(Minghui.org)
Début 2006, les officiers du bureau 610 du district de Pékin Haidian ont pillé mon domicile. Ils ont confisqué mes livres de Falun Dafa et les documents de clarification de la vérité, et ils m'ont arrêtée. J'ai été condamnée à deux ans de travaux forcés. D’abord, j'ai été détenue dans un centre de détention pendant environ six mois, ce qui était une façon de prolonger ma peine de prison. J'ai été menottée et envoyée au centre d’envoi de travaux forcés de Pékin. C'était un endroit plein de perversité. Les prisonniers étaient humiliés chaque fois qu'ils criaient « rapport et merci » quand ils recevaient leur ration de nourriture. Je suis une femme âgée, dans la soixantaine et chaque jour, de l'aube au crépuscule, on m'obligeait à m'asseoir sur une petite chaise. On m'obligeait à m'asseoir tout droite sans bouger, avec les mains sur les genoux. Je n'avais pas le droit de parler ou d’aller aux toilettes sans permission. Après un mois de torture, j'ai été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes Xin'an de Pékin. En allant au camp, j'ai été menottée et je n'ai pas eu le droit de lever la tête ou de regarder par la fenêtre.
La plupart des prisonnières dans le camp de travaux forcés pour femmes Xin'an de Pékin étaient des pratiquantes d'une cinquantaine d'années. Les détenues non-pratiquantes étaient des droguées, des prostituées, des voleuses et des escrocs. Elles aidaient les gardes à surveiller les pratiquantes. Les détenues criminelles avaient plus de liberté que les pratiquantes. Elles étaient libres d'aller d’une cellule à l’autre, d’aller aux toilettes à tout moment et de discuter avec les gardes. Les pratiquantes étaient traitées avec cruauté. Elles n'avaient pas le droit de parler entre elles et n'avaient pas la permissions de se déplacer librement. Les pratiquantes devaient se présenter au rapport devant les gardes avant d'aller aux toilettes. Si une pratiquante était en désaccord avec les gardes ou avec leurs traitements, les gardes les punissaient et réduisaient leurs points de mérite. Les gardes refusaient de réduire leur période de détention.
Les prisonnières du camp de travaux forcés pour femmes Xin'an de Pékin étaient soumises aux travaux forcés. La plupart des pratiquantes emprisonnées étaient des femmes d'une soixantaine d'années ou de plus de soixante-dix ans, mais on les forçait toutes à travailler. Les pratiquantes devaient finir un quota, autrement, il y avait une déduction dans leurs points de mérite. L’âge de retraite légal de 55 ans n'était pas respecté dans le camp de travaux forcés pour femmes Xin'an de Pékin. Les prisonnières travaillaient quelque soit leur âge. Celles de 55 ans et plus avaient un quota inférieur de travail à accomplir, mais elles devaient quand même travailler une journée entière de 8 heures.
Il était courant de faire des heures supplémentaires dans les ateliers, tels que l’emballage du thé, du sucre ou des haricots mungo. Les prisonnières travaillaient souvent plus de 10 heures par jour quelque soit leur âge. Fréquemment, pendant les mois chauds de l'été, les douches n'étaient pas autorisées après le travail de la journée. Les prisonnières étaient payées dix ou vingt yuans pour leur travail tandis que l'administration du camp de travaux forcés gagnait des dizaines de milliers ou des centaines de milliers de yuans. Les prisonnières travaillaient comme des esclaves pendant que les gardes surveillaient le travail des prisonnières. Les pratiquantes n'avaient pas le droit de parler ou de se reposer. Les gardes les suivaient quand elles allaient aux toilettes. Les jeunes étaient épuisées après avoir travaillé dans l'atelier, sans parler des personnes plus âgées qui avaient des maladies telles que de l'hypertension. Les gardes persécutaient les pratiquantes en utilisant diverses méthodes, pour essayer d'arriver à obliger les pratiquantes à abandonner leur croyance.
4 février 2008
Traduit de l’anglais au Canada le 23 février 2008
Glossaire : http://fr.minghui.org/glossaire/glossaire.htm
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