Réflexions après la lecture d’une lettre personnelle d’un agent corrompu du PCC

(Minghui.org)

Ecrit par Lu Zhen

Vers la fin de l’année dernière, une lettre personnelle de Xu Qiyao, un fonctionnaire corrompu du Parti communiste chinois (PCC) a commencé à circuler largement sur Internet. Xu Qiyao est l’ancien chef du Département de construction de la province de Jiangsu. Il a fait l’objet d’une enquête dans le cadre d’une lutte de pouvoir. Selon l’enquête, le montant des pots de vin qu’il a reçu et des autres formes de crimes financiers [auxquels il a participé] s’élève à plus de 20 000 000 yuans et il entretient des dizaines de maîtresses. Bien que les chiffres rapportés par le PCC peuvent être exagérés ou sous évalués selon ses besoins, ces chiffres reflètent un certain degré de réalité. Je voudrais discuter des questions soulevées dans cette lettre. Dans sa lettre, Xu Qiyao a donné à son fils, qui prévoit de s’investir dans la politique, les conseils suivants:

"Ne recherches pas la vérité. Ne t’enquiers pas de la vérité. Laisses les intellectuels faire ce genre de choses. Ça fait partie de leur travail. Tu dois bien mémoriser cette croyance : c’est correct si c’est dans ton intérêt. Si tu ne peux vraiment pas dire si c’est dans ton intérêt, tu peux simplifier comme ceci: c’est correct si le chef de niveau supérieur le recommande."

"Tu ne dois pas seulement apprendre comment mentir, mais tu dois aussi faire du mensonge une habitude. Non, que mentir devienne ton travail au point que même toi tu y crois. La prostitution est très similaire à la profession de servir comme fonctionnaire, la seule différence est que quand tu sers comme fonctionnaire, tu utilises ta bouche pour trahir. Souviens-toi que quand tu sers comme fonctionnaire, ta bouche n’appartient pas seulement à toi. Tu dois dire certaines choses basées sur les besoins des autres."

"Tu dois avoir un diplôme, mais tu n’as pas besoin d’avoir de connaissances. Si tu as un vrai savoir, il te nuira. Tu vas penser indépendamment si tu as des connaissances. Mais penser de façon indépendante est le grand tabou en politique. Bien que les dirigeants aient aujourd'hui tous des titres comme "maître" ou " docteur" ce sont des faux. Certaines personnes postulent pour un poste au gouvernement juste après avoir obtenu leur diplôme de doctorat et ils essayent de se frayer un chemin en politique. Ces gens n'ont jamais voulu s’orienter dans la voie universitaire dès le début de leurs études. Ils n’ont certainement rien appris et n’ont pas acquis de compétence. Rappelles toi qu’une personne véritablement éduquée ne pourra certainement pas être un fonctionnaire."

"Quel est le but d’être un fonctionnaire? Il s’agit d’intérêt personnel. Tu dois saisir toutes sortes d’avantages et le faire sans relâche. Saisir toutes sortes d’avantages doit être ton seul but en étant fonctionnaire. Tes supérieurs te donnent une promotion parce que tu peux leur apporter des gains. Tes subordonnés t’obéissent parce que tu peux faire de même pour eux. Tes collègues et tes amis s’occupent de toi pour la même raison! Tu ne gardes pas ce gain pour toi car tu peux le donner à quelqu’un d’autre. Rappelles toi que dès que tu n'es plus clair sur le but final de tirer profit de tout ce que tu peux, tu n’es pas loin de l’échec."

Xu Qiyao poursuivait en disant à son fils qu’il devait apprendre comment créer de bonnes relations et comment satisfaire ses supérieurs, etc.

J’ai beaucoup réfléchi à cette lettre. Elle décrit de façon incisive, certaines caractéristiques collectives des fonctionnaires du PCC dont le principal objectif est de s’enrichir eux et les gens autour d’eux grâce aux mensonges, à la tromperie et par tous les moyens nécessaires.

En novembre 2004, The Epoch Times a publié les Neuf commentaires sur le Parti communiste qui ont permis d’exposer la vraie nature du PCC. La lettre de Xu Qiyao à son fils est une autre image de l’ampleur de la dégradation du PCC. Il a propagé des illusions comme étant la "vérité" et les considère comme les "principes fondamentaux" pour être un fonctionnaire. Xu Qiyao a dit à son fils spécifiquement qu’il devait apprendre à mentir et prendre la poursuite de ses intérêts personnels comme le but ultime d'être un fonctionnaire.

J’ai aussi pensé à la persécution cruelle du Falun Gong qui continue depuis le 20 juillet 1999. Pendant la persécution, le PCC a de nouveau montré ce qu’il était. Quand les pratiquants de Falun Gong ont parlé aux gens du principe que "le bien est récompensé par le bien et que le mal engendre une rétribution" ceux qui suivaient le PCC ont répondu: "Le PCC me donne de l’argent, je vais donc lui vendre ma vie et mes principes." La réalité c’est que la persécution contre le Falun Gong n’a pas été lancée parce que le Falun Gong est comme ceci ou cela comme le gouvernement chinois l’a accusé. Fondamentalement, le PCC voit les principes du Falun Gong de Vérité, Compassion, Tolérance comme une menace pour les principes qui lui sont chers. La lettre de l’agent du PCC n’est qu’un aperçu de l’état d’esprit collectif du PCC. Il a donné naissance à une culture de corruption, considérant l’intérêt personnel comme la seule chose qui compte. Cela a rendu possible les séries de mouvements politiques brutaux et leurs séquelles tragiques.