(Minghui.org)

Le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Shandong, également connu comme camp de travaux forcés pour femmes n°1 de Jinan, torture les pratiquantes de Falun Gong avec diverses méthodes inhumaines comme les affamer, les priver de sommeil et restreindre leur utilisation des toilettes. Le but est de les forcer à abandonner leur pratique du Falun Gong.

Au moment des repas, les pratiquantes doivent rester debout et attendre jusqu'à ce qu'un gardien entre dans le réfectoire. Quand le gardien arrive, chaque pratiquante doit lui faire un rapport et dire fort : « Je suis une détenue d'un camp de travail. », avant d'être autorisée à manger. Les pratiquantes sont souvent privées de sommeil. Certaines sont privées de sommeil pendant plus de cinq jours, ce qui détériore gravement leur santé. Certaines ont été privées de sommeil pendant neuf jours, ce qui leur a causé un effondrement mental.

Une autre méthode de torture utilisée par les gardiens est de ne pas permettre aux pratiquantes d'utiliser les toilettes. Les pratiquantes sont forcées de faire un rapport au gardien avant d'utiliser les toilettes et dire : « Moi, détenue X du camp de travail, je fais mon rapport au gardien X et je demande de pouvoir utiliser les toilettes. » La permission n'est pas toujours garantie et la pratiquante doit attendre. Beaucoup de pratiquantes refusent de reconnaître qu'elles sont des criminelles et elles sont contraintes d'uriner et déféquer dans leurs culottes.

Pour ces pratiquantes inébranlables, les gardiens du camp de travail utilisent d'autres détenues non-pratiquantes pour les insulter et les frapper jour et nuit. Wang Yueyao, instructeur politique, a incité les détenues à frapper sauvagement les pratiquantes. Parfois Wang n'était pas satisfaite des résultats et frappait elle-même les pratiquantes.

Le capitaine Sun Xiufeng a fabriqué des mensonges pour incriminer des pratiquantes. La détenue Wang Qian de la ville de Yantai dans la province du Shandong a frappé une fois la pratiquante Wang Cuifang et lui a brisé un doigt pour avoir utilisé trop de force.

Cas individuels de pratiquantes torturées dans le camp de travail :

1. Mme Li Mengting, 45 ans, habitant la province du Liaoning. Elle a auparavant été détenue pendant trois ans au camp de travaux forcés de Masanjia. Elle a été arrêtée par la police et condamnée à deux ans de travaux forcés parce qu'elle distribuait des dépliants de Falun Gong dans un train. Elle est actuellement détenue au camp de travaux forcés pour femmes n°1 de Jinan. Les gardiens du camp l'ont emmenée dans le camp et ont essayé de la rouler pour qu'elle abandonne sa pratique du Falun Gong. Comme ça ne marchait pas, ils ont commencé à la frapper brutalement et à la priver de sommeil. Quand elle a commencé une grève de la faim pour protester, les gardiens du camp l'ont attachée à un lit de mort et l'ont laissée là pendant plus de cinquante jours. Ils l'ont gavée avec un tube fixé au bout du lit. Elle n'a pas été détachée du lit jusqu'à ce qu'elle soit sur le point de mourir et dérangée mentalement. Elle a été forcée d'écrire une déclaration de garantie d'abandon de la pratique du Falun Gong.

2. Mme Zhang Liping, 46 ans, habitant la ville de Tai'an. Elle a été arrêtée par la police locale et condamnée à un an de travaux forcés. Quand elle a crié « Falun Dafa est bon », la police lui a fermé la bouche avec du ruban adhésif et l'a enfermée dans une cellule d'isolement pendant une très longue période. Un jour d'hiver, elle a été forcée de rester debout devant l'air conditionné soufflant de l'air froid pendant toute la nuit.

3. Mme Sun Ruijuan, 47 ans, habitant la ville de Jinan. Quand elle était dans le camp de travail, elle a été enfermée dans une cellule d'isolement pendant une très longue période. La police ne lui permettait pas d'utiliser les toilettes. Souvent elle ne mangeait qu'une petite quantité de riz, et elle n’osait pas manger des légumes, ni boire de l'eau pour abaisser ses besoins d'uriner et déféquer dans la cellule. La police a déclaré qu'elle avait de l'hypertension et a utilisé cela comme excuse pour la torturer sous prétexte de la « soigner ». Les gardiens du camp l'ont écrasée par terre, lui forçant de garder la bouche ouverte et lui ont enfoncé des substances inconnues dans la gorge, la faisant hurler de douleur.

4. Mme Zhang Shuping, dans la cinquantaine, habitant la ville de Dezhou. Elle a été condamnée à un an de travaux forcés. Elle a refusé d'abandonner sa pratique du Falun Gong, alors sa condamnation a été prolongée d'une demi-année. Maintenant, elle a été condamnée à un an et demi supplémentaire. En plus de l'enfermer dans une cellule d'isolement, l'instructeur politique Wang Yueyao a pincé la poitrine et les côtes tellement fort que cela l'a gravement contusionnée.

5. Mme Zhang Cuihua, dans la soixantaine, habitant la ville de Weifang. Elle a été gravement torturée dans le camp de travail. Elle a eu les jambes et les hanches tellement contusionnées qu'elle avait de la difficulté à marcher. Parfois les gardiens la ligotait à sa chaise, lui fourrait un chiffon dans la bouche et la scellait avec de l'adhésif. Puis ils la laissaient comme ça pendant des jours.

6. Mme Tu Fuhong, dans la trentaine, habitant la ville de Jining. Elle a été condamnée à deux ans de travaux forcés. La police l'a forcée à s'asseoir sur un petit banc. Elle a dû s'asseoir en se tenant droite avec les mains sur les genoux pendant huit jours. Parfois elle était autorisée à dormir après minuit. Après une période, elle a eu un effondrement mental et a écrit une déclaration diffamant Dafa et le Maître et qu'elle abandonnait le Falun Gong. Elle l'a beaucoup regretté par la suite. Un jour, dans l'atelier, elle a crié « Falun Dafa est bon ! » La police l'a emmenée et enfermée dans les toilettes. Parfois, elle était forcée de manger ses repas dans les toilettes. Un jour, alors qu'elle était enfermée dans les toilettes, l'instructeur politique Wang Yueyao l'a frappée jusqu'à ce qu'elle tombe par terre, la laissant le corps couvert d'hématomes.

7. Mme Cao Weiqing, 48 ans, habitant la ville de Tianjin. Pendant sa détention dans le camp de travail, elle a mené une grève de la faim pendant cent jours pour protester. La police l'a gavée. Elle a résisté en serrant les dents, mais la police lui a ouvert la bouche de force, en faisant ainsi, elle a eu deux dents cassées et a beaucoup saigné.

8. Mme Wang Cuifang, dans la soixantaine, habitant le canton de Lunan. Elle a été détenue dans le camp de travaux forcés pour femmes n°1 de Jinan en deux occasions. Les gardiens du camp l'ont torturée de façon inhumaine. Ils ne lui permettaient pas d'utiliser les toilettes et elle devait uriner et déféquer dans ses culottes. Alors qu'elle limitait la quantité de nourriture et boisson qu'elle ingurgitait afin d'éviter d'avoir à utiliser les toilettes, la police l'a menacée de considérer son comportement comme une grève de la faim et qu'ils devraient la gaver.

Le personnel de police qui a participé à la persécution :

Le capitaine : Sun Xiufeng
L'instructeur politique : Wang Yueyao
Le capitaine adjoint : Xu Hong
Les gardiens : Zhang Yongmei, Wang Xiaowei

Le 27 novembre 2009

Traduit de l'anglais en Suisse