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La vie de M. Dai Xianming au cours des dix dernières années de persécution

Nom : Dai Xianming (代先明)
Sexe : Masculin
Age : 57 ans
Adresse : Yangguang Garden C7 - 2, Apt. 3-4, ville de Yongchuan , Chongqing
Activité : inconnue
Date d’arrestation la plus récente : 13 mars 2005
Lieu de détention le plus récent : prison de la ville de Yongchuan (永川监狱)
Ville : Chongqing
Persécutions subies : torture, abus sexuel, lavage de cerveau, fouille du domicile, détention

Depuis 1999, M. Dai Xianming est harcelé répétitivement par le bureau 610 de la ville de Yongchuan ainsi que par le poste de police de Xidajie pour pratiquer le Falun Dafa. Afin d’échapper à la persécution, il doit fuir de sa maison. Malheureusement, la persécution continue et en mars 2005, il est arrêté à son appartement dans la ville de Rongchang par le bureau 610 de Rongchang. Après avoir été torturé, il a été condamné à quatre ans et demi de prison. Il continue à souffrir dans la prison de Yongchuan.

M. Dai, né le 7 mars 1952, était un villageois du groupe villageois de Pudugjiao du village de Yongqing, ville de Yongchan, Chongqing. Il était en mauvais état de santé. Il faisait des affaires risquées, il buvait et il fumait. Du fait qu’il était violent, son mariage a presque été rompu. En septembre 1997, il a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Sa santé s’est améliorée. Il a arrêté de jouer, de boire et de fumer et sa vie de famille est devenue harmonieuse.

Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Dafa, le 22 juillet 1999, M. Dai a été arrêté quatre fois entre 2000 et 2002.

Au cours du premier semestre de l’année 2000, les officiers du poste de police de Xidajie l’ont détenu plus d’un mois dans un centre de réhabilitation pour drogués et ils lui ont extorqué 290 yuans en liquide.

En octobre 2000, les agents du bureau 610 et les officiers du poste de police de Xidajie ont arrêté M. Dai alors qu’il mangeait chez un membre de sa famille, ils l’ont détenu dans un centre de rééducation pendant plus d’un mois, et ils lui ont extorqué plus de 500 yuans.

En octobre 2001, les officiers du poste de police de Xidajie ont trompé M. Dai en lui disant qu’ils voulaient avoir « une conversation » avec lui. Une fois qu’il est arrivé pour l’entretien, ils l’ont enfermé dans le centre de rééducation à l’usine de Yonghong. Il a finalement été relâché après que son père ait écrit une déclaration de garantie en son nom et qu’il ait payé un dépôt de garantie d’un montant de 300 yuans.

Le 20 janvier, les officiers du poste de police de Xidajie ont arrêté M. Dai alors qu’il était en train de prendre son dîner et ils l’ont détenu durant cinq jours.

Les membres de sa famille et ses amis ont été détenus et abusés pour avoir parlé avec lui. Un jour, alors que les officiers ne l’ont pas trouvé chez lui, ils ont commencé à le chercher au domicile des membres de sa famille et de ses amis et ils ont arrêté tous ceux qui essayaient de le défendre. Les chefs du bureau 610 de Yongchuan Liu Shengiun et Deng Guangqi ainsi que d’autres officiers savaient que ces gens n’étaient pas des pratiquants et ils savaient qu’ils ne connaissaient pas l’endroit où se trouvait M. Dai, mais tout de même ils les ont arrêtés, ils leur ont fait outrage et ils leur ont extorqué de l’argent. Sa nièce, Yao Rong, est la plus aisée des membres de sa famille. C’est elle qui a été emprisonnée pendant la plus longue période et qui a subi les pires abus, comme « Porter une épée dans le dos ». Elle a été relâchée après qu’on lui ait extorqué près de 20 000 yuans.

Après cet incident, M. Dai a quitté sa maison et a tenté d’éviter davantage de persécution pour lui-même ainsi que pour sa famille.

Le 13 mars 2005, il a été arrêté à son appartement temporaire dans la ville de Rongchang par les agents du bureau 610 de la ville de Rongchang et la police locale. Sans autorisation [mandat de perquisition], ils ont fouillé son appartement et ils lui ont pris son imprimante, de l’argent liquide et d’autres biens. Ils l’ont torturé dans un endroit clandestin pendant deux jours, puis ensuite ils l’ont emprisonné au Centre de détention de Rongchang. Son visage, ses bras et ses jambes étaient très gonflés après deux jours de torture.

Au centre de détention, les gardes ont donné l’ordre aux leaders des détenus d’ « admettre » M. Dai- chaque prisonnier dans la cellule ont frappé M. Dai l’un après l’autre aussi fort que possible. Il y avait 13 prisonniers dans la cellule. Ils lui ont donné d’abord le traitement de « porter la mère ». Deux prisonniers, les plus forts, se tenu debout sur les côtés de M. Dai, ils ont écrasé son dos contre un mur et l’ont plié à un angle de quatre-vingt dix degrés. Ensuite les autres lui ont sauté dessus et lui ont frappé son dos recourbé avec les coudes. Après cela, ils lui font subir « les pépites de poulet épicé »(1) « faire marcher l’avion en arrière » (2), etc. Touts ces formes de tortures physiques ont été instiguées par les gardes.

La division de sécurité domestique de Rongchang a interrogé souvent M. Dai au centre de détention. Ils ont retenu son argent, plus de 1000 yuans. M. Dai a réclamé son argent au cours de chaque session d’interrogatoire. Ils ont transféré finalement 100 yuans sur son compte de détention, mais ne l’ont pas autorisé à passer un seul coup de téléphone, ni à envoyer du courrier, ni de demander aux autres de faire passer des messages. Les officiers n’ont rien obtenu des interrogatoires, mais ils l’ont condamné à quatre ans et demi de prison et ils l’ont fait emprisonné dans la prison de la ville de Yongchuan.

En prison, les pratiquants étaient étroitement surveillés par les quatre prisonniers les plus abusifs. Ils suivaient chaque mouvement des pratiquants, même quant il utilisait les toilettes ou qu’il dormait. Les pratiquants n’étaient pas autorisés à parler aux autres, à regarder autour d’eux, à se promener, à s’asseoir. Ils devaient demander la permission avant de faire quoi que ce soit. Les coups et les isolements solitaires sont les faits courants.

Les surveillants ont abusé des pratiquants à volonté. Si le soleil était très chaud, ils ordonnaient aux pratiquants de courir ou de marcher comme un canard ou de se tenir debout sur le sol pendant qu’ils regardaient à l’ombre et que les gardes regardaient à l’intérieur dans des pièces climatisées.

Ils ont torturé les pratiquants qui refusaient de se « transformer », les assaillaient de coups, les suspendaient en l’air, les soumettaient à la privation de sommeil ainsi qu’à la privation de nourriture, les empêchaient de se rendre à la salle de bain pendant de longues périodes, et les privaient des visites de la famille. Le pire et le plus abominable a été l’abus sexuel. Les vêtements des victimes étaient déchirés, le haut du corps était attaché à un lit, et les chevilles étaient maintenues séparées de force et chaque pied était attaché à l’extérieur du lit. Alors les prisonniers recevaient l’ordre de sodomiser la victime.

Index:

(1) « Les pépites de poulet épicé »- Le pratiquant est force à s’allonger sur le sol. Les prisonniers font ensuite des sauts en l’air et atterrissent sur les cuisses des pratiquant avec un pied.

(2) « Faire marcher l’avion en arrière ». Cette torture exige que les pratiquants soient penchés vers l’avant en gardant les jambes tendues. Ensuite, en ayant les pieds joints, les bras sont élevés au maximum, les mains contre le mur. Si les pratiquants ne peuvent pas supporter la position, les prisonniers dans les cellules et des tortionnaires désignés se liguent pour les battre. Alors qu’ils sont enchaînés de cette façon, les gardiens utilisent souvent des matraques électriques, des tubes en plastique et des bâtons « à dents de loup » pour battre les pratiquants. Les insultes et les coups donnés aux pratiquantes sous souvent encore plus brutaux. Voir les illustrations sur :