(Minghui.org)

Récemment j’ai réalisé que j’avais l’attachement à me protéger, à avoir peur d’être blessé. Ces attachements m’ont poussé à abandonner le projet dont je pensais pourtant qu’il était en accord avec la Loi. Certains pratiquants n’étaient pas d’accord et d’autres s’y opposaient carrément. Ce désaccord a profondément affecté le travail de la rectification par la Loi.

Après avoir étudié les derniers jingwens [écrits] de Maître, j’ai compris que souvent quand les pratiquants ont des opinions différentes sur les projets de rectification par la Loi, le désaccord n’est pas fait pour nous faire abandonner ces projets, mais pour nous aider à abandonner la peur d’être critiqués, pour cultiver la compassion et la tolérance et purifier nos esprits pour pouvoir bien faire le travail de la rectification par la Loi. Si les pratiquants ont exprimé différentes opinions, nous devons regarder en nous. Si l’on voit que l’on a fait des erreurs, il faut les corriger. Si l’on voit que l’on a raison, il faut continuer à bien travailler. Quand j’ai partagé ma compréhension avec d’autres pratiquants, ils m’ont encouragé à l’écrire et résumer les expériences et leçons que j’avais tirées, afin que nous puissions nous améliorer en tant que groupe. Je ne critique personne en particulier ici ; je veux juste expliquer les choses. Afin de sauver des êtres et coopérer plus efficacement les uns avec les autres, regardons en nous pour former un corps plus harmonieux et invincible.

Lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008, deux pratiquants de notre région ont été arrêtés et jugés de manière illégale. Nos coordinateurs ont mobilisé un groupe pour faire libérer ces pratiquants. Nous avons traqué et dénoncé la persécution et largement distribué des documents de clarification de la vérité, ce qui a beaucoup effrayé les autorités. En même temps nous avons encouragé les pratiquants à renforcer leurs émissions de pensées droites et à en émettre près des lieux où se trouvent les autorités. Nos coordinateurs n’étaient pas d’accord sur l’idée d’avoir un avocat pour défendre les deux pratiquants arrêtés. La famille des pratiquants, qui pratique aussi, a pris un avocat et a bien réussi à clarifier la vérité. Finalement, les deux pratiquants ont quand même été condamnés respectivement à six et cinq mois de prison. Quand nous avons entendu la nouvelle, certains coordinateurs ont critiqué le fait d’avoir pris un avocat. Cette critique a eu un impact très négatif sur les pratiquants qui coordonnaient les opérations de libération.

En mars 2009, quand un autre pratiquant a été arrêté, certains d’entre nous ont suggéré que la famille du pratiquant demande sa libération, mais certains coordinateurs étaient opposés à cette suggestion, en disant que : « Si même les pratiquants ne réussissent pas à faire libérer les pratiquants arrêtés, alors comment la famille pourrait-elle y arriver ? » Les autres coordinateurs n’ont pas exprimé leur opinion. A l’époque j’ai pensé : « Est-ce parce que nous avions la pensée impure de nous reposer sur des gens ordinaires quand nous avons demandé à la famille de le faire libérer ? » J’avais aussi peur de créer des conflits si j’insistais trop pour le faire sans avoir de consensus parmi les pratiquants. Pour maintenir une paix apparente et nous protéger, les opérations de libération ont été retardées à plusieurs reprises, jusqu’à ce que nous finissions par manquer le meilleur moment pour le faire, à savoir les deux premiers mois. Les tentatives pour faire libérer ce pratiquant sont devenues une initiative passive. Après j’ai compris que Maître nous demande d’adopter une forme de cultivation qui se conforme au maximum à la société humaine ordinaire. Si les pratiquants ont été arrêtés illégalement, leur famille doit demander leur libération. C’est l’exigence de la Loi pour les gens ordinaires. Si la famille n’y parvient pas, on doit leur clarifier la vérité et les aider à trouver la force de le faire et les aider dans cette tribulation. Donc il n’y a rien de mal à demander à la famille de faire libérer les pratiquants arrêtés, tant que notre esprit est pur. Si l’on ne parvient pas à bien coordonner tous les pratiquants dans cette tentative de libération, il faut commencer à une petite échelle, au lieu de retarder les opérations.

Sur la question de prendre ou non un avocat, certains coordinateurs considéraient que prendre un avocat, c’est se conformer aux arrangements des forces anciennes et donc il ne faut pas le faire. La famille des pratiquants arrêtés (également des pratiquants) n’étaient pas non plus très clairs sur l’exigence de la Loi pour cette question particulière. J’ai pensé qu’il fallait lancer les opérations de libération quelle que soit la forme qu’elles prendraient, tant que nos initiatives contribuaient à sauver les êtres. La dernière fois que nous avons engagé un avocat, nous étions parvenus à un excellent résultat en clarifiant la vérité. J’ai pensé qu’il n’y avait rien de mal à cela, parce que nous avions l’esprit pur et ne nous sommes pas reposés sur les autres. Bien que j’avais cette pensée, j’avais peur de prendre la parole, parce que je ne voulais pas être critiqué. En raison de ma peur d’être blessé et de mon attachement à me protéger, je n’ai pas pris la bonne décision et j’ai retardé le projet.

Le pratiquant qui avait été arrêté en mars a été jugé deux fois. Nous ne connaissions pas les détails et avons manqué l’opportunité de dénoncer la perversité dans notre région. Nous n’avions pas de nouvelles du pratiquant arrêté et nos initiatives, pour le faire libérer, étaient très passives. La famille du pratiquant a également perdu confiance. Après avoir étudié « l’Enseignement de la Loi donné à la conférence de Loi marquant l’anniversaire des dix ans de la création du site Internet Minghui, » nous avons réalisé que nous avions fait une grave erreur.

Je travaille pour dénoncer la perversité dans notre région et compiler les documents de clarification de la vérité et les dépliants. Dans le cadre de ce travail, je suis sous la pression des autres pratiquants. Un jour j’ai arrêté ce travail de compilation en raison des critiques d’un pratiquant. J’ai pensé : « Ce pratiquant aussi peut bien écrire. Cela n’a pas d’importance qui fait le travail. Si tu peux le faire, fais-le ! Je suis là si tu as besoin. » Ce pratiquant a compilé quelques brochures et les a envoyées au site Minghui/Clartés et Sagesse, qui les a rejetées. Donc la production de dépliants locaux pour clarifier la vérité a été retardée de deux mois. Par la suite un pratiquant m’a dit que les autorités étaient à la recherche du pratiquant qui avait compilé nos documents locaux et avaient demandé au public de dénoncer tout dépliant trouvé. J’ai pensé au fait que, quand je travaillais sur les dépliants, les autorités ne me recherchaient pas. Mais quand j’ai arrêté un moment, ils ont commencé à me chercher. Etait-ce pour me dire de continuer à faire ce travail ? J’ai partagé ma compréhension avec une pratiquante et elle pensait, aussi, que je devais continuer. Alors j’ai recommencé et depuis je n’ai pas arrêté.

Après avoir étudié la conférence de Maître « Enseignement de la Loi donné à la conférence de Loi marquant l’anniversaire des dix ans de la création du site Internet Minghui, » je me suis senti gratifié en pensant que j’avais eu raison. En compilant des documents pour clarifier la vérité, mes plus grands encouragements sont venus des sites Minghui et bien sûr de Maître. Le site Minghui a publié à chaque fois mes documents à temps. C’était très encourageant.

Je pense aussi que certains pratiquants dans notre région ont encore une mauvaise compréhension sur le fait de dénoncer la persécution du Falun Gong. Ils n’arrivent pas à considérer la persécution avec des pensées droites et pensent que le fait de dénoncer largement la persécution risque d’effrayer le public et de faire que les gens auront peur d’apprendre la vérité sur le Falun Gong. Ces pratiquants ne veulent pas non plus dénoncer le trafic d’organes par le PCC. Ils ne veulent travailler que sur des projets qui montrent le bien fondé du Falun Dafa. Je pense que c’est une mauvaise compréhension.

Maître a dit dans « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York » :

« Un disciple : Les efforts des disciples de Dafa à New York ont beaucoup changé la situation, beaucoup de gens ont été très touchés en voyant nos expositions anti-torture. Mais de plus en plus d’Occidentaux nous ont dit qu’ils ont vu trop de ces horribles images, cela leur a fait perdre leur sympathie envers nous. Maître, pourriez-vous nous éclairer là-dessus ?

Le Maître : Peut-être qu'ils disent que les expositions anti-torture que vous avez faites pour clarifier la vérité sont trop choquantes, mais je vous dis que votre action est positive, l'énergie est droite et compatissante, alors cela ne va absolument pas choquer les gens d'une quelconque façon négative. Au contraire, l'inconfort que certaines personnes peuvent ressentir doit avoir été causé par les mauvaises pensées dans leur esprit. L'image de Jésus crucifié, les mains et les pieds cloués sur la croix et ensanglantés n'est-elle pas affichée partout ? Les gens ne voient-ils pas cette image depuis des centaines voire des milliers d'années ? Le problème n’est donc pas dans les images elles-mêmes. Les disciples de Dafa n’ont-ils pas subi de semblables épreuves démoniaques dans cette persécution ? Vous n'êtes pas en train d'essayer d'utiliser l'art pour représenter des actes pervers, vous êtes en train de sauver les êtres. »

[…]

« En réalité, le plus important est que nous ayons les idées claires nous-mêmes. Nous devons savoir que la raison est de notre côté, nous ne devons pas agir avec timidité ou hésitation. Vous ne voyez pas que vous êtes une vie avançant sur le chemin de la divinité. (Applaudissements) Vous êtes donc différents des gens ordinaires et vous ne devez pas être affectés par eux. »

Les pratiquants à l’étranger ont énormément travaillé et travaillé dur pour dénoncer la persécution, des expositions sur la torture aux mises en scènes des méthodes de tortures. En contraste, certains pratiquants en Chine qui ont beaucoup souffert de la persécution préfèrent ne pas dénoncer à grande échelle cette persécution perverse. Voulez vous cacher les crimes du PCC pour lui ? Le Falun Dafa est bon. Les pratiquants de Falun Dafa sont des personnes de bien. Le Parti communiste chinois (PCC) persécute violemment les pratiquants de Falun Dafa. Dénoncer cette persécution, c’est dénoncer la nature perverse du PCC. C’est seulement en dénonçant la persécution que l’on peut aider les gens à voir le PCC pour ce qu’il est. Ceci est normal et logique. Je considère que chaque pensée des pratiquants influence les êtres autour de nous. Si nous avons de fortes pensées droites, elles vont changer les gens ordinaires. Les gens changent avec nous. Nous devons dénoncer le mal et montrer la grandeur de Falun Dafa en même temps. C’est seulement alors que l’on peut aider les gens à voir que le Falun Dafa est bon et que le PCC est mauvais.

Traduit en France de l'anglais