(Minghui.org)

Peu de temps après avoir appris le Falun Dafa, j’ai été inspiré par le sentiment de responsabilité, d’urgence et de mission. Bien que j’aie à m’améliorer considérablement dans ma cultivation et que de nombreuses mentalités humaines doivent être éliminées, au cours de ces huit dernières années, j’ai suivi le Maître dans mon chemin pour valider Dafa. J’ai réussi à éviter la persécution parce que j’écoute ce que le Maître nous dit :

« Nous nions même l’apparition des forces anciennes elles-mêmes et tout ce qui est arrangé par les forces anciennes, nous nions même leur existence. Nous nions fondamentalement tout ce qui leur appartient, c'est seulement tout ce que vous faites en les niant et en les éliminant qui est la vertu majestueuse. » Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 

Nous devons nier totalement les arrangements des forces anciennes et sauver les êtres vivants avec la pensée droite et un comportement droit. Comment le fait-on ? Il ne s’agit pas seulement de verbiage, mais une épreuve de la cultivation des pratiquants lorsqu’ils valident la Loi. Le Maître a dit :

« Nous disons que le bien ou le mal surgit d’une seule pensée, une différence dans la pensée provoque un résultat différent. » (Zhuan Falun, 4e leçon)

Le plus important est de bien étudier la Loi et souvent, et d’avoir totalement confiance en Maître et Dafa. Face à la perversité, ayez confiance en vous-mêmes et imaginez que vous êtes une divinité aussi grande que les cieux et d’une noblesse incomparable dont le corps est immense. La perversité se désintégrera. Laissez-moi partager quelques-unes de mes expériences.

Il y a plusieurs années alors que j’étais détenu illégalement, beaucoup d’entre nous avons attrapé la gale. Un jour, je grattais mon poignet gauche par inadvertance lorsqu’un compagnon de cultivation a commenté : « Toi aussi tu commences à avoir la gale. Regarde, tu te grattes aussi. Soudain, j’ai compris quelque chose. Alors j’ai regardé la petite bosse sur mon poignet et j’ai commencé à lui donner une tape en disant : « Va-t’en, je n’ai pas besoin de toi. Je n’ai pas le temps de m’occuper de toi. » Tout le monde a ri. Cependant, ce n’était pas une blague. J’étais en train d’éliminer la perversité avec la pensée droite. Une fois, lorsque j’ai entendu qu’un pratiquant a été arrêté, j’ai fait un appel aux autres pour qu’ils émettent la pensée droite avant que j’avise leur famille. Certains pratiquant étaient inquiets : « Et si…? » Je n’avais que la pensée droite qu’il n’y aurait aucun problème : tout allait bien se passer.

Un soir, trois pratiquants ont été arrêtés pendant qu’ils distribuaient les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Vers 3 h du matin, un coordinateur local est venu me voir à mon domicile pour m’apprendre la nouvelle. Dès que j’ai vu l’expression sur son visage, j’ai su ce qui s’était passé. J’ai tout simplement demandé les noms des pratiquants, enfilé mon veston et je suis sorti sans même verrouiller ma porte. Quand je suis arrivé chez le pratiquant, la police venait tout juste de partir. J’ai enlevé de la maison une boîte contenant des exemplaires des Neuf commentaires, une grande quantité de dépliants de clarification de la vérité et des CD. Peu de temps après, je suis monté sur ma bicyclette au moment où les policiers revenaient pour piller le domicile du pratiquant. Sous la protection du Maître, j’ai échappé de justesse à cette situation dangereuse.

Selon moi, « et si » n’est pas une pensée droite. « Il n’y a absolument aucun problème » est une pensée qui nie les arrangements des forces anciennes et élimine la perversité. Tant et aussi longtemps que mes pensées seront droites, le corps entier et les compagnons de cultivation ne subiront aucune perte.

Après que nous ayons enregistré des extraits des nouvelles pour diffusion locale, un pratiquant qui était recherché par la police a dû quitter la ville. Le jour de son départ, il m’a demandé d’aller chez lui pour prendre quelques vêtements. La deuxième fois que je suis allé à son domicile, je ne pouvais pas ouvrir la porte de sécurité. Je me suis rendu compte que je ne devais pas m’attacher à cela et que je devrais retourner chez moi. Plusieurs jours plus tard, les membres de sa famille m’ont dit que peu de temps après mon départ, six policiers étaient venus et avaient attendu dans la maison. Si j’étais resté un peu plus tard, j'aurais été détenu. Est-ce une coïncidence ? Non. Ce n’est qu’avec un cœur droit qu’on arrive à bloquer la perversité et à apprécier l’aide du Maître.

Une fois, une de nos pratiquantes locales était assignée à domicile. Les fils téléphoniques et électriques étaient coupés, et les policiers surveillaient quiconque venait la voir. Même ses proches ne voulaient pas prendre le risque d’aller lui rendre visite. J’étais décidé à la faire sortir. Je lui ai envoyé un texto comme quoi j’allais venir la chercher pour l’anniversaire de son père et je lui ai demandé de se préparer. Je suis arrivé en apportant quelques légumes avec moi et je me suis fait passer pour un de ses proches. À mon arrivée, j’ai constaté que tous les policiers étaient partis, sauf un qui dormait dans la voiture devant le bâtiment. Je suis allé la chercher chez elle et j’ai quitté promptement le lieu en taxi.

Le 31 décembre 2005, la police s’est déchaînée pour arrêter les pratiquants. J’ai accompagné un compagnon de cultivation à une école secondaire pour suspendre une bannière. Lorsque j’ai lancé la banderole en l’air, elle ne s’est pas accrochée au fil et est tombée devant une voiture de police. La voiture, dans laquelle il y avait trois policiers, s’est arrêtée. Je ne pensais qu’à trouver un moyen pour suspendre la bannière. Les policiers ont dû être bloqués par mes pensées droites. La voiture s’est arrêtée pendant quelque temps et ensuite a commencé à accélérer. Je leur ai dit : « Ne lui roulez pas dessus. Ne lui roulez pas dessus. » Je les ai guidés et ils ont roulé autour de la bannière et se sont arrêtés de nouveau. Je n’étais pas du tout inquiet. J’ai simplement ramassé la bannière et suivi la voiture en vérifiant les fils électriques. Les policiers à l’intérieur m’ont aussi regardé tandis que la voiture avançait. La voiture est partie et j’ai suspendu la bannière. Lorsque la pratiquante qui était en ma compagnie a vu la voiture de police juste devant moi, elle a émis la pensée droite tout de suite. C’est une illustration du corps entier à l’œuvre.

Au moment où je suis rentré chez moi et où j’allais commencer à lire Zhuan Falun, deux pratiquants sont venus m’annoncer qu’une pratiquante était bloquée chez elle. Ils voulaient avoir mon avis. J’ai suggéré qu’on envoie la pensée droite et qu'on aille la chercher chez elle. J’ai appelé un taxi et je suis arrivé rapidement à son logement pour vérifier les choses. Nous avons réussi tous les trois à la faire sortir de chez elle et à transférer tous les équipements à un autre lieu. Quand je suis retourné chez moi, il était 23 h, une heure avant l’émission de la pensée droite. Alors que je m’apprêtais à lire Zhuan Falun, j’ai vu le Maître en train de me sourire. J’étais un peu embarrassé. Je n’avais rien fait. Tout a été fait par le Maître.

Un incident inoubliable est survenu en 2000 alors que beaucoup de pratiquants souffraient de la persécution. J’ai transféré le lieu de production des dépliants de clarification de la vérité chez moi, et ce, pendant trois années consécutives. J’ai réussi à produire des dépliants sans aucun incident. Un jour, un pratiquant a loué un tracteur pour transporter les dépliants. Dès que je suis arrivé en haut de l’escalier, une boîte de dépliants est tombée tout le long des escaliers. J’ai compris que j’avais des attachements à enlever parce que c’est arrivé juste devant moi. J'ai pensé que je voulais agir trop vite. Alors, j’ai ramassé hâtivement tous les dépliants tandis que mes compagnons de cultivation les mettaient chez moi et demandaient aussi au chauffeur du tracteur d’entrer aussi chez moi. C’était très dangereux d’exposer ce centre de production de documents à des non pratiquants. En ce temps-là, je n’avais pas protesté et je me disais : « Pourquoi avoir peur quand on a le Maître et la Loi? Nous allons le traiter avec des pensées droites. » J’ai rassuré le compagnon de cultivation qui était très inquiet à la suite de ce qui était arrivé. Tant et aussi longtemps qu’on fera mieux la prochaine fois, et si nous traitons cela avec la pensée droite, la perversité ne nous touchera pas parce que nous avons le Maître qui nous protège.

Je viens de vous relater ce que j’ai compris. Vu que mon niveau est limité, veuillez me signaler avec bienveillance s’il y a quoi que ce soit qui n’est pas correct. J’ai tellement d’expériences à partager au sujet de la validation de la Loi durant ces dernières années. J’aimerais aussi encourager ceux qui n’ont pas fait un pas en avant de ne pas avoir peur. Nous avons le Maître et la Loi. Vous devez vous rattraper et avancer diligemment sur le chemin pour aider le Maître dans la rectification par la Loi.


Traduit de l’anglais au Canada le 5 août 2008