(Minghui.org)

Par une pratiquante de Chine

Depuis que j'ai commencé à étudier la Loi (Fa), si quelqu'un me demandait de parler de ma compréhension des principes de la Loi (Fa), j'étais incapable de le faire. Mais, je pense que dans le processus d'écrire cet article j'ai réussi expliquer comment j'ai été capable de faire quelque chose en rapport avec ma compréhension de la Loi (Fa). Je crois que Maître m'a donné la sagesse suffisante pour inspirer ma nature innée, parce que Dafa a le pouvoir de tout faire. Mon Maître est le "Roi des Rois" capable de tout faire pour moi, tant que je fais ce qu'Il demande..

Sans peur en validant Dafa

Quand la perversité a commencé à persécuter Dafa en 1999, je venais juste de commencer la pratique. Je savais simplement la bonté de Dafa, la bonté du Maître, et que Dafa enseigne la bienveillance. Mais dès que la persécution a commencé, tous les pratiquants de Dafa dans notre petit village (il n'y en avait que quelques-uns) ont cessé de pratiquer. Deux ans plus tard, quelques pratiquants d'une ville voisine sont venus dans notre village, nous pressant de reprendre le xiulian. Ils ont rassemblé tous les pratiquants, organisé un groupe d'étude de la Loi (Fa), et fixé un horaire et un lieu d'étude de la Loi (Fa). Ce groupe d'étude de la Loi (Fa) a maintenu des réunions régulières, sans interruption. En outre, huit nouveaux pratiquants du village ont rejoint le groupe.

En tant que disciples de Dafa nous savions que nous devions nous opposer à la persécution, mais que cultivant Authenticité-Bonté-Patience (Zhen Shan Ren), nous ne devions pas rendre les coups ni répondre aux insultes. Notre mission est de révéler les crimes des mauvaises personnes, et d'aider les gens dans le monde à comprendre la vérité au sujet de Falun Dafa, et mettre fin à cette persécution. En ce temps-là, un compagnon de pratique avait été forcé à quitter sa maison sous la persécution. Il nous apportait régulièrement du ruban adhésif avec des message de clarification de la vérité écrits dessus. Aussitôt quelques-uns d'entre nous sortaient rapidement et le distribuaient directement, quel que soit le temps.

Durant la période de la nouvelle année lunaire, quand les rues étaient noires de monde, c'était un bon moment pour distribuer les documents de clarification de la vérité. Nous avons demandé aux pratiquants de fabriquer des matériaux à l'avance, afin que nous puissions en dissimuler dans les vêtements de mes trois enfants en bas âge (de quatre à treize ans). Tous mes enfants, y compris le plus petit, étaient très coopératifs, tant qu'ils savaient qu'ils aidaient à valider Dafa.

Je n'ai jamais eu la moindre peur de sortir pour valider Dafa, consciente du caractère sacré de ce que nous faisions, et j'ai toujours eu des pensées droites. La plupart du temps, juste après que j'aie distribué les matériaux, je pouvais entendre ceux qui les avaient reçus les lire à haute voix avec satisfaction.


Naturellement, la perversité n'a jamais cessé de nous menacer, et des voitures de police étaient souvent garées au bord de la route. Chaque fois que j'en voyais une, je posais immédiatement un morceau de ruban adhésif dessus, s'il n'y avait aucun policier à l'intérieur. Avec les rues bondées au moment du nouvel an chinois, c'était très facile à faire, tant qu'on en avait le courage et des pensées droites.

User de sagesse pour échapper à la surveillance et distribuer des documents

Un jour une pratiquante m'a dit : "Lorsque M. et Mme Wang ont été libérés de prison, ils ont été immédiatement mis en résidence surveillée. Durant la journée une personne de son bureau monte la garde, et la nuit ce sont leurs proches qui les surveillent. Comment pouvons-nous les aider à lire les nouvelles conférences de Loi (Fa) du Maître et les matériaux de Minghui ?" J'ai pensé que s'ils ne pouvaient pas lire, comment seraient-ils capable de suivre le processus de la rectification par la Loi. Je lui ai donc dit : "Donnez-moi leur adresse. J'irai".

Quand je suis rentrée à la maison, j'ai mis toutes les nouvelles conférences de Loi (Fa) du Maître dans un sac en plastique, et je me suis directement rendue à leur domicile. Lorsque j'ai frappé à la porte, une femme est apparue. Je pouvais voir qu'elle n'était pas pratiquante juste en la regardant. Elle a demandé : "Qui cherchez-vous ?" Sans aucune peur j'ai dit : "Mme Wang. J'ai entendu dire qu'ils étaient rentrés chez eux depuis quelques jours. Je suis venue ici pour la voir. Elle me manque beaucoup". M. Wang est aussitôt sorti de sa chambre et s'est dirigée vers moi. Nous ne nous étions jamais vus mais il m'a naturellement reconnu comme étant une compagne de pratique. Il m'a salué et a appelé son épouse. La minute où elle m'a vu, elle n'a pas pu se contrôler et a commencé à pleurer. J'ai dit : "Je suis venue ici juste pour vous voir".

Comme la femme qui avait ouvert la porte, se tenait là à me regarder, je ne suis pas entrée dans la maison. J'ai dit : "C'est bien que vous soyez de retour à la maison. Je ne vais pas entrer, mais je passerai vous voir dans mes moments de temps libre ". Puis M. Wang m'a raccompagné ensuite jusqu'à l’entrée. Aussitôt que la femme a cessé de regarder, je lui ai remis les nouvelles conférences du Maître qu'il aussitôt cachées sous ses vêtements. En ouvrant la porte il a dit "Revenez nous voir quand vous pouvez".

Lorsque les pratiquants sont soumis à une surveillance continue, il est très encourageant pour eux de recevoir les dernières conférences de Loi (Fa) du Maître. Heureusement, je pouvais disposer de tous les matériaux et les leur remettre rapidement, nous avons donc eu beaucoup de chance cette fois-là.

La prochaine fois que je suis retournée les voir, j'ai amené un grand melon d'hiver que j'avais acheté sur un marché. J'y ai fait un trou et inséré les matériaux pour qu'ils les lisent, que j'ai ensuite refermé. La même femme m'a ouvert la porte, et a dit : "Encore vous!" J'ai répondu : "Je suis venue voir comment ils vont, après avoir traversé une si grande épreuve. C'est ce que je fais pousser, je leur en ai donc apporté".

M. Wang est sort de sa chambre en disant : "Nous n'en avons pas besoin, nous n'en avons pas besoin ! Nous en avons assez". Je lui ai fait un clin d'œil, et il a aussitôt dit : "Donnez nous en un, ce melon d'hiver pourrait durer longtemps. Vos légumes poussent-ils bien cette année ?" Comme nous nous dirigions vers la porte de devant, je lui ai dit : "Je vous apporterai un gros potiron d'ici quelques jours".

Soutenir les pratiquants qui ont été arrêtés avec les pensées droites

Quand le parti communiste chinois a tenu le procès illégal d'une compagne de pratique, de nombreux pratiquants y sont allés pour émettre les pensées droites. Mais ils sont restés à l'extérieur du tribunal, à proximité. Je suis allée directement au tribunal sur mon vélo électrique et j'en ai fait le tour pour voir ce qui se passait. J'ai ensuite posé mon vélo et suis entrée directement dans l'auditoire du tribunal. Une fois à l'intérieur, je n'ai pas vu beaucoup de monde, excepté quelques membres de la famille de la pratiquante. Je suis donc sortie rapporter la situation aux pratiquants. Un bon nombre d'entre eux sont rentrés avec moi à l'intérieur de l'auditoire.

Une fois à l’intérieur, j'ai intentionnellement marché devant la pratiquante arrêtée, de façon à ce qu'elle puisse me voir. Nous avions précédemment passé beaucoup de temps ensemble, donc je savais qu'elle était une pratiquante très dévouée et diligente. Au moment où elle a arrêtée, j'étais là pour la prendre dans mes bras, et ne me suis pas retirée au moment où une compagne de pratique avait le plus besoin d'aide. Que pouvais-je faire d'autre ?

Il y a tant de pratiquants que je sais avoir été arrêté. Parfois, juste après avoir établi un contact avec eux, le pratiquant était arrêté. Une fois, alors que j'avais contacté un pratiquant, au moment où nous nous sommes rencontrés il a dit : "Un policier pervers vient juste de fouiller ma maison. J'ai son numéro de téléphone portable. Son nom de famille est He, mais je ne connais pas son prénom". Quand j'ai eu la description du policier, je suis allée directement au commissariat pour avoir plus de détails. J'ai trouvé le nom complet du policier sur le tableau d'affichage public. J'ai ensuite fourni cette information au pratiquant responsable de rédiger les informations à publier sur Internet.

Il n'a pas fallu longtemps avant que les pratiquants d'outre-mer appellent ce policier, qui était responsable d'avoir pillé le domicile de la pratiquante. Il était tellement surpris, qu'avec quelques autres policiers ils sont allés menacer le pratiquant à son domicile. Cependant, c'était un couple de pratiquants solides sans aucune peur face aux policiers. L'homme a dit : "Je vous connais ? M'avez-vous donné votre numéro de téléphone ? Je connais votre nom ?" Le policier est resté sans voix. Puis la pratiquante a aidé son mari à leur clarifier la vérité. Quand le secrétaire du parti communiste du village a appris que la police était au domicile des pratiquants, il est venu également, et a dit aux policiers : "Qui ose le toucher ? Je prendrai des sanctions contre eux".

La persécution était au début un complot du PCC pour détruire Falun Dafa, mais elle prendra fin avec sa propre désintégration. Ce que je veux dire est que nous devons faire des choses, aussi perceptibles qu'elles puissent paraître, qui bénéficient à la rectification par la Loi. Ce sont les actions de la police qui les ont exposés pour ce qu'ils sont et donné des raisons de leur téléphoner aux pratiquants d'outre-mer. Les policiers se sont alors rendu compte que leurs mauvaises actions ne passeraient pas inaperçues aux yeux des pratiquants de Dafa.

Laisser les choses se faire naturellement

Je possède deux serres, faites de feuilles de plastique, et quelques champs, qui ont toujours été de bons endroits de rencontre pour partager entre pratiquants. C'était particulièrement le cas il y a quelques années lorsque la persécution était la plus sévère et qu'il y avait des contrôles plus serrés . Ce secteur était non seulement bon pour se réunir et partager ensemble, mais également approprié pour stocker temporairement de grandes quantités de matériaux de clarification de la vérité.

Il y a un vieux dicton : "Un acre de jardin vaut dix acres de champ", ce qui signifie que le nombre d'heures et l'énergie dépensés dans un jardin est beaucoup plus grand que dans un champ. Je pourrais passer toute la journée dans un jardin sans avoir le temps de rien faire d'autre. Deux des jardins de mon oncle se trouvaient exactement à côté du nôtre, et une des épouses de mes oncles était également pratiquante, mais elle n'était pas très diligente. L'oncle et la tante sont toujours occupés dans le champ ou dans le jardin. Quant à moi, tant qu'il y a des choses de la rectification de la Loi à faire, j'arrête mon travail tout de suite. Mon oncle a dit à mon mari : "Pourquoi ne la disciplinez-vous pas ? Elle est toujours occupée ailleurs, et ne travaille pas dans le jardin".

Bien que mon oncle ne soit pas heureux que je passe moins de temps dans le champ, les légumes que nous cultivons ont toujours bien valu les leurs. Quand les tomates étaient presque mûres, mon mari les arrosait de produits chimiques, pour les faire mûrir plus vite. Je lui ai dit de ne pas le faire. J'ai dit : "Ces tomates ont toutes une vie. Tu les renforce artificiellement avec des produits chimiques avant même qu'elles ne murissent ce qui est non seulement mauvais pour les tomates, mais n'est pas bon non plus pour ceux qui les mangent ". Mon mari écoute plus ou moins ce que je dis, et est généralement d'accord avec moi, parce que de nombreuses choses miraculeuses sont arrivées dans notre famille depuis que j'ai commencé à pratiquer Dafa. Avant d'être pratiquante, j'aurais pulvérisé les tomates avec des produits chimiques, comme le font presque tous les cultivateurs de légumes, puisque cela leur permet d'être récoltés plus tôt et que vous pouvez en obtenir un meilleur prix. Cependant, depuis que je suis devenue pratiquante de Dafa, je me rends compte que nous devrions laisser les choses suivre leurs cours naturel, car chaque substance a une vie. J'ai donc arrêté de faire ces choses, et maintenant je trouve cela étrange de dire que bien que nous n'ayons pas pulvérisé les tomates, cela ne les a pas fait mûrir plus tard que celles de n'importe qui d'autre.

Quand je vends les légumes au marché, je suis une marchande honnête. Pas de fraude, pas de duperie. Je ne suis pas attachée au prix de vente, je peux donc facilement vendre tous les légumes rapidement. En vendant au marché, je peux aussi clarifier la vérité à mes clients. Dès que je commence à parler, les gens ne cessent d'affluer, même si ils ne sont pas là pour acheter des légumes.

Au cours de cette période, j'ai été extrêmement occupée, principalement parce que je faisais des choses pour la rectification par la Loi, dont clarifier la vérité aux gens, réunir les pratiquants, distribuer les matériaux, et sortir de la province pour les livres à d’autres. Quelques pratiquants de Dafa ont dit que j'étais une coordonnatrice, mais je ne sais vraiment pas ce qu'est une coordonnatrice. Il y a une remarque que je voudrais faire. Après avoir fait toutes ces choses, je sens que ce que j'ai fait est bien moins que ce que j'ai gagné.

J'ai seulement fait ce petit peu. Je ne sais pas bien parler ni bien écrire. Cependant, je ne sais qu'une seule chose - faire ce que Maître veut - est le mieux. C'est à chacun de nous de nous conformer avec les souhaits du Maître. C'est ce que je peux comprendre : "La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître" (Première leçon, "Pourquoi le gong ne s'accroît pas malgré la pratique des exercices" dans Zhuan Falun)

Si nous ne marchons pas sur le chemin que Maître a arrangé, comment pouvons-nous cultiver et comment pouvons-nous augmenter notre gong ?

Merci Maître

Merci compagnons pratiquants. Veuillez corriger mes erreurs avec bonté.

Traduit de l’anglais le : 7 janvier 2009