(Minghui.org)

Divine Performing Arts (DPA) New York Company a commencé son spectacle de trois jours à la Place des Arts à Montréal dans la soirée du 16 janvier 2009. Malgré un froid de -10 F à l'extérieur, le théâtre rempli à capacité exultait la joie et l'excitation à la vue du monde merveilleux de la DPA. Admirablement dépeint par la compagnie basée à New York, la culture divine de 5.000 ans de la Chine a fait sensation dans la ville des arts du Canada.


Un public fasciné lors de la première représentation à Montréal.

Un couple d’artiste : Un spectacle splendide

Pour le couple Steinwold, composé d’un musicien et d’une ballerine, le spectacle du 16 janvier de Divine Performing Arts à la Place des Arts de Montréal fut une soirée mémorable.


Le pianiste Steve Steinwol et son épouse Brigitte Steinwold, une ballerine

«C’était un très beau spectacle», a dit M. Steinwold en ajoutant que les présentateurs ont de quoi à être fiers.

«C’était un très, très beau spectacle», a renchéri Mme Steinwold. «Très discipliné, très gracieux, de superbes danseurs... d’excellents danseurs. [...] Merveilleux, merveilleux, très bien préparé.»

Mme Steinwold a noté que la danse classique chinoise est totalement différente du ballet et elle a remarqué que les danseurs étaient très disciplinés et qu’ils avaient pratiqué très fort.

«Des heures de pratique. Des heures de répétition», a ajouté M. Steinwold, qui a assisté à plusieurs interprétations de danse au fil des ans en suivant le travail de son épouse.

«Discipline et travail assidu», ont-ils affirmé en chœur.

Mme Steinwold a dit que c’était la très grande concentration des danseurs qui l’avait le plus impressionnée.

«Vous pouviez le ressentir chez chacun d’eux.»

M. Steinwold mentionne que ce qui l'a marqué le plus c'est la différence dans les positions des bras entre la danse classique chinoise et la danse européenne. «Si vous observez les bras, comparés à la danse classique de France ou de Russie auxquelles nous sommes habitués, ils sont très, très souples, très délicats. Splendide, très spécial... De voir ce genre de danse, c’est vraiment superbe. Les costumes, l'éclairage, le son; tout est spectaculaire. Et les musiciens, le chant... Le ténor était fabuleux et la soprano, et le baryton, j’entends rarement un baryton.»

«La pianiste aussi», a ajouté Mme Steinwold. «Ils étaient tous excellents. Excellent, excellent. C’était un spectacle magnifique. »

L’ex-ballerine mentionne qu’elle a particulièrement apprécié les costumes colorés. « Ils sont splendides, vraiment superbes a-t-elle dit. Ils sont vraiment magnifiques, vraiment magnifiques.

«Le concepteur des costumes doit avoir de l’expérience en danse parce qu’il faut pouvoir danser dans ces costumes... [Ce n'est pas] facile de concevoir des costumes pour la danse», fait remarquer M. Steinwold, ajoutant que des costumes mal conçus pourraient restreindre les mouvements des danseurs.

Il a dit qu’il était impressionne de voir que les costumes accompagnaient si bien les danses et qu’il a particulièrement aime la danse des rubans.

Mme Steinwold a dit «Je suis certaine qu’ils répètent. Plusieurs répétitions avec les costumes pour s’assurer qu’ils ne trébuchent pas dans leurs costumes. Ils n’ont pas trébuché.»

Elle a ajouté qu’elle ne savait pas que la danse traditionnelle chinoise comportait le genre de sauts et de culbutes normalement associés à la gymnastique.

De tels mouvements furent empruntés à la danse chinoise pour être ensuite incorporés à la gymnastique.

«Ça ne vient pas de la gymnastique, ça vient de la danse, voici quelque chose que j’ai appris.»

Elle a aussi apprécié les chorégraphies.

«C’est merveilleux, les chorégraphies pour la musique sont fabuleuses, c’est fabuleux. Le Phénix était très beau. Tout était très beau.»

Depuis des millénaires, on estime que le phénix est sacré et qu'il est le roi de tous les oiseaux. Les danseuses, avec leurs longues robes fluides dans le numéro le Phénix mystique, expriment la grandeur avec leurs mouvements de bras distincts et leurs petits pas légers et rapides.

«J’ai aimé le tableau avec les baguettes», ajoute-t-elle.

Ce numéro, Baguettes mongoles, montre la vivacité de la danse ethnique de l'arrière-pays de la Chine avec l'utilisation toute particulière des baguettes par les femmes de la Mongolie. Le charme des plaines de cette région reflète la convivialité des danseurs qui utilisent des poignées de baguettes chinoises pour accueillir leurs invités.

Mme Steinwold souligne qu’elle a aussi apprécié la variété dans les danses et comment la danse classique chinoise utilise une grande variété d’accessoires.

«Toute la production était très, très professionnelle», selon M. Steinwold. «Je comprends pourquoi c’est un billet à 200 $», dit-il en ajoutant qu’il avait acheté certains des meilleurs sièges disponibles.

«Ça en a vraiment valu la peine... C'est très dispendieux de monter une telle production, beaucoup d’argent. Et nous allons aller voir leur site Internet, nous allons en apprendre davantage sur eux, au sujet de la compagnie.»

En tant que musicien, il a aussi commenté sur son instrument favori dans le spectacle, le violon à deux cordes chinois, l’erhu. «Absolument magnifique.»

Mrs. Steinwold said she also enjoyed the variety of dance and how classical Chinese dance makes use of a variety of props.

"It reinforced what I knew already about the Chinese culture, is that they're very disciplined in whatever they do."

"The whole production was just very, very professional," said Mr. Steinwold. "I understand why it's $200 a ticket," he said, adding that he had bought some of the best tickets in the house.

"It was well worth it....It costs a lot of money to do a production like that, lots of money. And we're going to go on their website, we're going to find out more about them, about the company."

As a musician, he also commented on one of his favorite musical elements of the show -- China's two-stringed violin, the erhu. "Absolutely beautiful," he said.

Un couturier de réputation internationale: C’était un ravissement

MONTREAL -- «Sublime» serait le mot qui décrirait le mieux le spectacle de la compagnie Divine Performing Arts de passage à Montréal selon un couturier de réputation internationale interviewé lors de la première au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, le vendredi 16 janvier.

M. Joseph, un couturier d’origine haïtienne bien connu sur la scène internationale avant de venir au Canada, a travaille avec les plus grands noms et a aussi conçu pour la scène. Il a travaille a travers le monde et travaille maintenant sur sa propre ligne qui est disponible dans les principales villes de la mode. Il a également collabore étroitement avec le couturier et directeur bien connu, Thierry Mugler.

Parlant en français, M. Joseph a établit un parallèle de couleurs entre la culture chinoise et celle d’Haïti.

Il a dit « En Haïti, les couleurs sont vibrantes » en notant les couleurs éclatantes des costumes des danseurs de la Divine Performing Arts.

«Déjà en Haïti, les couleurs sont assez vives. Tandis que là, il y avait beaucoup de dégradés, la soie aussi prend très bien la teinture. Tandis qu’en Haïti, ce serait plus du coton. Ce n’est pas la même chose. Il y a ce côté de raffinement, l’exigence de la perfection dans tout… je ne veux pas dire qu’il n’y en a pas en Haïti, mais je pense que les Chinois visent vraiment la perfection.»

«D’abord, c’était un ravissement. C’était apaisant, il n’y a pas d’agressivité, c’était vraiment très reposant», fait remarquer le couturier.

«Ce que j’ai aimé le plus, c’était la danse « Accueillir le printemps », ces dégradés de vert, ce rose fuchsia pour les éventails qui, quand on les fermait, devenaient des fleurs, le fond et tout le décor, c’est vraiment ce numéro qui m’a emporté!», précise Helmer quant à une danse en seconde partie du spectacle.

«C’était très inspirant! Il y a cette envolée de soie et de broderie… on aurait eu envie d’y poser la main… En général, la broderie, ça alourdit le vêtement, tandis que là, la soie a su garder sa fluidité, c’était vraiment extraordinaire! Je pense que je suis un peu jaloux des costumiers qui ont eu la chance de travailler sur le spectacle», avoue Helmer.




M. Joseph, un couturier de réputation internationale

Traduit de l’anglais au Canada le 20 janvier 2009