(Minghui.org)
L’immeuble entouré de jardins du camp de travaux forcés pour femmes en Mongolie Intérieure a un abord trompeur pour les gens qui ne savent pas ce qui s’y passe à l’intérieur. Quand les pratiquantes arrêtées arrivent au camp, elles sont emmenées secrètement au garage, un lieu isolé de l’extérieur. Le personnel du camp utilise ce garage comme pièce de stockage. Quand les pratiquantes quittent ce garage plusieurs jours après, elles ont les jambes gonflées et couvertes de bleus, leur corps est couvert d’entailles suite aux passages à tabac.
Les pratiquantes sont surveillées de près et soumises à des fouilles totales par des deux condamnés choisis et formés par les gardiens. Les pratiquantes sont insultées et violemment battues même si elles ne font que donner l’apparence de ne pas coopérer. Les deux condamnés leur ordonnent de rester debout à un endroit donné. Ils se relaient pour les surveiller jour et nuit et leur interdire de bouger. Les pratiquantes sont privées de sommeil et on leur attache souvent les jambes. Tout ceci vise à les contraindre à écrire une déclaration de garantie pour renoncer au Falun Dafa.
La pratiquante Mme Zhang Yuhua a entamé une grève de la faim pour protester, donc le gardien du camp Wu Jing a ordonné à d’autres condamnés d’utiliser un ustensile en métal pour ouvrir de force la bouche de Mme Zhang et la gaver de force. Ils l’ont traînée par les bras et les jambes depuis le deuxième étage jusqu’à l’extérieur, où elle a été traînée sur une épaisse couche de neige. Mme Zhang avait les poignets entaillés par les menottes. Les policiers l’électrocutaient souvent avec des matraques électriques et la torturaient d’autres manières.
Avant le Nouvel an chinois 2004, dans la deuxième unité, six pratiquantes ont solennellement déclaré que les « garanties de ne plus pratiquer le Falun Gong » qu’elles avaient signées auparavant étaient nulles et non avenues et ont exprimé leur détermination à continuer à pratiquer le Falun Dafa. A partir de cette nuit là, Wu Jing a donné l’ordre que ces pratiquantes soient violemment torturées.
Des policiers ont pendu par les mains pendant plus de huit heures Mme Zhu Xiaoying, qui a une vingtaine d’années. Ils ont aussi donné l’ordre à deux prisonniers de pousser le corps Mme Zhu d’avant en arrière. Ils ont utilisé des matraques électriques pour l’électrocuter sur le ventre, les parties intimes et sur l’intérieur de ses jambes. Ils ont dû recharger deux matraques électriques et en ont placé une sur chacune des mains de Mme Zhu jusqu’à ce que les matraques soient déchargées. Le corps de Mme Zhu a longtemps conservé des traces de brûlures.
Le policier Wang Dongyun a utilisé la même méthode de torture sur la pratiquante Mme Wang Weihua. Il l’a suspendue par les bras et a utilisé une matraque électrique sur les parties les plus sensibles de son corps.
Une autre pratiquante Mme Zhang Fengxia a également été ainsi pendue. Les policiers ont ordonné à deux condamnés de lui donner des coups de poing et de pied de manière répétée.
Les pratiquantes Sun Guizhi, Ma Xiangmei et Yu Xiuhua ont également été menottées et suspendues. Les menottes leurs entaillaient les mains. Pendant longtemps, elles ont perdu toute sensation dans leurs mains. Les policiers qui ont torturé les pratiquantes sont Wang Dongyun, Wu Jing et Liu Yan.
Traduit de l'anglais en France le 14 avril 2009
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