(Minghui.org)
Le 7 mai, avant le voyage du ministre des affaires étrangères canadien Lawrence Cannon en Chine et au Japon ce week-end, trois membres du parlement canadien (MP), Irwin Cotler, l'ancien Ministre de la Justice et Attorney Général du Canada, le député Don Davies de Kingsway, Vancouver, et le député Borys Wrzesnewskyj ont demandé au gouvernement chinois d’arrêter la longue persécution de dix années du Falun Gong lors d'un rassemblement devant la colline du Parlement. Trois témoins de la persécution dont les membres de la famille sont persécutés en Chine, ont prononcé des discours au rassemblement.
Le parlementaire Don Davies s'exprime à la conférence de presse du 7 mai, sur la colline du Parlement à Ottawa, pour soutenir l’appel des pratiquants de Falun Gong auprès du ministre des affaires étrangères, Lawrence Cannon, lui demandant de soulever la question des droits de l'homme pendant son voyage en Chine.
Le député Borys Wrzesnewskyj prononce un discours.
Borys Wrzesnewskyj serre la main des pratiquants de Falun Gong.
M. Irwin Cotler a publié une déclaration pour montrer son soutien du Falun Gong.
« Il
est choquant que cet exercice de méditation--un mouvement
spirituel consacré aux valeurs de vérité,
compassion et tolérance, les anciennes valeurs de la grande
civilisation chinoise--ait été déclaré
illégal. Cette violation des droits de l’homme
généralisée doit se terminer, »
a-t-il dit.
« Alors
que les relations Sino-Canadiennes devraient être encouragées
et que le commerce est une forme d'engagement constructif, le
ministre Cannon ne peut pas procéder comme s'il s'agissait ici
d'affaires habituelles. La protection et la promotion des droits de
l'homme doivent être pour le Canada une priorité à
l'ordre du jour, une expression de ce que nous sommes et de ce que
nous faisons, » a déclaré M. Cotler.
Le
député Don Davies a demandé au ministre Cannon
de soulever la question des droits de l'homme pendant son voyage en
Chine. Il a dit que les pratiquants de Falun Gong veulent seulement
suivre leur croyance d’une « façon paisible
et courtoise, » un désir qu’il était
venu soutenir.
« Le
gouvernement précédent n'a pas uniformément
soulevé la question des droits de l'homme avec la Chine et ils
ont insisté de façon excessive sur les problèmes
commerciaux. Le gouvernement actuel a une occasion de changer
cela. »
M. Davies avait soulevé la question des droits de l'homme en Chine devant la Chambre des communes en avril. Il avait demandé au ministre Cannon de prendre une position productive, mais une position de principe, dans ses négociations avec la Chine.
Au
rassemblement, le député Wrzesnewskyj Borys a dit
qu'alors que la Chine s'ouvre à l'investissement et au
commerce, le peuple chinois n’est toujours pas en sécurité
dans son propre pays.
« Ils
ont peur de la persécution. Ils ont peur de leur propre
gouvernement. Et c’est une question qui doit être
abordée, et nous souhaitons assurément que cette
question soit abordée par notre ministre. »
M. Wrzesnewskyj a dit qu'il était essentiel que le régime permettent une enquête de tiers sur son système pénal pour rassurer les canadiens que les atrocités documentées ont cessé. »
« Ce n'est que si nous pouvons aborder cela dans notre discussion avec les autorités chinoises, que nous quitterons ces négociations et ces discussions en sachant que nous serrons la main des autorités chinoises sans laisser de sang sur nos mains, » a-t-il ajouté.
Dans
ses remarques à la Chambre des communes, il s'est référé
à un rapport de 2007 détaillant l’évidence
qu'en prélevant les organes de dizaines de milliers de
pratiquants de Falun Gong pour des opérations lucratives de
greffes d'organes, le régime chinois avait provoqué
leurs morts.
La
persécution du Falun Gong a commencé en 1999. Le
rapport par l'ancien secrétaire d'état (Asie
Pacifique), David Kilgour, et l’avocat international des droits
de l'homme, David Matas, a indiqué que « l'origine
des 41 500 greffes [en Chine] sur une période de six ans,
de 2000 à 2005, est non expliquée…L'allégation
du prélèvement d'organes des pratiquants de Falun Gong
donne une réponse. »
Au
rassemblement, Mme Zhang Tianxiao, qui a perdu trois membres de sa
famille dans la persécution, a dit que sa soeur Yunhe est
introuvable depuis que la police l'a enlevée en février
2002.
« Elle
a été détenue au centre de détention de
Dashan de Qingdao pendant au moins six mois, avant d'être
transférée ailleurs. Mais la police a nié qu'ils
l'avaient jamais eue. Sept ans ont passé et personne n'a de
ses nouvelles. »
Pour
Mme Zhang, Yunhe est déjà morte, tuée dans le
commerce illicite d'organes du Parti communiste chinois (PCC).
Le
mari de Yunhe, Zou Songtao, est mort au camp de travail de Wangcun,
dans la ville de Zibo, en novembre 2000, après deux mois
passés là-bas. Il avait 28 ans.
M.
Zou avait été détenu plusieurs fois auparavant.
En avril 2000, il a subi un violent passage à tabac par la
police. « Plus tard, il s'est rappelé que sa tête
avait doublé de volume et saignait comme un robinet ouvert. »
La nièce de Mme Zhang qui avait 3 ans à l'époque s'est donc retrouvée orpheline.
La pratiquante de Toronto, Rocy Huang, a parlé de son expérience. Elle a été arrêtée quatre fois, détenue trois fois et « torturée par des policiers et d'autres prisonniers sous les directives des policiers. » On l'a également forcée à faire des parapluies. Elle a commencé une grève de la faim pour protester. Les policiers l’ont enchaînée pendant 24 heures, ce qui lui a fait enfler les bras et les mains. Ils l’ont souvent enchaînée au mur, les bras levés pendant plusieurs heures.
Li Xun, président de l'Association de Falun Dafa du Canada, a dit à la conférence de presse, « Monsieur le Ministre Cannon, nous sommes ici aujourd'hui pour vous demander de ne pas fermer les yeux sur les atrocités qui se produisent sous le régime communiste en Chine. »
Traduit de l’anglais au Canada le 13 mai 2009
Glossaire: www.vraiesagesse.net/glossaire/glossaire.htm
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