Réflexions une fois devenu sans abri

(Minghui.org)

De la sixième conférence Internet d’échange d’Expériences pour les pratiquants en Chine

Vers la fin de juin 2009, des policiers ont fouillé ma maison alors que j’étais à l’extérieur. J’y imprimais aussi du matériel de clarification. Ils ont confisqué mon ordinateur, mon imprimante au laser, des disques et d’autre matériel d’impression et ils ont aussi pris mes livres de Dafa, une photo du fondateur de Falun Dafa, Li Hongzhi, un lecteur MP3 et un lecteur de cassette. Quand je suis revenu, j’ai trouvé ma demeure saccagée, j’ai décidé d’envoyer les pensées droites toute la nuit et j’ai ensuite quitté à 5 h du matin pour éviter l’arrestation. J’ai envoyé les pensées droites et j’ai demandé au Maître de me donner de la force. J’ai vu une voiture de police stationnée près de la barrière principale et le gardien de notre édifice qui était en train de discuter avec plusieurs policiers. J’ai seulement eu une pensée, que je suis le plus droit et que je n’ai pas peur de la police ! J’ai marché à l’extérieur de l’édifice et j’ai marché tout droit à côté d’eux vers la barrière principale. Un taxi a roulé tranquillement et s’est arrêté juste à côté de moi. Je me suis précipité à l’intérieur et il est parti. Je suis arrivé dans une autre ville à 8 heures du matin, mais sans aucune pièce d’identité, où pouvais-je aller ? J’étais maintenant devenu un sans abri pour éviter d’autres persécutions.

C’était à l’approche du 1er juillet, l’anniversaire du Parti communiste chinois (PCC), une date sensible pour le PCC et ils étaient très nerveux. Ils ont engagé un groupe de personnes sans emploi pour être de garde jour et nuit dans tous les édifices résidentiels. La responsabilité de ces gens était « d’attraper les voleurs et d’attraper les pratiquants de Falun Gong, » mais plusieurs d’entre eux étaient eux-mêmes des voleurs et des canailles. Je n’avais d’autre choix que de rester chez des parents ou de bons amis. Je restais dans un endroit pour quelques jours et ensuite j’allais ailleurs. Sur une période d’un mois, en cours de route, j’ai pu voir clairement la peur que les gens avait du PCC, puisque certaines personnes ne m’ont pas laissé rester chez eux. J’ai essayé de clarifier la vérité peu importe où j’allais et j’ai pu aider deux familles à comprendre la vérité au sujet de Falun Dafa. Durant cette période, trois personnes ont commencé à pratiquer les exercices. Je suis allé plus tard dans une région touristique à la campagne pour essayer de trouver des compagnons de pratique et faire les trois choses qu’un pratiquant devrait faire. J’ai pu m’organiser pour louer un endroit avec la famille d’un fermier. Au moment d’écrire cet article cela fait 70 jours que je suis sans-abri mais je continue toujours à étudier et mémoriser le Fa. Sur des réflexions douloureuses j’ai traversé plusieurs tribulations et j’ai appris comment m’éveiller dans le Fa.

1. Leçons apprises lors de la fermeture forcée d’un site de production de matériel

Quand j’ai été relâché d’un centre de détention en 2003, je n’avais pas lu de matériel de Dafa depuis plus de deux ans et n’avais presque pas vu de compagnons de pratique. J’étais aussi surveillé par la police alors j’ai décidé de déménager dans une autre ville où j’ai fait la connaissance d’un autre pratiquant. Je pouvais enfin partager ma compréhension et mon expérience avec d’autres pratiquants et je pouvais lire du matériel de Dafa à nouveau. Jusqu’à sept pratiquants venaient étudier le Fa en groupe mais nous avions encore à voyager de longues distances par autobus pour aller chercher du matériel de Dafa. Quand le Maître a demandé que nous mettions en place des sites de production de matériel un peu partout, je voulais être diligent et le faire. J’ai près de 70 ans et je ne savais même pas comment utiliser un téléphone portable jusqu’à tout récemment. Mais depuis que le Maître nous l’a demandé, j’ai su que je devais le faire.

En mars 2008, j’ai acheté un ordinateur et j’ai demandé à mon petit fils de m’apprendre comment l’utiliser, mais il n’avait pas de patience avec moi. J’ai ensuite demandé à un étudiant de l’université mais il a dit que la technologie des ordinateurs ne serait pas facile à enseigner à des personnes des générations plus âgées. J’ai ensuite trouvé un compagnon de pratique qui avait assez de connaissance des ordinateurs pour m’enseigner. J’ai appris comment me servir d’une souris et peu après j’avais une connexion Internet à haute vitesse mais je ne savais pas comment installer un logiciel. En juin 2008 j’ai fait la connaissance d’un jeune pratiquant d’une autre ville qui m’a aidé à installer le logiciel et qui m’a appris comment utiliser l’Internet et télécharger de l’information sur une clé USB. J’ai ensuite donné cette clé à deux pratiquants pour qu’ils l’impriment. Plus tard, d’autres pratiquants ont aussi eu l’Internet haute vitesse et ne venaient plus me voir pour obtenir de l’information d’Internet. En février 2009, j’ai acheté une imprimante et j’ai trouvé quelqu’un pour m’enseigner à l’utiliser. J’ai ensuite acheté un petit graveur à CD pour aider à produire du matériel afin de répondre à la demande de matériel provenant de notre groupe d’étude de la Loi. Mais après seulement trois mois, ce site de production de matériel s’est arrêté. Je me suis senti très triste.

Après que la police ait fouillé ma demeure j’ai rapidement regardé à l’intérieur et j’ai découvert mon attachement au fanatisme et au paraître. Aussi je n’avais pas porté d’attention à la sécurité ou la cultivation de la parole parce que ma demeure était utilisée pour l’étude de la Loi en groupe et tous les pratiquants prenaient là du matériel pour le distribuer. Nous restions aussi en contact régulièrement les uns avec les autres. En octobre 2008, j’ai clarifié la vérité à la station de la police locale et depuis ils avaient arrêté de me surveiller. Je croyais qu’ils avaient compris la vérité et qu’ils ne me dérangeraient plus jamais mais j’ai réalisé que j’avais négligé de clarifier la vérité aux dames du corridor du rez de chaussé qui jouaient là, au Mahjong, tous les jours. Je n’aimais pas m’associer à elles et donc je n’ai pas essayé de les sauver. Ceci était un grand point faible ! Tous les gens sur la terre sont des membres de la famille du Maître et tous valent la peine d’être sauvés. Les forces anciennes ont pris avantage de mes faiblesses et m’ont persécuté.

Il y a quelques jours un pratiquant du nouvel endroit où je vis m’a donné un numéro de la revue Minghui no # 396. Le premier article que j’ai lu était «Regarder à l’intérieur quand un incident arrive à un site de production de matériel » Ça décrivait trois points qui me concernaient totalement. L’article disait : « Parader et ne pas faire attention à la sécurité sont des éléments important qui causent des problèmes aux sites de production de matériel. Certaines personnes ne peuvent toujours pas s’acquitter des exigences du site Internet Minghui/Clartés et sagesse; des opérations indépendantes, des contacts à sens unique et la cultivation de la parole. Certains sites de production de matériel, spécialement ceux incluant des familles, sont devenus des endroits pour tenir des sessions d’échange d’expérience et sont devenus des centres de rencontre. Même d’autres gens connaissaient de l’information au sujet des sites de production de matériel. Ceci est relié aux pratiquants eux-mêmes et à l’environnement des pratiquants. » Après avoir calmement réfléchi à ces choses, j’ai réalisé qu’un pratiquant ne devrait pas précipiter les choses mais devrait d’abord bien se cultiver et s’améliorer. Ceci a été une grande leçon pour moi !  

2. Cultiver en étant sans abri

J’ai réalisé dans la Loi que les pratiquants de Dafa ne devraient pas avoir à s’améliorer dans la cultivation en étant envoyé aux camps de travaux forcés pour endurer des épreuves et que le Maître n’était pas plus d’accord de laisser les pratiquants se retrouver sans abri. Puisque j’avais chuté dans ma cultivation et que j’étais maintenant sans abri, je savais que je devais me redresser et faire face à la situation que j’avais créée. J’ai cherché les opportunités pour survivre et j’ai pratiqué diligemment. Les moines de l’ancien temps erraient un peu partout non seulement pour endurer des épreuves mais aussi pour rencontrer des êtres avec des relations prédestinées. Alors j’ai considéré ma situation de sans abri errant, comme cultiver dans une situation particulière. Premièrement j’ai fait tous les efforts pour rester calme et gentil, recherchant et trouvant naturellement les gens avec une relation prédestinée. Ensuite j’ai fait ce que je devais faire, leur clarifier la vérité. Après un mois de déplacements, je me suis souvenu du numéro de téléphone d’une pratiquante, alors je l’ai appelée. Elle m’a aidé à contacter un autre pratiquant qui vivait très loin et a dit que je pourrais rester avec eux. Quand je suis arrivé à l’arrêt d’autobus j’ai été accueilli chaleureusement et invité à rester chez eux.

J’avais déjà entendu dire que dans cette région pratiquaient diligemment comme un seul corps. Quand je me suis comparé à eux, j’ai réalisé que j’étais encore loin derrière dans la cultivation. Le Maître a dit :

« Cultiver véritablement Dafa,

Seul cela est important. »

(«Obtenir la Loi » de Hong Yin )

Leurs vies semblaient dédiées à la cultivation pratique, parce que tout ce qui n’appartenait pas à la cultivation était facilement mis de côté. Avec un horaire très serré, ils vivent très simplement et organisent leur temps pour faire les trois choses, ce qui est une chose que je vois rarement. Les pratiquants avec qui je restais ne cuisinaient qu’une seule fois par jour et la nourriture servait pour le dîner (déjeuner) et le souper(dîner) et ne contenait pas de viande. Ils gardaient les choses très simples pour que chaque minute sert à bien faire les trois choses. Ils faisaient les exercices pendant toute la durée, ils envoyaient les pensées droites et après 6 heures ils lisaient Hong Yin et Hong Yin II. Après le déjeuner (petit-déjeuner) ils allaient dehors pour clarifier la vérité. Ils étudiaient diligemment et mémorisaient la Loi, lisaient d’autre matériel de Dafa dans l’après midi et partageaient leur expérience jusqu’à 22 heures. Ils dormaient durant quatre heures seulement et allouaient moins de trois heures par jour aux repas et à leur toilette. Tous le temps restant était utilisé à faire les trois choses.

Ils tenaient aussi des conférences d’échange d’expérience mais pas régulièrement et avaient plus de 80 pratiquants qui y participaient. Les voitures de police patrouillaient les rues toute la journée mais ne pouvaient pas voir les pratiquants faire les choses les plus droites. Il y a quelque temps des grandes banderoles qui diffamaient Dafa sont apparues dans les rues mais après 22 heures tous les poteaux d’affichage avec une bannière avaient les mots « Le PCC est le plus grand culte » collés par-dessus. Les autorités ont dû retirer toutes les bannières eux-mêmes. Quand les banques affichaient un avis disant qu’ils étaient opposés à de l’argent portant des écrits de clarification de la vérité, les pratiquants écrivaient rapidement des lettres de clarification de la vérité aux directeurs des banques.

Par ces actions rapides, j’ai vu la force spirituelle de "Nous parlons de s’élever intégralement, de se sublimer intégralement" (Zhuan Falun, Deuxième Leçon - À propos de l’œil céleste). Que le Maître demande aux pratiquants ! Avec un tel champ d’énergie si formidable comment les forces du mal pouvaient-elles ne pas se désintégrer et l’environnement devenir libre d’interférences ?

J’ai senti que les pratiquants avec qui je vivais se sentaient responsable pour moi et prenaient soin de moi strictement en accord avec les standards d’un pratiquant à propos de tout. Si mes mots et mes actions n’étaient pas selon la Loi, j’étais immédiatement corrigé. Quand je disais des mots qui contenaient des notions de gens ordinaires, tel que « rhume » ou « mal de tête » on me corrigeait sur mes mots et mes pensées. Mes mouvements d’exercice inappropriés étaient aussi corrigés. Durant les dernières dix minutes de la méditation assise, mes mains bougeaient à cause de la douleur dans mes jambes mais le pratiquant a dit : « Tes mains jointes tiennent le Falun, pourquoi bouges-tu ainsi ? » On me corrigeait même quand ma posture debout, de marche, assise ou étendue n’était pas celle d’un pratiquant. Quand j’étais juste arrivé chez elle, j’avais l’habitude de dormir un peu après avoir envoyé les pensées droites à 6 heures, mais ce n’était plus permis. Je devais me lever et lire Hong Yin et je ne pouvais dormir à nouveau qu’après 22 heures. Quand nous étudions le Fa, nous tenions le livre de Dafa de façon solennelle et notre dos devait être droit. Cette pratiquante avait transcrit Zhuan Falun trois fois sans aucune marque noire sur le papier. Elle avait plus de cinquante ans mais semblait en avoir quarante et avait enduré beaucoup d’épreuves durant sa cultivation. Peu importe si elle allait dans une grande ville ou dans un village à la campagne, marchant ou en voiture, elle pouvait toujours trouver une façon de parler de la vérité de Dafa, distribuer du matériel de clarification de la vérité, installer des bannières et quand nous rencontrions des gens, elle me demandait de clarifier la vérité en premier pour qu’elle puisse m’aider à corriger mes actions et à m’améliorer.

Comme mon environnement de cultivation était devenu plus strict, je suis devenu anxieux et mon Xinxing ne pouvait pas s’améliorer. J’ai perdu du poids et je mangeais très peu et j’ai commencé à faire de la fièvre et à avoir des maux de tête. La pratiquante était très inquiète à mon sujet et elle a cuisiné des gâteaux frits à la poêle et du canard pour moi. Néanmoins, nous en avons mangé très peu. Mes compagnons de pratique disaient : « Un pratiquant ne mange pas ceci et cela. Ta fièvre et ton mal de tête ne sont pas des maladies. » Je suis devenu conscient que le Maître avait fait un arrangement pour qu’elle m’aide à m’améliorer mais je ne pouvais toujours pas endurer la souffrance correctement. Quand j’ai appris que son fils venait pour vendre la propriété, j’ai pensé qu’il était temps pour moi de partir et trouver un endroit pour étudier calmement le Fa et penser à ma cultivation. Le Maître a dit :

Être rationnel et réveillé

 Se reposer un peu, réfléchir sur soi-même, ajouter la pensée droite
Analyser clairement les insuffisances, avancer de nouveau diligemment

Le 4 septembre 2003 de Hong Yin II

Ainsi, je suis allé dans une autre ville, j’ai loué une chambre et j’ai temporairement mis fin à ce segment d’une expérience de cultivation inoubliable.

Finalement, je voudrais mentionner un problème que j’ai eu dans ma compréhension et mon éveil dans la Loi. Le Maître m’a donné un signe d’immédiatement transcrire l’article « Dao Fa (Parler de la Loi) » Comment je trouve le côté de nature originelle pour rectifier le Fa ? Comment est-ce que je vois les tribulations en utilisant ma nature originelle ? Je ne pouvais pas bien comprendre ça avant et c’est pourquoi je ne pouvais pas bien faire. Après l’incident qui m’a rendu sans abri, le Maître m’a donné de la force pour m’aider à échapper à la Police malfaisante et les uns après les autres des arrangements spéciaux ont été arrangés sur mon chemin de cultivation. Des choses mystérieuses sont arrivées durant l’élimination du karma mais toutes ces choses m’ont aidées à avoir une compréhension plus profonde des mots du Maître,

"Les divinités se trouvent dans ce monde et valident la Loi "

Qu’y a-t-il à craindre ? »

De Hong Yin II)

J’ai approfondie ma compréhension de ce que voulait dire avoir « des pensées droites et des actions droites » et « avoir la foi en Maître et en la Loi ». Ainsi quand j’ai lu «  Dao Fa (Parler de la Loi) » à nouveau, j’ai pu comprendre ce niveau de principe de la Loi plus clairement que le Maître avait exposé pour moi.

Ceci est ma compréhension personnelle. S’il y a des incompréhensions j’espère que les pratiquants pourront les corriger avec compassion.