur le Parti Communiste. Ils savent que Dafa est bon et ont exprimé la volonté d’apprendre Dafa quand ils seront à la retraite. Je suis vraiment contente pour eux.

Un jour en parlant avec le directeur, j’ai mentionné comment les pratiquants risquent leur vie pour leur sécurité. Il a demandé : « Est-ce que tu sors aussi distribuer des dépliants ? » J’ai fait oui de la tête. Il a répondu : « Personne ne te voit distribuer des dépliants. Même si quelqu’un t’attrape, je suis là pour te protéger ! » J’étais très contente d’entendre ça. Et aussi, j’ai renforcé mes pensées droites et ma confiance en moi.

Bien sûr, j’ai encore trop d’insuffisances dans mon xiulian. Je serai plus diligente et serai digne du salut compatissant de Maître. Je vais remplir ma mission préhistorique et rentrer à la maison avec Maître !

Traduit de l'anglais en France le 11 décembre 2009