(Minghui.org)

Par un pratiquant de la province de Hunan

Mme Miu Cui, pratiquante de Falun Dafa d'une cinquantaine d'années, du comté de Pingjiang dans la région de Yueyang, province du Hunan a été torturée à plusieurs reprises du fait de sa ferme croyance en Falun Dafa. À 21 heures, le 27 mai 2007, une gardienne de prison du nom de Li Jun et plusieurs prisonnières de la prison pour femmes du Hunan, ont utilisé une corde pour lier les poignets de Mme Miu derrière son dos, puis, l’ont suspendue dans les airs. Elles ont tenté de la forcer à signer une déclaration de renonciation à sa croyance en Falun Dafa. Dans une douleur insupportable, elle a perdu le contrôle de ses intestins et son vagin a commencé à saigner. Les gardiennes l’ont alors redescendue, traînée à la salle de bains pour qu’elle se nettoie, puis l’ont suspendue à nouveau. Elle a été torturée de façon répétée jusqu’à 4 heures, le lendemain matin. Un mois plus tard, elle a commencé à saigner du vagin. Lorsque le médecin d’un hôpital provincial l’a examinée, il a découvert qu’elle était au dernier stade d’un cancer utérin et lui a annoncé qu'il lui restait au maximum trois mois à vivre.

Ce qui suit est l’histoire de Mme Mui Cui

Des pratiquants sont torturés dans les centres de détention

En décembre 1999, Mme Miu et plusieurs autres pratiquants se sont rendus à Pékin pour protester contre la persécution de Falun Dafa. Ils ont été arrêtés et détenus pendant trois jours, sans nourriture ni eau, dans le centre de détention Youjie à Pékin. Le quatrième jour, Liu Riguang du Bureau 610 de l’agglomération Yueyang a emmené les pratiquants au centre de détention du comté de Pingjiang, où ils ont été torturés.

Ceux qui ont participé à la torture des pratiquants dans le centre de détention du comté Pingjiang en 2000, sont Hong ( prénom inconnu) et Mao Bofan du Bureau de la sécurité publique du comté ainsi que Li Shangpeng, Hu Heping, Wang Meilan, Zhan Lianchi, Yu Gui, et Chen Meihua du centre de détention. Ils ont souvent torturé les pratiquants en les menottant et les suspendant en l'air, les choquant avec des matraques électriques, les plaçant en incarcération solitaire, les battant, et les arrosant d'urine.

Un jour, Mme Miu faisait la méditation assise, un exercice de Falun Dafa, lorsque la garde Wang Meilanl l'a vue. Wang a hurlé : ‘’Tu es morte si tu continues.’’ Mme Miu n’a pas obéi. Wang est allée dans sa cellule et l'a frappée à la matraque électrique à la tête et au cou. Une odeur de chair brûlée s'est répandue. Mme Miu a alors été jetée en incarcération solitaire pendant 20 heures. Lorsqu’elle a été ramenée dans sa cellule, elle avait perdu conscience.

Parce qu’il y avait de nombreux pratiquants dans ce centre de détention, Mao Bofan du Bureau de la sécurité publique du comté Pingjiang était chargé de les séparer. Mme Miu a été transférée dans le centre de détention du comté Yueyang, où se trouvaient déjà six pratiquants.


Tous les pratiquants du centre de détention du comté Yueyang ont fait une grève de la faim afin de protester contre la persécution. Les gardiens les ont brutalement battus et alimentés de force. Ils ont ordonné aux autres prisonniers de les traîner hors de leur cellule un par un. Ils les ont menottés les mains derrière le dos et les ont battus jusqu’à ce qu’ils s’effondrent. Puis, les prisonniers sont montés sur les jambes et les épaules des pratiquants pour les maintenir au sol. Les prisonniers ont alors inséré de force un tube de plastique dans le nez de chaque pratiquant, et versé de l’eau concentrée en sel dans le tube. L’estomac des pratiquants enflait rapidement et devenait extrêmement douloureux. Le nez des pratiquants saignait souvent abondamment, et il y avait du sang, de l’eau salée et de la poussière sur leurs cheveux, leur visage et leur poitrine.


Tous les pratiquants ont été soumis huit fois au gavage forcé. Leurs nez enflaient et s’infectaient, leur poitrine était extrêmement douloureuse, et ils pouvaient à peine respirer. Ils pouvaient difficilement marcher et ils saignaient de la bouche. Mme Miu, a été, plus tard, ramenée dans le centre de détention Pingjiang. Cette nuit-là, elle avait de la diarrhée, de la fièvre et elle a vomi. Elle a été gravement malade pendant plusieurs jours. Son poids est passé 50 à 35 kilos et elle a perdu la plupart de ses cheveux.

Condamnée et torturée en prison

Le 13 juin 2000, Mme Miu a été jugée pour sa pratique de Falun Dafa. Le jour du procès, elle a lu sa lettre de défense aux juges, plaignants, au personnel de la cour et aux spectateurs de façon à pouvoir leur clarifier les faitsà propos de Falun Dafa. Le juge est resté sans voix et a conclu le procès en moins de 30 minutes.

En juillet 2000, Mme Miu a reçu son verdict de la part des juges. Elle a été informée : ‘’Nous savons que vous êtes innocente, mais nous devons suivre les ordres d’en haut.’’ Elle a été condamnée à trois ans et envoyée dans la prison pour femmes de Hunan, le 23 mars 2001.

Luo Jian, une gardienne de la prison, était une des principales participantes à la persécution des pratiquantes. Elle leur parlait durement et les torturaient férocement. Le premier jour que Mme Miu a passé dans cet endroit, elle a été soumise à un travail intensif. La gardienne de prison Luo a ordonné aux prisonnières Chen Wenhong et Zhen Liutao de surveiller Mme Miu toute la journée. Le travail de Mme Miu consistait à couper les fils d’une grande pile de draps de lits, les plier, et les empaqueter tous. Elle n’était pas autorisée à marcher, parler, boire de l’eau ou à se rendre aux toilettes.

Mme Miu travaillait de 6:30 du matin jusqu’à 1 heures, le lendemain. Après trois jours, son visage et ses jambes avaient gravement enflé, et elle ne pouvait plus plier ses doigts ni marcher. Elle pensait qu’elle était innocente et ne méritait pas d’être traitée de la sorte. Le lendemain, elle alla au bureau de la gardienne Luo pour lui annoncer qu'elle ne travaillerait plus. Lou n’a pas voulu l’écouter et a décidé de la punir en la faisant rester debout pendant des périodes de temps prolongées, pendant cinq jours. Le corps de Mme Miu avait gravement enflé et elle a développé une forte fièvre. Le sixième jour, elle a refusé d’aller travailler et est restée dans le cellule pour écrire une lettre d’appel. Luo a pris le papier, et lui a ordonné de continuer à se tenir debout durant les jours suivants.

Lavage de cerveau

Le 17 mai, le gardien de prison Hao Chunling a ordonné de faire subir un lavage de cerveau à la totalité des 11 pratiquants. Chaque pratiquant était surveillé et suivi de près chaque jour par deux gardiens et quatre prisonniers de 5 h jusqu’à 3h heures, le lendemain. Les pratiquants devaient courir, faire des pompes, s’agenouiller pendant de longues périodes de temps, grimper aux murs, et s’asseoir sur une chaise en forme de T pendant de longues périodes de temps. On leur criait après, ils étaient privés de sommeil et d’utilisation des toilettes, choqués avec des matraques électriques, et forcés de recopier des livres assignés par la prison.

Durant ses 57 jours d’emprisonnement, Mme Miu a toujours maintenue qu’elle n’avait commis aucun crime en pratiquant Falun Dafa. Lorsque les tentatives de lavage de cerveau ont échoué à la faire renoncer à sa croyance en Falun Dafa, elle a été renvoyée au travail intensif, et torturée.

Un jour, une prisonnière qui connaissait la vérité au sujet de la persécution, a amené la dernière conférence du Maître de 2002 à Washington DC à Mme Miu. Lorsque la gardienne Luo l'a découvert, Mme Miu a été menottée et a dû déambuler devant tous à la prison pour l’humilier. Ensuite, Luo l’a mis dans une cellule d'incarcération solitaire infestée d’insectes et de moustiques. Mme Miu a fait une grève de la faim en guise de protestation.

Après trois jours de grève de la faim, le directeur est venu, alors Mme Miu a rapidement écrit une lettre d’appel pour l’informer de la façon dont elle avait été torturée. Trois jours plus tard on l'a laissée sortir et Luo a été renvoyé de son poste en l'espace d'une semaine.


Torturée à nouveau

Après que Luo ait été renvoyée, Mme Miu a été de nouveau forcée à travailler plus de 18 heures par jour. Mme Liu et Mme Jin Xinchun, une autre pratiquante, ont décidé d’exposer ce qui se passait dans la prison à Li Yunfeng, chef du bureau provincial du travail forcé, qui devait visiter la prison en novembre 2001.

Li Yunfeng a bien visité la prison le 17 novembre 2001, et 30 minutes après que les deux pratiquantes aient commencé à travailler, elles ont reçu l’ordre de réintégrer leur cellule. Comme elles refusaient, les superviseurs de la prison, Huang Can et Li Jun, de concert avec d’autres gardiens, ont tiré les deux pratiquantes hors de l’atelier et les ont menottées à une rampe jusqu’à ce que les visiteurs soient partis.

En novembre, le temps est froid, mais les gardiennes ont quand même obligé les pratiquantes à s’allonger sur un lit de fer et les y ont menottées de 6 heures jusqu’à minuit, puis les ont menottées sous le lit de 1h à 5h. Cette torture a continué pendant sept jours et nuits. En conséquence, les mains de Mme Miu se sont infectées et son corps entier était enflé.

Après l’incident du 17 novembre, les gardiennes de la prison ont intensifié la persécution des pratiquantes. La gardienne Li Jun a battu Mme Miu jusqu’à ce qu’elle tombe par terre, puis lui est monté dessus. Mme Miu a été mise de force dans la position de torture appelée ‘’ Porter l’épée à double tranchant sur le dos.’’ Dans cette position, ses mains étaient menottées derrière son dos et elle était suspendue dans les airs par les poignets. Son corps pesait lourdement sur ses épaules, ses coudes, et les jointures de ses poignets, lui causant une douleur épouvantable. En moins de 10 minutes, ses vêtements étaient trempés de sueur et elle a perdu le contrôle de ses intestins. Elle a perdu conscience. Lorsqu’elle est revenue à elle, elle a remarqué que ses poignets saignaient abondamment. Les gardiennes de l prison ont ordonné aux pratiquantes d’écrire une déclaration comme quoi elles n'essaieraient pas de faire appel aux fonctionnaires visitant la prison, mais toutes les pratiquantes ont refusé. Le lendemain, les gardiennes ont fait parader les pratiquantes devant les autres prisonnières pour les humilier. Une gardienne a même tenté de choquer Mme Liu et lui a hurlé aprés pour lui faire baisser la tête. Mme Miu s’est évanouie, et a pris quinze jours d'incarcération solitaire.

La torture dite des ‘’Trois Portes’’

Les ‘’Trois Portes‘’ est aussi appelée ‘’Porte de l’Enfer.’’ Lorsque les pratiquants y sont envoyés, ils sont fouillés et doivent s’agenouiller par terre lever leurs mains, et crier ‘’Le criminel (nom du pratiquant) est ici pour faire un rapport.’’ De nombreux pratiquants ont refusé de s'y soumettre et ont été en conséquence, battus et choqués avec des matraques électriques.

A 1heure, le 15 septembre 2002, le gardien de prison Tang a hurlé après Mme Miu : ‘’Pourquoi ne t’agenouilles-tu pas ? Je fais te faire t’agenouiller aujourd’hui !’’ Tang a saisi une matraque à haut voltage pour la choquer. On pouvait voir les étincelles dans le noir. Mme Miu dans une douleur extrême et se roulait par terre. Plus tard, le gardien Li Jun a ordonné aux prisonnières Li Yuanmei, Xu Jun, et Wu Yanfei de lui donner des coups de pieds et de la frapper alors qu’elle était à terre. Immédiatement, du sang a commencé à jaillir de son nez et de sa bouche.

Suspendue par les poignets étant menottée les mains derrière le dos

Dans la soirée du 26 septembre 2002, le directeur Zhao Lan a ordonné à 4,000 prisonnières de regarder une vidéo calomniant Falun Dafa. Une dizaine de pratiquantes ont crié, tentant de clarifier les faits. Le directeur Zhao a ordonné aux gardiennes d'emmener Mme Miu, Mme Yan Hong, Mme Zhang Yaya, et Mme Liu Daju pour les passer à tabac. En conséquence, Mme Miu n'a plus pu entendre de son oreille droite pendant deux semaines. Les pratiquantes ont alors été menottées et jetées en incarcération solitaire. On leur a aussi refusé tout examen ou traitement pour leurs blessures. Mme Miu a été en incarcération solitaire pendant deux semaines. Lorsqu’elle est retournée à sa cellule, elle a été à nouveau torturée par la méthode ‘’Porter une épée à deux tranchants sur le dos’’. Plusieurs jours plus tard, elle a développé une fièvre récalcitrante et ne pouvait plus boire d’eau. Les prisonnières Li Wumei et Xu Jin ont menti aux gardiennes, disant que Mme Miu faisait une grève de la faim. Les gardiennes ont alors tiré Mme Miu de son lit. Elles l'ont traînée du cinquième au premier étage, puis à l’atelier. En moins de 30 minutes, ses vêtements étaient déchirés et son dos, ses fesses et le talon de ses pieds gravement blessés. Elle a été alors menottée à un rebord de fenêtre dans l’atelier.

Mme Liu a tenté de mettre ses vêtements déchirés dans un sac pour les garder comme preuves de la façon dont les gardiennes de prison torturent les pratiquantes. Deux semaines plus tard, ses vêtements avaient disparues. Les autres prisonnières avaient volé son sac et détruit les preuves. Pour dissimuler leurs crimes et laisser le temps aux blessures de son corps de disparaître, les gardiennes ont cessé de torturer Mme Miu en 2003, et lui ont permis de rentrer chez elle, le 25 mars 2003.

La police contre Mme Miu

Le 20 juin 2003, Mme Miu, Mme Zhang Lihong, et Mme Zhang Lanhui se sont rendues à Lijiaduan dans l’agglomération de Miluo, pour distribuer des matériaux de clarification des faits. Zhou Bo et d’autres agents du poste de police Lijiaduan ont arrêté les trois pratiquantes. Eux et les agents du Bureau 610 de Miluo les ont alors attachés à des chaises et les ont battues avec des baguettes de bois et des chaussures pour leur extorquer une confession. Les pratiquantes ont commencé à saigner suite aux passages à tabac. La police a alors forcé les pratiquantes à s’agenouiller et leur ont refusé toute nourriture et de pouvoir aller aux toilettes pendant 17 heures. La police les a alors enfermées dans le centre de détention du comté de Xiangyin.

Dans le centre de détention, les pratiquantes ont refusé de manger pendant six jours. Le gardien Hu Jianjun et les fonctionnaires du Bureau 610 de l’agglomération Miluo ont plus tard questionné Mme Miu qui a refusé d’être interrogée. Un agent l’a alors attrapée par son cou et a frappé sa tête contre un mur ; elle s’est immédiatement évanouie. La santé de Mme Miu a commencé à se détériorer. Les trois pratiquantes ont été emmenées à l’hôpital du peuple de Xiangyin pour un traitement d’urgence. Un agent du Bureau 610 de l’agglomération Miluo a encore tenté de condamner les trois pratiquantes, sans raison.

Plusieurs jours plus tard, la cour du comté de Miluo a mis en place un tribunal dans la salle des pratiquantes à l’hôpital. Les pratiquantes étaient encore sous oxygène et ne pouvaient pas bouger. Alors qu’une juge entrait dans la pièce, elle s'est couvert le nez et a dit : ‘’Ça sent mauvais ici. C’est comme s’il y avait trois cadavres.’’ Plusieurs jours plus tard, le verdict est tombé : Mme Miu était condamnée à six ans, Mme Zhang Lihong et Mme Zhang Lanhui respectivement à quatre ans chacune.

Le 16 janvier 2004, le gardien Hu Jianjun du centre de détention Xiangyin et Xu Jianqu, un médecin local, ont emmené les trois pratiquantes, qui étaient encore sous oxygène, dans la prison pour femmes de Hunan. Les résultats des examens médicaux donnés à l’hôpital de police 112, ont déclaré que Mme Miu avait de multiples maladies et que les autres pratiquantes avaient une tension très élevée et pouvaient avoir une attaque à n’importe quel moment. Donc, les trois pratiquantes ne pouvaient être envoyées en prison. Hu et Xu ont rapidement recouru à leurs relations pour faire jeter les pratiquantes en prison.

A nouveau dans la prison pour femmes de Hunan

Le nombre de pratiquantes emprisonnées a augmenté jusqu'à onze en 2001 et plus de 200 en 2004. Leurs âges allaient de moins de 20 ans à plus de 70 ans. Mme Miu, Mme Zhang Lihong, et Mme Zhang Lanhui ont toutes été torturées par les ‘’Trois Portes.’’ Ceux qui ont pris part aux tortures des pratiquants étaient Li Chunhui, Li Jun, Luo Jan et Mao Huiping.

Toutes les pratiquantes étaient surveillées et suivies étroitement par deux prisonnières 24 heures par jour. Elles devaient effectuer plus de 15 heures de travaux intensifs par jour. Les travaux consistaient à peler des fèves, embrocher des morceaux de viande d'agneau, tisser des tapis en utilisant un bambou fendu, plier des mouchoirs en papier et faire de la broderie. Pour les empêcher d’avoir tout contact avec l’extérieur, les gardiennes mettaient 12 à 14 personnes dans une pièce de moins de 30 mètres carrés, où les pratiquantes devaient vivre, manger, se laver, et dormir. En été, l’eau utilisée pour tremper les fèves avait une odeur terrible et la pièce était infestée d’insectes. En hiver, tout était mouillé et humide parce que la pièce était pleine de bassines d’eau dans lesquelles il y avait des fèves. Les pratiquantes n’étaient pas autorisées à recevoir de visites de leurs familles, ni paquets, ni courses ou de parler à quiconque. Les gardiennes fouillaient leur chambre et prenaient le papier, les stylos, et autres effets personnels et les brûlaient.

Le 5 mai 2007, la gardienne Luo a ordonné à plusieurs pratiquantes de tirer Mme Miu vers le centre de lavage de cerveau. Le centre de lavage de cerveau était profondément caché dans la prison, et toutes les fenêtres et les portes étaient fermées. Personne n’était autorisé à entrer ou sortir, exceptés ceux qui torturaient les pratiquantes. Les pratiquantes emmenées dans cet endroit souffraient de tortures physiques et mentales pendant une longue période. Certaines d’entre elles devenaient incohérentes et certaines décédaient. Mme Li Deyin est décédée en mai 2007, moins de trois mois après avoir été envoyée dans le centre de lavage de cerveau.

Ceux qui ont participé à la torture dans le centre de lavage de cerveau incluent Zhao Lan, le directeur; Xiao Ping et Zhou Chan, superviseurs d’une salle de la prison; Li Jun, Luo Jian, Mao Huping, et Deng Jin, toutes gardiennes ; et Huo Rong, Liu Qin et Li Yanling, toutes prisonnières.

Une vie en danger suite à la torture

A 21heures, le 27 mai 2007, la gardienne Li Jun et plusieurs prisonnières de la prison pour femmes de Hunan ont torturé Mme Miu avec ‘’Porter l’épée à double tranchant sur le dos.’’ Elles voulaient la forcer à signer une déclaration renonçant à sa croyance en Falun Dafa. Elle éprouvait une douleur si épouvantable qu’elle suait abondamment, a perdu le contrôle de ses intestins, et commencé à saigner du vagin. Les gardiennes l’ont libérée, l’ont tirée jusqu'à la salle de bains pour qu’elle se lave, et suspendue à nouveau. Elle a été torturée de façon répétée jusqu’à 4 heures, le lendemain. Un mois plus tard, du sang s’écoulait de son vagin. Un médecin d’un hôpital provincial l’a examiné et a découvert qu’elle se trouvait au dernier stade d’un cancer utérin et n'avait qu'un maximum de trois mois à vivre.

Dans le but de dissimuler leurs crimes et de se dégager de toute responsabilité, les gardiennes de la prison pour femmes de Hunan l’ont rapidement libérée sous caution pour traitement médical, et l’ont renvoyée chez elle, le 19 janvier 2008.

Les agents de divers Bureaux 610 et la police se sont souvent rendus au domicile de Mme Miu pour la harceler. Durant les Jeux Olympiques, les agents de la sécurité intérieure l’ont constamment surveillée. Le 2 décembre 2008, trois personnes de la prison pour femmes de Hunan et trois agents du Bureau 610 Yueyang sont allés la trouver et lui ont dit qu’elle devait passer un contrôle de santé. Leur intention était de la ramener en prison une fois sa santé revenue. Les résultats d’examen étaient les mêmes et ils ont du y renoncer.

Traduit de l’anglais le 8 janvier 2009