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D’ici quelques heures l’attention du monde se tournera vers Pékin. Les Jeux Olympiques ont été accordés à la Chine. A travers ses 5000 ans d’histoire, la Chine et sa riche culture ont contribué au monde. Alors que des millions de gens vont se réjouir de cette cérémonie unique, des millions d’autres ne partageront pas cette même joie. Au nom de la « stabilité » ils ont réprimés pour avoir la mauvaise croyance. Ils sont Tibétain, Chrétiens, dissidents, ce sont les pauvres et les dépossédés, les Uighurs, et le plus grand groupe affecté les pratiquants de Falun Gong et leurs familles.
Nous pouvons encore les aider. Si nous comprenons ce qu’ils traversent, et acceptons d’être touchés, nous pouvons faire quelque chose contre la torture que les pratiquants de Falun Gong et d’autres ont endurée aux mains du PCC. Voici juste quelques exemples témoignant de la nature de la persécution visant les pratiquants de Falun Gong.
1. Une femme en bonne
santé meurt après seulement treize jours de détention
Des policiers du Nouveau district de Pudong, Shanghai, ont arrêté Mme Gu
Jianmin le 1er mars 2008, parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Elle était
en excellente santé. Le 13 mars 2008, la police a demandé à son mari de venir
et de signer des papiers en vue de sa libération pour raison médicale, car
elle n’était pas bien. Lorsqu’il est arrivé, elle était mourante, mais personne
ne prenait soin d’elle. Il a supplié et appelé à l’aide, mais elle est décédée
juste sous ses yeux. Le mari de Mme Gu a réalisé que la police lui avait
tendu un piège en lui faisant signer un papier de caution médicale afin d’échapper à la
responsabilité pour sa femme qui était mourante en détention
2.La police a arrêté trente
quatre pratiquants dans la commune de Linyi avant les Olympiques
À Linyi, province du Shandong, la police a arrêté trente quatre pratiquants de
Falun Gong après réception d’un document secret distribué par le Comité Parti
communiste chinois (PCC) à 40 comités provinciaux politiques et légaux et au
Bureau de prévention et de gestion provinciale à l’échelle nationale Son titre
: "Suggestions à propos des atteintes à la stabilité sociale et afin d’assurer
la sécurité des Jeux Olympiques de Pékin."
Le texte fournit une campagne mandataire de mars à septembre 2008; pour “Déterminer et neutraliser les conflits avec une énergie et une main d’œuvre concentrées,” “Resserrer la gestion des journalistes étrangers qui couvrent les Jeux Olympiques en Chine, » et « Resserrer la gestion de l’Internet et couper les messages sur les téléphones cellulaires ? " Le document soulignait aussi la nécessité de " Strictement entraver et réprimer" le Falun Gong. Ils ont fait irruption aux domiciles de trente quatre pratiquants, confisquant espèces et effets personnels, y compris les antennes satellites qui leur permettaient de recevoir NTDTV, la seule station de télévision diffusant indépendamment du PCC en Chine. Ils ont condamné les pratiquants sans procès pour des peines allant jusqu’à trois ans dans les camps de travail forcés ou les prisons.
3. Une mère au cœur brisé dans
le Camp de travail de Masanjia
Mme. Guo a reçu un choc et son cœur s’est brisé lorsqu’elle a vu ce qui était
arrive à sa fille, Mme Li Hongshu, après qu’elle ait été condamnée à trois
ans dans le notoire camp de travail forcé de Masanjia pour sa pratique du
Falun Gong. Les yeux de sa fille étaient tuméfiée, elle était devenue squelettique
et marchait avec difficultés. Mme Guo a pleuré toutes les larmes de son corps,
elle est à présent aveugle d’un oeil et son inquiétude a affecté sa santé.
4. La prison pour femmes
de la province du Shandong Province a utilisé des drogues inconnues sur
Meng Lijun
Lors d’un procès secret, Mme. Meng Lijun a été condamnée à dix ans de prison
pour sa pratique du Falun Gong. La police a admis qu’ils avaient utilisé sur
elle des drogues inconnues parce que pratiquer le Falun Gong signifiait qu’elle était
mentalement dérangée. Après seulement quatre mois en prison, elle criait
incontrôlablement et ne pouvait même pas reconnaître son propre enfant. Elle
doutait de pouvoir survivre jusqu’à la date de sa libération.
5. Des avocats menacés
et ignorés pour avoir représenté des pratiquants de Falun Gong
Lorsque les pratiquants de Falun Gong sont arrêtés, ils sont continuellement
empêchés d’avoir une représentation légale. Le 1er août 2007, neuf pratiquants
ont été arrêtés alors qu’ils s’étaient rassemblés au village de Beilu, dans
l’agglomération de Lingyuan, province du Liaoning. Parmi les avocats qu’ils
ont embauchés, certains n’ont pas osé aller à la cour, ou la cour les a ignorés,
d’autres ont reçu des menaces que leur licence serait révoquée, et certains
ont coopéré avec les autorités contre les intérêts de leurs propres clients.
6. Mme. Hu Yanrong torturée à mort
en 4 jours de détention
Lorsque Mme Hu Yanrong a été arrêtée le 1er août 2007, la police l’a brutalement
battue avec des matraques électriques et des tringles de métal. Mme Hu a
du être emmenée à l’hôpital. Ses yeux et sa bouche étaient tuméfiés, la région
de ses tempes et de ses yeux était d’un pourpre sombre, et son nez était
tuméfié. Après que les médecins aient effectué sur elle deux opérations,
elle est décédée le 5 août.
7. Un pratiquant fait
appel pour le droit à pratiquer et meurt de la torture
Parce qu’il pratiquait le Falun Gong, M. Ni Wenkui a été arrêté en 2002 et
envoyé à la notoire prison de Hongweiwing, pour trois ans. Les gardes l’ont
continuellement battu et torturé. Une fois ils s’y sont mis à 20 pour le
tabasser. A la suite de quoi il était incapable de parler distinctement et
réagissait lentement. Son poids est passé de 65 kilos à 35. Il est tombé dans
le coma, n’a jamais repris conscience et est décédé le 12 novembre 2007.
Merci de votre aimable attention,
Le groupe de travail des
droits de l'homme du Falun Gong
contact@falunhr.org
Traduit de l’anglais le 8 aout 2008
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