(Minghui.org)
La famille de Peng Min vit dans la ville de Wuhan, province du Hubei. Son père M. Peng Weisheng et sa mère Li Yingxiu gagnaient leur vie en réparant des bicyclettes. Son frère aîné était sculpteur et vendait ses sculptures à un petit étal de rue. Son plus jeune frère travaillait dans une petite compagnie. Sa sœur était sans emploi. Toute la famille pratiquait le Falun Gong.
Durant les neuf dernières années de persécution brutale du Falun Gong, tous les cinq ont été arrêtés. Deux membres de la famille sont morts prématurément, victimes de la persécution, en l’espace d’un mois.
1.- La famille entière a été emprisonnée.
Le père M. Peng Weisheng a été condamné à un an et demi au camp de travaux forcés pour êtreallé à Beijing en 1999 faire appel pour le Falun Gong. Il a été détenu par la seconde brigade, au camp de travaux forcés de Hewan, dans la ville de Wuhan. La mère Mme Li Yingxiu a été arrêtée parce qu’elle aussi est allée à Beijing, faire appel pour le Falun Gong. Elle a été détenue dans un poste de garde à vue.
Le frère aîné Peng Liang est allé à Beijing faire appel en 1999. Il a été arrêté et détenu au centre de lavage de cerveau de Hongxia, à Qingling, dans le district de Wuchang, ville de Wuhan, en mars 2002. Peng Min est allé à Beijing faire appel en mars 2000 et il a lui aussi été arrêté. Il est considéré comme un « activiste principal » et il est détenu au poste de garde à vue de Qingling, à Wuhan. Peng Yan, sa sœur a été arrêtée et détenue à la première station de garde à vue dans la ville de Wuhan, en mars 2000. Elle a été condamnée plus tard, à trois ans de prison. A ce moment-là, elle avait vingt-deux ans. En juillet 2001, elle a été transférée à l’escadron de Penzhi, à la prison des femmes de Wuhan.
2.- Deux membres de la famille ont été persécutés à mort à l’espace d’un mois
Pendant la détention de Peng Min à la sous station de garde à vue de Qingling, les gardes ont instigué à répétions quinze à seize détenus à maintenir Peng Min à terre, sur des planches et à le battre avec des chaussures. En août où en septembre 2000, deux grosses cloques de treize à quinze centimètres (5 -6 pouces) de diamètre se sont formées sur son corps et sur sa jambe gauche. Il n’a pas reçu de traitement. Au lieu de ça, Zhu Handong a dit aux détenus de lui donner une leçon. Plus de dix détenus ont appuyé sur les cloques. Il a tellement souffert que tout son corps était en convulsions. Il en est résulté qu’il n’a pas été capable de dormir pendant un mois.
Le 9 janvier 2001, la police a cruellement battu Peng Min et lui a fracturé la cinquième vertèbre de sa colonne vertébrale et la fracture exerçait une compression sur les vertèbres cervicales. Il est devenu complètement paralysé et il a été relâché. Peu temps après, plus de trente policiers de la brigade anti-émeute du département de la police de la ville de Wuhan l’ont arrêté et emmené au septième hôpital de la ville de Wuhan pour un soi-disant « traitement ». Ils ont dit à la famille : « Peng Min ne peut pas être libéré tant qu'il sera vivant. Tant et aussi longtemps qu’il vivra, il devra demeurer à l’hôpital. » A ce moment-là, il n'avait plus aucune sensation dans le corps sauf sa tête. Il y avait un gros trou ulcéré dans le dos, causé par la persécution au poste de garde à vue.
A 18 h, le 6 avril 2001, Peng Min est décédé pendant qu’il était détenu sous une accusation falsifiée et peu claire. Son corps a été secrètement incinéré par la police à 10 h le 7 avril 2001.
Après la mort de Peng Min, sa mère Li Yingxiu et son frère Peng Liang ont été envoyés au centre de lavage de cerveau de Hongxia en même temps, mais ont été détenus séparément en incarcération solitaire. Son fils lui manquait à un point tel qu’elle n’a rien voulu manger pendant plusieurs jours ce qui lui causé des symptômes comme de la fièvre. A cause de cela, de nombreux gardiens l’ont battue. Elle les a réprimandés immédiatement et elle leur a dit qu’elle rapporterait leurs crimes. La police l’a alors frappée encore plus fort et lui a fracturé le crâne. Elle est morte après avoir été envoyée à l’hôpital le 29 avril 2001, 22 jours après la mort de son fils à ce même hôpital. Son mari Peng Weisheng est allé voir son corps, alors encore menotté par le camp de travaux forcé de Hewan. Il a trouvé que sa tête était rasée, que son visage était meurtri, que des caillots de sang sortaient de son nez et de sa bouche et qu’il y avait des taches de sang sur ses vêtements. Il a demandé à la police avec colère : « Comment est-elle morte ? » Un des policiers lui a dit qu’elle était morte parce qu’elle « parlait trop ». Comme pour couvrir en partie le crime, la CCTV, a diffusé que Li Yingxiu était morte d’une « soudaine attaque de cœur ».
3.- La persécution des membres de la famille s’intensifie
Après la mort de Peng Min, le parti communiste chinois (pcc) a intensifié sa persécution contre les autres membres de la famille. Le terme de son père au camp de travaux forcés a été prolongé. Il était supposé être libéré le 4 janvier 2001, mais le PCC à prolongé le premier terme de M. Peng Weisheng de six mois et ensuite encore de trois mois, car ils avaient peur que la vérité au sujet de la mort des deux membres de la famille de Peng ne soit exposée.
En janvier 2002, M. Peng Weisheng a été transféré au centre de lavage de cerveau du district 610 de Wuchang, dans le Jiangti, Yujiatou, district de Wuchang, ville de Wuhan, province du Hubei. Le chef à cet endroit, a dit qu’il serait détenu indéfiniment s’il n’abandonnait pas le Falun Gong. Après quoi il a été transféré à un poste de garde à vue puis à un centre de lavage de cerveau. Il a réussi à s’évader du centre de lavage de cerveau et s'est rendu à Xinjiang. Le département de police du district de Wuchang a dépensé beaucoup de ressources et de main d’œuvre pour l’attraper et l’envoyer dans un centre de lavage de cerveau encore, mais il était encore très déterminé dans sa croyance et n’a jamais eu la pensée de renoncer.
Le frère Peng Liang a été brutalement persécuté au centre de lavage de cerveau. Il n’a pas été relâché jusqu’à ce qu’il écrive une déclaration de garantie promettant d’abandonner la pratique de Falun Gong. Avec l’aide des pratiquants d’outremer, Peng Liang a réussi à intenter une poursuite judiciaire devant la Cour des États-Unis contre Zhao Zhifei, directeur adjoint du département de police de la province de Hubei, en juillet 2001. Zhao a commencé sa vengeance après que Peng Liang soit retourné à la maison. De nombreux pratiquants qui ont aidé Peng Liang ont été arrêtés. Peng Liang lui-même a été arrêté le 8 janvier 2001. Il a été tout d’abord détenu au deuxième poste de garde à vue dans la ville de Wuhan où étaient détenus des meurtriers. Il a été transféré à station en garde à vue de Qingling et finalement au centre de lavage de cerveau du bureau 610 du district de Wuchang. Il a renoncé après un an de persécution barbare, mais personne n’a pu le voir ou e rencontrer parce qu’il était sous surveillance stricte.
Quand la mort de deux membres de la famille a été exposée internationalement, Peng Yan, la sœur, a été détenue pendant une année. Le PCC a essayé par tous les moyens de la transformer. Les gardiens de prison avaient reçu des ordres de leurs supérieurs de faire pression sur elle pour qu’elle abandonne sa croyance en utilisant tous les moyens possibles. Spécifiquement dans ce but, ils ont organisé une classe d’étude dans un édifice vacant lequel était préalablement un dortoir pour les détenus et une place de rencontre mensuelle pour les repas avec les membres de leur famille. Ils ont choisi des instructeurs politiques et une équipe de chefs expérimentés dans la persécution des pratiquants, avec des détenus, formant ensemble une vingtaine de personnes, plus des fonctionnaires du bureau 610. Ces gens ont été stationnés dans l’édifice pour le seul but de faire un arrangement avec Peng Yan. L’ordre des supérieurs disait que tous les gardiens de la prison impliqués ne pouvaient pas retourner à la maison tant que Peng Yan n’avait pas été transformée. Peng Yan a été traumatisée sous autant d'abus spirituels et physiques et elle a finalement renoncé contre sa volonté
Deux jours avant que la Flamme Olympique n’arrive à Wuhan, les fonctionnaires du PCC ont instigué la police locale et les fonctionnaires du bureau 61, environ six personnes à entrer par effraction dans la maison de Peng Liang. Ils ont arrêté le père Peng Weisheng et son frère Peng Liang et ils ont fouillé la maison et confisqué l’ordinateur. Le père et le fis ont été condamné à un an au camp de travaux forcés. Ils sont détenus actuellement au camp de travaux forcés de Hewan dans la ville de Wuhan.
En neuf ans de persécution, une famille harmonieuse et heureuse a été détruite, avec les tragédies de perdre un fils, pour un mari de perdre sa femme et pour des enfants de perdre leur mère à cause de leur croyance et parce qu’ils voulaient être de bonnes personnes.
Cependant le bien est récompensé par le bien et le mal fera face à la rétribution. En juillet 2001, après que Peng Min et sa mère Li Yingxiu aient été torturés à mort, les pratiquants des États-Unis ont intenté une poursuite judiciaire contre Zhao Zhifei, le directeur adjoint du département de la police provinciale de Hubei sous le chef d’accusation de crimes de torture causant la mort, d’emprisonnement illégal et de crimes contre l’humanité, commis contre Peng Liang. Le 21 décembre 2001, Zhao Zhifei a reçu des sommations de la Cour de la ville de New-York. Le Cour de New-York a rendu un jugement par défaut contre lui et il a perdu le procès.
Traduit de l’anglais au Canada le13 aout 2008
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