(Minghui.org)


Samedi 2 août 2008

NEW YORK—Dans une décision sans précédent, un conseil rabbinique israélien extraordinaire a décidé la semaine dernière que le régime chinois était responsable du massacre de pratiquants de Falun Gong.

"Sur la base de l'accumulation de différents témoignages et de preuves indirectes, la Cour Internationale du Nascent Sanhedrin en est venue à la conclusion qu'il y avait un nombre incalculable de meurtres d'innocents pratiquants de Falun Gong [par les agents du gouvernement chinois], probablement aussi compte tenu des bénéfices matériels dérivés des prélèvements d'organes," a dit la cour dans une décision datée du 15 juillet 2008.

"Si la question des droits de l'homme n'est pas abordée avant que les Jeux Olympiques ne commencent, nous considérons le fait d'y participer, en tant qu'athlètes, en tant que spectateurs et en tant que dirigeants politiques, comme étant un danger indirect à la paix dans le monde," est-il dit plus loin.

La décision a été publiée en réponse à une requête déposée par les pratiquants israéliens de Falun Gong en juillet 2007. Le Sanhedrin, un ancien conseil de sages rétabli par plusieurs rabbins en Israël en 2004 comme une source de la jurisprudence juive, comprend 71 érudits en matière de droit juif, et est dirigé par le Rabin Adin Steinzaltz. Sa Cour Internationale, un sous comité abordant les questions internationales, a émis la présente opinion comme une forme de directive religieuse et en se basant sur le droit juif.

La cour a publié la décision après avoir examiné des témoignages et des preuves apportés en amont par des experts des droits humains, y compris la Human Rights Law Fondation (HRLF) basée au Etats-Unis, et David Kilgour, ancien Secrétaire d'Etat canadien aux affaires Asie Pacifique et co-auteur d'un rapport d'enquête indépendant intitulé "Rapport concernant les Allégations de Prélèvements d'Organes sur les Pratiquants de Falun Gong en Chine". Comparaissant également avant le conseil, il y avait plusieurs cas de victimes chinoises des violations des droits, y compris la veuve d'un homme torturé à mort dans une prison chinoise après avoir été kidnappé pour sa pratique du-Falun-Gong."

"En tant qu'enfant juif ayant grandi dans le sillage de l'Holocauste, j'ai fait le vœu du haut de mes 13 ans que si cela arrivait encore, je ferais tout ce que je pourrais pour l'arrêter," a dit l'avocate Terri Marsh. "Maintenant en tant qu'avocate et participante juridique dans cette affaire, je remercie le Sanhedrin pour avoir trouvé le courage et la sagesse de dénoncer et de condamner les crimes perpétrés par le Parti communiste chinois à l'encontre les membres de la croyance Falun Gong en Chine."

Pression politique et implications olympiques

Selon le corps rabbinique, le gouvernement chinois a refusé de comparaître en amont, mais il a soumis des écrits et des documents numériques pour réfuter les plaintes. Il a également appliqué sans relâche des pressions politiques sur la cour pour faire annuler l'affaire, mais en tant que corporation indépendante du gouvernement israélien, le conseil n'a pas tenu compte de la demande.

Afin d'assurer l'impartialité des procédures sans la participation formelle du gouvernement chinois, la cour a suivi une tradition de jurisprudence juive et a agi "non seulement comme un Juge objectif mais en même temps comme avocat de la partie absente," soumettant de cette façon des témoins pour un contre-interrogatoire.

Ayant jugé le gouvernement chinois responsable du décès des adhérents du Falun Gong, la cour a demandé que le gouvernement chinois "assure le minimum de libertés comme indiqué par les sept commandements Noahide," qu'il applique une loi chinoise votée en mai 2007 visant à mettre fin aux prélèvements d'organes sans consentement, et qu'il permette à une coalition d'organisations internationales d'entrer en Chine et de librement enquêter sur l'observation par le gouvernement chinois des commandements ci-dessus cités et considérés comme la "Charte des Droits de l'Homme selon la Torah."

Enfin, la cour a déclaré que "si les questions des droits humains n'étaient pas résolues avant l'ouverture des Jeux Olympiques, la participation à ces Jeux pourraient être comprises comme indiquant un état d'indifférence face aux violations des droits en Chine, ainsi qu'un soutien à la persécution," faisant d'une telle participation "un danger indirect pour la paix dans le monde".


Traduit de l’anglais le 9 aout 2008