(Minghui.org) Le 19 juillet, après neuf ans de persécution illégale du Falun Gong, Liang Tang, un étudiant spécialisé dans la finance à l’Université de Cork en Irlande a révélé qu’il avait assisté de ses propres yeux, à l’arrestation illégale de ses parents, qui pratiquent le Falun, Gong, lorsqu’il était retourné en vacances d’été en Chine. Son père est actuellement encore détenu dans la classe de lavage de cerveau de Jin Shui, dans l’agglomération de Zhengzhou, province du Henan, et sa mère fait face à une condamnation illégale pouvant aller de trois à sept ans. Il appelle la communauté internationale à prêter attention à leur situation et à les secourir d’urgence ? Liang Tang qui a vingt et un ans a dit que cela faisait moins d’un mois qu’il était de retour en Chine quand ses parents ont été emmenés par les autorités du Parti communiste chinois (PCC) Il a raconté toute l’histoire de comment ses parents avaient été arrêtés : « C’était le soir du 16 février 2008, mes parents ont été vus par un agent de police en civil alors qu’ils étaient en train d’épingler un DVD des Neuf commentaires sur le Parti communiste sur un panneau d’arrêt de bus. Ils ont été arrêtés et détenus dans un poste de police et depuis lors personne de ma famille n’a revu ma mère. Cinq ou six policiers ont emmené mon père, ils l’ont menotté, l’ont amené à la maison, puis ils ont retourné tiroirs et placards, fouillant toutes les pièces et même sous le plancher. Finalement ils ont emmené toutes les photos, les livres, les DVD liés au Falun Gong, y compris un ordinateur. Mon père à qui ils avaient mis les menottes m’a dit : " ça ne fait rien, ne t’inquiètes pas. " Depuis mon enfance, je n’ai jamais vu mes parents être aussi méchamment traités. Mais cette nuit là, mon gentil père a été forcé de porter une paire de menottes. J’ai ressenti une grande tristesse.” Sur l’expérience de sa mère, Liang Tang a dit : “Depuis lors, mes proches et moi-même n’avons plus revu ma mère. Le conseiller juridique de ma mère l’a vue une fois, mais à présent il n’est plus autorisé à la voir. Ma mère lui a dit "J’ai une cinquantaine de CD." S’ils trouvent quelqu’un qui a plus de cent CD ils le condamnent. Trompée par la police, ma mère a signé une déclaration comme quoi elle avait 124 CD. À présent le Procuratorat a arrêté ma mère sous le chef d’accusation d’ " utiliser le Falun Gong pour la destruction des institutions et des lois " Selon ce qu’a dit le centre de détention : ma mère s’est effondrée et sa pression sanguine était élevée. Ma famille a voulu que le conseiller de ma mère aille la voir au centre de détention mais on le leur a refusé. Ils ne laissent personne voir ma mère, ce qui m’inquiète beaucoup. Le père de Liang Tang aurait dû être relâché dans les 24heures mais la police ne l’a pas fait, ils l’ont illégalement enfermé dans une classe de lavage de cerveau appelée “Wanqing Sanzhuang” dans l’agglomération de Zhengzhou, province du Henan. La police a dit qu’ils le relâcheraient le 1er octobre et certainement pas avant la fin des Jeux Olympiques. Par la suite, de peur d’être interviewés par des journalistes étrangers, ils ont déplacé la classe de lavage de cerveau à “Huancui Sanzhuang” dans l’agglomération de Ying Yang. Afin d’accomplir leur tâche de spécialement attraper et arrêter les pratiquants de Falun Gong et obtenir leur bonus de fin d’année, les policiers pervers ont détenu son père dans la classe de lavage de cerveau (le nombre d’arrestations et de condamnations sont liées aux récompenses du Bureau de la sécurité publique.) “ Les autorités du PCC ont assigné à leur police subordonnée durant la période des Jeux Olympiques la tâche spéciale d’arrestations massives et de condamnations des pratiquants de Falun Gong, en relation à leur bonus de fin d’années. C’est pourquoi ils ont refusé de libérer mon père et l'ont enfermé dans la classe de lavage de cerveau . Durant cette période de temps, ils ont capturé un grand nombre de pratiquants de Falun Gong et ceux qui veulent faire appel pour demander de l’aide.” Avec à la main l’avis d’arrestation des membres de sa famille par la Branche du Bureau de la Sécurité publique de Jinshui, Liang Tang a demandé aux autorités du PCC. Qu’est-ce que signifie être " suspecté d’utiliser le Falun Gong pour détruire les institutions et la loi ? " Pourquoi les bonnes personnes qui croient en " Vérité, Compassion et Tolérance " sont elle condamnées ? Il a dit aussi à un journaliste " Quant à comment les autorités du PCC torturent et persécutent les pratiquants de Falun Gong en prison, parfois je n’ose pas même imaginer quelles dévastations ils endurent. Mes proches avaient non seulement peur que je sois impliqué dans cette affaire mais aussi que les autorités du PCC forcent mes parents à dire ou faire quelque chose auquel ils ne seraient pas prêts en m’utilisant comme excuse (Ceux qui ont vécu en Chine continentale ont tous de telles expériences parce des affaires comme celle-ci ont lieu dans tous les mouvements lancés par le PCC.) Aussi je suis rentré en Irlande dès que je l’ai pu ". Il a terminé en disant " Prenant les Jeux Olympiques comme excuse, le PCC intensifie sa répression de toute voix exprimant insatisfaction ou objection, ce dont mes parents souffrent. J’ai aujourd’hui l’opportunité de me trouver dans un environnement avec plus de liberté. J’appelle la communauté internationale à prêter attention aux droits de l’homme en Chine et à aider mes parents à retrouver leur liberté le plus tôt possible afin qu’ils puissent librement pratiquer leur foi. » Zhao Ming, en degré de maîtrise en Irlande, est allé faire pacifiquement appel lorsqu’il est rentré en Chine en vacances. Il a alors été illégalement détenu par les autorités du PCC pour pas moins de trois ans. Il est retourné en Irlande grâce aux secours de la communauté internationale. À propos de la détention des parents de Liang Tang, Zhao Ming a dit “Depuis le début de cette année, le PCC a intensifié les arrestations massives de pratiquants de Falun Gong et persécuté ce groupe en utilisant toutes les ressources de la Chine.” Il a ajouté “Si tous les cercles de l’Union européenne, et la société occidentale pouvaient questionner les nombreux cas soulevés par exemple dans les dialogues des droits de l'homme et demander au PCC de libérer les personnes détenues, c'est ce que le PCC craint le plus. "
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