Un journaliste de Pékin a essayé de visiter une installation de traitement de cadavres et a été « mis en garde »

(Minghui.org)

Quand j'ai clarifié les faits sur la persécution du Falun Gong à un ami à moi, il m'a raconté une histoire personnelle liée au prélèvement d'organes pratiqué par le parti communiste chinois sur des pratiquants de Falun Gong vivants. Cet ami est journaliste à Pékin et il croit ce que les pratiquants de Falun Gong ont dit au sujet de la persécution. Il m'a dit : "Vous avez dit que les organes des pratiquants de Falun Gong sont prélevés alors qu'ils sont encore vivants. C'est très possible. En tant que journalistes, nous essayons de creuser les informations, et nous recherchons toujours une histoire inhabituelle. Cet incident s'est produit autour de la fin avril ou début mai 2006. Plusieurs journalistes ont reçu une information qui laissait entendre que dans un village de l'agglomération de Dandong, province du Liaoning, il y avait une usine secrète de traitement de cadavres. J'ai immédiatement pensé que la raison pour laquelle une telle installation s'était établie dans un village reculé était que cela permettait de garder les choses secrètes, et que si je pouvais en rendre compte, les informations seraient d'un grand intérêt pour les gens.

"Mais lorsque nous sommes arrivés là pour voir par nous-mêmes, on ne nous a pas permis d'entrer dans le village. C'était un petit village qui ne semblait pas très prospère, mais il y avait des policiers armés montant la garde. Hormis les villageois qui étaient autorisés à entrer et sortir du village, les étrangers n'étaient absolument pas autorisés. Cela nous a rendus encore plus curieux de faire un tour dans le village. Cependant, nous avons bientôt abandonné, parce qu'un des journalistes parmi nous a reçu un "avertissement" selon lequel nous n'étions pas autorisés à entrer, que cela ne nous apporterait aucun bien. D'où était venu cet "avertissement" ? Nous n'avons pas osé poser plus de questions".

Mon ami a également dit : "En tant que journaliste, je n'ai pas de liberté, car quelqu'un près de vous peut être du département de la sécurité nationale. Une fois que quelque chose de significatif se produit, nous sommes immédiatement observés. La dernière fois, durant le "Forum sur la coopération Chine-Afrique", j'ai reçu un message sur mon téléphone portable, disant que je "n'étais pas autorisé à rapporter ce que je voulais".

J'ai dit à mon ami : "Le crime de prélèvement d'organes sur des pratiquants vivants de Falun Gong a été révélé en mars 2006, et vous avez voulu entrer dans le village en mai de cette même année. Ce n'était donc pas une surprise que le régime communiste soit tellement en alerte". Quand il a entendu cela, mon ami est soudainement devenu très effrayé.

Ce qui suit sont mes pensées et soupçons au sujet de cette affaire :

1. Il y a déjà une usine de traitement de cadavres dans la ville de Dalian, province du Liaoning, qui est connue du public. Est-il nécessaire d'établir une autre usine de traitement de cadavres dans la ville de Dandong, qui n'est pas loin de Dalian ? De plus, elle est installée dans un village pauvre et éloigné, pourquoi y avait-il autant de policiers armés gardant le village ?

2. Dandong est très proche de Sujiatun, et est sous contrôle du Comité provincial du Parti du Liaoning. Le public ne prête habituellement pas attention à une petite ville.

3. Dandong est proche de la Corée du Nord, qui est l'un des "frères" communistes. La Corée du Nord donne au régime communiste un sentiment de "sécurité" pour commettre des crimes.

J'espère que tous les gouvernements étrangers pourront aider les membres de la Coalition d'Investigation sur la Persécution du Falun Gong (CIPFG) à entrer en Chine pour effectuer une enquête aussi rapidement que possible. On devrait permettre aux membres de la CIPFG d'effectuer des recherches librement.

Traduit de l’anglais le : 6 aout 2008