Abandonner l’attachement à la fortune

(Minghui.org)

Je suis une travailleuse indépendante et je dois compter sur mes compétences limitées pour entretenir une famille de trois personnes. Avec mes maigres revenus, je dois subvenir aux besoins de mon fils et de ma fille et payer leurs études au collège.

En Mai 1998, mes voisins m'ont rejointe dans la pratique du Falun Gong après avoir été témoins des grands changements en moi. J'ai acheté beaucoup de livres pour les nouveaux pratiquants et je leur apprends à pratiquer les cinq séries d'exercices et de mouvements.

Pendant cette période, j'ai été très occupée avec mon magasin pendant la journée. Je n’avais pas le temps d'étudier la Loi et de pratiquer les exercices avant 22 heures. S’il y avait des personnages que je ne connaissais pas en lisant Zhuan Falun, je demandais à mes enfants. Je lisais le livre très, très lentement, un ou deux paragraphes chaque jour. J'ai aussi appris par l'écoute des conférences du Maître. Peu à peu, j'ai lu le livre plus rapidement. Quand j'avais envie de dormir en étudiant la Loi, je prenais une douche fraîche, je suspendais ma tresse au portemanteau où je m'asseyais sur le sol et croisais les jambes. Si je me sentais encore endormie, je m'agenouillais pour étudier la Loi et, plus tard je pratiquais les exercices. Je ne dormais que deux à trois heures chaque nuit. Avant d'aller me coucher, je demandais au Maître, « Maître, s'il vous plaît, réveillez-moi à 5 h du matin. Quand il était 5 h, il semblait que quelqu'un était bien là pour me réveiller. A cette période, j’allais au centre de pratique tous les matins pour enseigner les mouvements aux nouveaux pratiquants. Si je me sentais encore endormie avant de sortir, je prenais une douche froide. Même si je ne portais pas de vêtements en coton ou des gants, je sentais un vent chaud en marchant dans les matins froids de l'hiver. Maintenant, je ne dors plus que deux heures par nuit et je profite de ce temps précieux pour étudier la Loi et pratiquer les exercices. Encore aujourd'hui, je maintiens cette bonne habitude.

Un pratiquant à mon site de pratique remarqua que j'avais demandé à d'autres de se joindre au groupe d’étude de la Loi, mais je n'y suis pas allée moi-même. Je me suis agenouillée devant la photo du Maître et lui ai dit : « Maître, je suis occupée en hiver. Je participerai au groupe d’étude de la Loi en été lorsque mes affaires ralentissent. La plupart de mon temps libre, j'écoute vos conférences. » Je pensais que ce serait formidable si je pouvais trouver un travail facile avec de plus hauts revenus, alors je pourrais passer plus de temps pour diffuser la Loi, étudier la Loi et pratiquer les exercices, je suivais vraiment cette pensée, quand le démon vint.

Le lendemain, un ami m'a demandé si je voudrais vendre des chaussures dans ma boutique pour une usine de chaussures. Il a dit: «Plus vous en vendez, plus vous pourrez vous en sortir. Si vous ne pouvez pas les vendre, il vous suffira de les retourner à l'usine. » J'ai été très heureuse de cette affaire. Je pensais que le Maître l'avait arrangée pour moi afin que je puisse gagner de l'argent sans aucun nouvel investissement. Je ne pouvais pas attendre pour aller à l'usine de chaussures, j’y suis allée en bus. Quand je suis descendue de l'autobus, j'ai été très négligente je suis tombée. J'ai pris une correspondance. J'ai senti la douleur dans mes jambes. J'ai frotté mes jambes tout en me demandant ce qui n’allait pas avec mes jambes ce jour-là ? Je n'avais pas encore trouvé la solution. Enfin je suis arrivée à destination. Après que tous les autres passagers aient quitté le bus, je suis descendue très attentivement, mais cette fois je suis tombée très durement et n’ai pas pu me relever. Un brave homme qui passait par là a essayé de me mettre debout mais il ne pouvait pas me déplacer du tout. Il a dit: «Pourquoi es-tu si lourde ? » J'ai dit « S'il vous plaît ne vous inquiétez pas. Je me relèverai par moi-même. » A ce moment, j'ai réalisé mon erreur et j’ai dit au Maître, « Maître, j'ai eu tort. » J'ai maintenant si peu de temps pour étudier la Loi. En outre, je n’ai pas été capable d’abandonner mon attachement à la fortune. Si je ramène les chaussures pour les vendre dans mon magasin, j'aurai encore moins de temps pour étudier la Loi. Je n’aurais pas du rechercher cet argent. Le Maître m'a éveillée avec cette lourde chute.

De plus en plus de gens m'entouraient. Je leur ai dit haut et fort: « J’apprends le Falun Dafa. Je suis une pratiquante de Dafa. J'ai promis d’étudier la Loi et de bien pratiquer les exercices. Mais j'avais un attachement à la fortune, alors je suis tombée trois fois de suite. C’était un avertissement de m’éveiller. »  Puis j'ai raconté aux gens mon expérience magique de l'obtention du Fa et mes grands changements physiques après avoir pratiqué le Falun Dafa. L'homme qui avait essayé de me relever a dit: «Ton histoire est vraiment émouvante. Le Falun Gong est, en effet, magique! Je vais aussi pratiquer le Falun Gong puisque j'ai cette chance. »

Je suis rentrée chez moi immédiatement. A partir de là, j'ai été plus diligente pour étudier la Loi et pratiquer les exercices. Je me souviens de cette leçon à cause de la cicatrice sur la jambe gauche.

8 octobre 2009