(Minghui.org)
Au début de 1990 je vivais dans le quartier de Ganjiakou à Pékin. A cette époque on y trouvait de nombreux travailleurs d’autres quartiers et de la campagne accroupis au bord de la route pour exercer un travail très particulier : leurs meilleurs clients étaient les étudiants qui désiraient aller faire leurs études à l’étranger. Leur travail consistait à faire de faux "tampons officiels ". Quand ces étudiants obtenaient ces tampons contrefaits très prisés qui semblaient sortir des bureaux des écoles d'où ils étaient sortis diplômés, ils pouvaient fabriquer leur propre diplôme universitaire et des copies.
L’année dernière j’ai vu une lettre de recommandation utilisée par la fille d’un de mes amis en Chine, une lycéenne, à une demande d’admission dans une université américaine. Bien qu’elle soit très jeune la lettre disait qu’elle avait organisé et mené une enquête sociale, ce qui est considéré comme une réalisation prestigieuse. Plus tard cet ami m’a dit qu’elle n’avait mené aucune enquête sociale. Ils ont payé une agence pour qu’elle fabrique une lettre pour tromper l’université. Il m’a dit qu’il y avait de nombreux agences de la sorte en Chine qui fournissent toutes sortes de services allant de l’écriture d’une lettre de recommandation ou de lettres de motivation à un service total pour aider les candidats dans l’ensemble du processus de demande d’admission, ce qui coûte des dizaines de milliers de yuans. Ces agences font payer des centaines, voir même plusieurs milliers de yuans, juste pour écrire de telles lettres. Au Canada il a été révélé que trois étudiants ont été exclus de l’école pour avoir remis ce genre de lettres.
En Chine, le fait est que les "perspectives de la fraude semblent formidables" Il y a vingt ans, ces fabricants de faux tampons devaient rester accroupis au bord des routes afin de mener leur entreprise. Aujourd'hui, les professionnels en col blanc des « agences intermédiaires » sont assis dans leur bureau qui se trouve dans un immeuble et utilisent des ordinateurs pour fabriquer des choses contrefaites. De toute évidence, la fraude et la contrefaçon sont devenues modernes, ouvertes, professionnelles, et socialement acceptables. Cette tendance conforte l'idée que derrière le superficiel boom économique de la Chine il y a un immense déclin en matière de responsabilité sociale, d'honnêteté et de moralité.
Durant les Jeux Olympiques de Pékin, qui ont été jusqu'ici la plus grande vitrine que le Parti communiste chinois (PCC) a conçue pour se présenter à la communauté internationale, des exemples du déclin des standards moraux se sont manifestés à maintes reprises. Le monde a eu droit à un spectacle de feux d'artifice numérique renforcé, à des chants doublés, à une fausse interprétation au piano, ainsi qu'à de soit disant membres de groupes minoritaires chinois qui étaient en fait des Han, à un faux public, à des zones de manifestation inexistantes, à des athlètes à l’âge falsifié etc., etc. La fraude endémique aux Jeux de Pékin a fait la une des nouvelles scandaleuses dans les médias occidentaux, mais ceux qui ont vécu pendant si longtemps avec cette nature fourbe ne voient pas de mal dans ce genre de comportement.
Ce qu'il y a de plus effrayant dans la "nature fourbe" du PCC est que dans le passé, les ouvriers qui faisaient de faux tampons pour les étudiants le faisaient en secret. Ils faisaient attention pour que même leur famille ne découvre pas ce qu’ils faisaient. Aujourd’hui en Chine sous le régime communiste, la contrefaçon est considérée comme un signe d’intelligence, une «compétence» qui mérite d'être admiré, de sorte que les gens aujourd’hui mentent ouvertement de façon "ouverte et digne", et on trouve ce genre de comportement normal et le tient pour acquis. Si vous ne fraudez pas, vous êtes considéré comme bizarre.
En Chine certains disent que même le Président des EU ment alors pourquoi le PCC n’aurait pas le droit de contrefaire les choses ?
Nous pouvons examiner cette question sous trois aspects. D’abord, il faut utiliser les normes morales universellement acceptés et non ses propres critères pour juger ce qui est bon ou mauvais. Mentir c’est mentir et c’est immoral, de ce fait juger ce qui est bien ou mauvais est en fait assez simple. Il y a ceux qui utilisent les dires des autres ou ce qu’ils font comme excuse pour justifier les mensonges du PCC, ce qui reflète en soi un esprit fondé sur la corruption de la moralité. Deuxièmement même pour ceux qui s’en tirent avec des mensonges en Chine, quand ils vont en Occident et vivent en communauté, ils deviennent conscients de l’importance de la confiance, car les gens en Occident prennent pour principe que tout le monde est honnête. C'est la façon dont les gens mènent leur vie et leurs activités. Cela est connu et attendu de tous. Par conséquent, la comparaison du mensonge du Président des Etats-Unis avec les mensonges systématiques du PCC est inappropriée. Dans les sociétés occidentales, la liberté d'expression et les médias existent et jouent un rôle de surveillance. La tromperie dans la société occidentale est généralement le comportement d'un seul individu ou d’un petit groupe d'individus. Cela est différent de la politique mensongère du PCC qui s’est déjà propagée du parti au pouvoir et du gouvernement à l'ensemble de la société. Troisièmement, une fois les mensonges exposés, les réactions sont différentes. Dans les sociétés occidentales, les gens estiment généralement que le mensonge est un scandale, et ceux qui ont menti ressentent de la honte et de la gêne. Même le Président peut ressentir le besoin de présenter des excuses à la société. Mais aujourd’hui en Chine, beaucoup de gens pensent que le fait de mentir n'est pas une faute, et qu’il n’y a pas de quoi faire une affaire et c’est ce que tout le monde attend. Cela prouve que quelque chose ne tourne pas rond.
En fait, de nombreux Chinois ont également vu ce problème. Ces gens espèrent que la Chine inversera cette tendance pour redevenir une société de confiance et d'honnêteté. Mais ils estiment que puisque tout le monde ment, s’ils ne mentent pas eux aussi ils seront incapables de gagner leur vie dans la société. En outre, ils estiment que leur pouvoir en tant qu'individus est trop insignifiant. Même si eux-mêmes prennent en compte la confiance et l'honnêteté, ils n'auront pas beaucoup d'impact sur la société. Ainsi, ils se sentent impuissants et commencent à dériver avec le courant.
La cause profonde se trouve toujours chez le PCC. Pour chaque jour où l’existence du PCC continue, la principale force qui favorise le mensonge, la fraude, la tromperie existera aussi un jour de plus et l'impuissance du peuple continuera aussi un jour de plus. Ainsi démissionner du PCC et désintégrer le PCC et son caractère fourbe est une condition préalable pour le rétablissement des anciennes traditions et de la moralité en Chine. Une fois le PCC dissout, la liberté de croyance permettra à plus de personnes, guidées par des croyances justes, de trouver les moyens d'améliorer leur propre moralité. Par exemple, les pratiquants de Falun Gong, qui croient en Vérité-Compassion-Tolérance, ont déjà compris cela et même la plus cruelle des tortures et le plus violent lavage de cerveau ne peuvent empêcher leur poursuite de la "vérité". Bien que les pratiquants n’aient pas pris l'amélioration de la moralité de l'humanité comme le but de leur cultivation, ce pouvoir de la morale, qui est généré par cette foi juste, peut objectivement rétablir l'esprit de la morale traditionnelle inhérente à la société chinoise. Ainsi, mettre fin à la persécution de Vérité-Compassion-Tolérance, démissionner du PCC et désintégrer le PCC est devenu étroitement lié à l'avenir de chacun.
Traduit de l’anglais le 11 septembre 2008
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