(Minghui.org)
Dans ma cultivation, j’ai fait quelques détours. Après avoir parlé avec mes compagnons de pratique, ceux-ci m’ont encouragé à mettre par écrit mes expériences pour les partager avec les autres. J’espère qu’ils pourront apprendre de mes leçons pour éviter de faire les mêmes erreurs et causer des dommages. C’est être responsable pour la Loi, pour les compagnons pratiquants et pour les êtres.
J’ai commencé à pratiquer le Falun Gong en juillet 2005. Initialement, il y a eu des interférences, mais j’étais très ferme et je savais que je devais persévérer dans ma cultivation. Tous les jours, j’étudiais la Loi et je faisais les exercices avec des pratiquants expérimentés. Comme j’approchais de l’âge de me marier, au cours de l’hiver 2005, quelqu’un m’a présentée à un homme. A ce moment-là, comme j’étais une nouvelle pratiquante et que je n’avais pas une bonne compréhension de la Loi, je n’étais pas sûre de ce que je devais faire. J’ai demandé aux pratiquants chevronnés et ils ont dit que le Maître nous demandait de nous conformer à la société humaine ordinaire. J’ai lu dans Zhuan Falun (6e leçon, version 2008) : « Dans notre école de Loi, on ne demande pas à ceux qui cultivent et pratiquent parmi les gens ordinaires de devenir des moines ou des nonnes, nos jeunes devront encore fonder une famille ». Alors je me suis engagée.
La persécution était grave dans notre région. A cause de mes attachements à la peur, je ne voulais pas que les autres sachent que j’étais une pratiquante. La famille de mon fiancé savait seulement que j’étudiais le bouddhisme (avant d’étudier le Falun Gong, je pratiquais le bouddhisme). Je ne l’ai pas clairement expliqué à sa famille. Quelques fois, j’essayais de leur clarifier les faits, mais seulement indirectement et je n’étais pas capable de bien le faire. Résultat, sa famille ne connaissait pas la vérité du tout. Dans notre région, à cause de la peur des pratiquants, la perversité était endémique et de nombreuses personnes ordinaires ne connaissaient pas ou n’acceptaient pas la vérité.
Après deux ans, sa famille a voulu que nous nous marions. A ce point-là, j’avais étudié la Loi un peu plus et je comprenais la rectification par la Loi, les trois choses que les pratiquants doivent faire et le salut des êtres. Je ne savais quelle sorte de relation prédestinée j’avais avec sa famille. Je pensais que puisque les choses s’étaient développées de cette façon, je devais épouser cette personne dans le but de les sauver. A ce moment-là, la pensée de les sauver était aussi quelque chose que je recherchais. Quand j'ai déménagé dans sa famille, j’ai fait les exercices et envoyé la pensée droite. Je pensais que je devais faire les trois choses que le Maître nous a demandées de faire. J’ai aussi essayé de persuader les membres de sa famille de quitter le Parti communiste.
Quelques jours après notre mariage, un matin alors que j’envoyais la pensée droite, mon mari s'est réveillé et m’a arrêté en colère. On aurait dit que la perversité le contrôlait. (Quelques jours auparavant, il avait aussi essayé de m’arrêter, parce qu’il ne pouvait pas accepter ma cultivation. Mais ce n’était pas aussi grave que cette fois-ci). J’étais très calme et je me suis rappelée que le Maître avait dit que nous ne devions pas rétorquer ou nous traiter nous-mêmes comme des personnes ordinaires. Cependant, cela m’a tout de même émue. Comme j’étais encore jeune, j’accordais beaucoup d’importance à ce que les autres pensaient de moi. Je sentais que nous étions encore de jeunes mariés et qu’il ne me traitait pas bien. J’étais bouleversée et je suis retournée chez mes parents. Il a rencu visite à ma famille plusieurs fois pour essayer de me persuader de retourner à la maison avec lui. Je lui ai dit : « Si tu me laisses pratiquer ma cultivation, je retournerai à la maison avec toi, si non, je ne retournerai pas. » Dans mon esprit, la cultivation était la plus importante. Finalement nous avons divorcé. Mon mariage a duré moins d’un mois.
En regardant en arrière, je peux voir beaucoup d’attachements et d’égoïsme de ma part. J’avais peur d’avoir des enfants, puisque les enfants pouvaient interférer avec ma cultivation. La famille de mon mari ne pouvait pas comprendre. En outre, ma cousine était une pratiquante et elle était mariée depuis de nombreuses années et n’avait pas d’enfant. La famille de mon mari avait peur que je suive la même voie. Pour des gens ordinaires, c’est ainsi qu’une famille se perpétue. C’est pourquoi ils étaient tellement contre ma cultivation-pratique qu'ils souhaitaient notre divorce. Ce n’est qu’à ce point-là que j’ai réalisé que je devais clarifier les faits à sa famille, mais il était trop tard. Je n’ai pensé à les sauver que lorsque les problèmes ont surgi. Mon cœur n’était pas pur. Je n’ai pas pensé à leur futur. Les forces anciennes ont pris avantage de cette faille et les ont contrôlés. En substance, sa famille disait que si je cultivais, leur fils allait demander le divorcer. A cette époque-là, j'ai trouvé que le choix était facile : bien sûr je devais choisir la cultivation. Toutes sortes d’attachements ont fait surface : la compétition, le ressentiment, l’égoïsme et les attachements à la réputation et au gain. Je pensais que je cultivais et que j’étais déterminée. Je pensais que je n’avais pas été touchée par les émotions humaines et que j’avais choisi la cultivation. Je pensais que je pouvais tout abandonner.
Plus tard, comme j’étudiais la Loi, j’ai lu les mots du Maître : « La cultivation et pratique, c’est se cultiver soi-même. Quelle que soit la situation qui apparaît, vous devez réfléchir sur vous-mêmes. » (Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à la capitale des Etats-Unis - 2006) En regardant en arrière n’étais-je pas en train d’essayer de résoudre le problème de l’intérieur du problème ? Pourquoi n’avais-je pas eu de compassion ? Je n’ai pas réalisé que pendant que je recherchais le confort pour ma cultivation, je poussais tellement de gens à l’opposé de Dafa. A cause de mon attachement à la vanité et à l’égoïsme, j’ai empêché tellement d’êtres d’être sauvés. Ce n’était pas du tout en conformité avec la Loi ! L’ancien univers est basé sur l’égoïsme. J’avais coopéré avec les forces anciennes, et pourtant je croyais faire une chose droite. Je me suis toujours considérée en premier et j’ai échoué à penser si les autres êtres pouvaient être sauvés ou pas.
J’écris ceci dans l’espoir que les autres jeunes pratiquants pourront calmement examiner les choses de la perspective de sauver les êtres. Nous ne pouvons pas être égoïstes et blesser Dafa. Aussi, j’ai fait une erreur de ne pas dire à mon mari que j’étais une pratiquante avant de m’engager. Mon échec à clarifier les faits a causé beaucoup de dommage à Dafa.
Quand j’ai compris vraiment comment regarder à l’intérieur, j’ai vu de nombreux manquements. Le temps est court. Nous ne pouvons héberger aucun attachment humain. Nous devons accorder de l’attention à chacune de nos pensées et regarder à l’intérieur, dans le but de nous cultiver bien et de sauver davantage d’êtres.
C’est mon niveau de compréhension en ce moment. J’espère que les compagnons de pratique peuvent apprendre de mes erreurs et éviter de telles déviations. Ayez la bonté de me faire remarquer tout ce qui n’est pas approprié. Heshi
Traduit de l'anglais au Canada le 10 août 2008
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