(Minghui.org)
Par Ya li
La Cour nationale d'Espagne a récemment mis en accusation cinq fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) qui sont l’ancien chef du Parti communiste Jiang Zemin et ses fidèles Luo Gan, Bo Xilai, Jia Qinqlin et Wu Guangzheng, accusés de crimes de génocide et de torture contre les pratiquants du Falun Gong. Maria Salcedo, porte-parole du Département général de la politique étrangère pour l’Asie et le Pacifique, au Ministère des affaires étrangères et de la coopération, a déclaré le 27 novembre 2009 que l’Espagne est un pays démocratique et que l’administration n’interfère pas avec le judiciaire.
L’avocat des plaignants, Carlos Iglesias, a confirmé le 19 novembre que la Cour nationale d'Espagne a délivré une assignation aux cinq fonctionnaires du PCC et leur a demandé d'expliquer leurs actes génocidaires, y compris les prélèvements d'organes de pratiquants de Falun Gong pour de lucratifs profits. Le tribunal peut rendre un jugement par défaut et les accusés feront alors face à des mandats internationaux et à l'extradition vers l'Espagne, ainsi qu'à des condamnations à plus de 20 ans de prison.
Le tribunal espagnol a pris sa décision sur la base de la loi internationale de juridiction universelle. La juridiction universelle s’applique aux crimes de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes d’agression. Une fois un jugement rendu, il a l'effet permanent de loi.
Pour que ce principe se soit appliqué, les crimes de Jiang et des autres fonctionnaires du PCC étaient extrêmement graves. Par conséquent, tout pays peut punir les prévenus. Il y a une décennie de cela, le tribunal espagnol avait demandé à la Grande-Bretagne d'extrader Pinochet, l'ancien dictateur du Chili
En 2006, la Chine et l’Espagne ont signé un traité d’extradition. On s'attend à ce que cette action cause un choc au régime du PCC, qui n’a toujours pas répondu.
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