(Minghui.org)

Ceci est un compte rendu de la persécution que j’ai subie dans ma ville natale et dans les centres de détention et les hôpitaux. Le 17 juin 2008 Jiang Fengliang, Zifa Wang, Wang Xinghua, et Huang Liping de la sécurité nationale sont venus à ma maison, disant que quelqu'un avait rapporté que j'avais distribué des dépliants sur le Falun Gong. Ils m'ont emmenée au commissariat de la police.

J’ai été interrogée par le policier Wang Zifa qui a fait un rapport de notre conversation de quatre à cinq pages. Il a dit: «Vous ne savez pas lire, alors je vais le lire pour vous.» Il a pris l'une des pages rapportant que mes réponses étaient que je pensais que le Falun Dafa est bon, que j’étais allée à la police pour demander la libération de Hu Zecong qui était détenu dans le centre de détention, et que j'avais distribué des dépliants sur le Falun Gong dans la rue. Il m'a alors demandé de signer le document. Après avoir signé, il a ri et a dit que j'avais été trompée.

J'ai dit: «Je dois partir pour aller chercher mon petit-fils à l'école.» Jiang Fengliang ne m’a pas laissé partir. À minuit, ils m'ont emmenée dans un centre de détention.

Dans le centre de détention, j’ai commencé une grève de la faim pour protester contre la persécution. Douze jours après, le chef du centre de détention, Qin Shijun m'a envoyée à l'hôpital du canton pour y être gavée. Le médecin n’arrivait pas à insérer le tube d'alimentation même après avoir essayé plusieurs fois. Il a dit: « Nous pouvons la nourrir de force en coupant sa trachée pour l’ouvrir.» Qin Shijun n'était pas d'accord. Le médecin m'a injecté une drogue inconnue et j'ai perdu conscience. Quand je me suis réveillée, mes mains étaient menottées à la barrière du lit dans le centre de détention. Une sonde avait été insérée dans mon nez.

Le 17 juillet 2008, le gardien Zhang Deqiong m'a dit: «En raison des prochains jeux Olympiques de Pékin, nous vous enverrons dans un camp de travaux forcés. Si vous vous comportez bien vous pourrez être libérée après quelques jours.» Ensuite il m'a dit que ma condamnation était d’un an et demi.

Le groupe de la sécurité nationale et le centre de détention n'ont pas informé ma famille de ma condamnation aux travaux forcés. Ils m'ont poussé dans un véhicule de la police et m'ont conduite à la gare de Xichang. J'ai crié : « Falun Dafa est bon ! Vérité-Compassion-Tolérance est bon !» Zhang Deqiong a ordonné : «Fermez lui la bouche avec du ruban adhésif.»

Le 18 juillet 2008, j'ai été emmenée au camp des travaux forcés pour femmes de Nanmusi. Une gardienne a souri et a dit : « Une autre 5000 yuans est livrée.» La police locale doit payer 5000 yuans au camp pour chaque pratiquante de Falun Gong qu'ils y envoient.

Les gardiennes Liu Yan, Huang Li, et Xiong Li ont ordonné à trois toxicomanes de me surveiller. Lorsque je bougeais mes mains ou mes pieds, elles me battaient. L’une me frappait au visage, l’autre m’arrachait des cheveux. Elles m'ont battue huit ou neuf fois par jour et ont demandé à sept ou huit autres détenues de me traîner dans salle de toilettes et de me battre. Elles m’ont pas laissée dormer, ni aller aux toilettes.

Les dirigeants du camp ont aussi forcé les pratiquantes à faire des travaux pénibles pendant des heures supplémentaires. Dès 6 h, le matin jusqu’à minuit, les pratiquantes ont été obligées de faire des jouets en tissus, trier des poils de porc, etc. Ying Xiong m'a dit d'enfiler des fils dans des aiguilles. J'ai dit: «Je ne suis pas une prisonnière. Je ne fais pas de travaux forcés.» Elle a piqué mes jambes avec une aiguille et m’a frappée avec un tabouret.

À peine arrivée au camp de travail j'ai été soumise à un contrôle médical. Elles ont dit que j'avais une pression artérielle élevée et m'ont obligée de prendre une drogue inconnue, en disant qu'il y a sept portes de la cellule de prison jusqu’à l'extérieur, ainsi personne ne peut savoir si une détenue est décédée.

Suite à la persécution j'étais au seuil de la mort et le 2 janvier 2009, le camp de travaux forcés m’a libérée.

Les gardiennes du camp de travaux forcés de Nanmusi manipulent les toxicomanes, les prostituées et les voleuses afin de les faire surveiller et persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Les détenues sont très perverses et emploient tous les moyens inhumains pour les persécuter. Mme Zheng Yongmei, âgée de 61 ans, de la ville de Chengdu est décédée des suites de la persécution le 14 novembre 2008.

Actuellement il y a plus de 50 pratiquantes de Falun Gong dans le 7e groupe de la troisième division du camp de travaux forcés de Nanmusi.

Les gardiennes du 7e groupe sont: Zhang Xiaoying, Jiang Nan, Duan Yuanyuan, Chunhua Luo, Liu Decui, Ao Jingjing, Jiang Li, Ren Fengming, Meiqin Fu, Mei Yilu.