(Minghui.org)
Écrit
par un pratiquant de Falun Dafa de la province du Hebei
J'ai
commencé à pratiquer le Falun Gong le 4 octobre 1996,
au début mon but était la guérison de mes
maladies. Durant ces 13 dernières années, j'ai connu
toutes sortes de tribulations. Toutefois, avec les soins et la
protection du Maître, j'ai été sauvé et
j’ai éliminé beaucoup de karma qui était
profondément enfoui en moi. Cela a été un voyage
extraordinaire. En commémoration du dixième
anniversaire de « l’appel du 25 avril », j’aimerais
partager ce qui s'est passé ce jour-là, et remercier
notre vénérable Maître pour son salut
miséricordieux.
Au début de 1999, le pseudo-scientifique Zuoxiu He a publié un article diffamatoire dans un magazine de la ville de Tianjin. Beaucoup de pratiquants sont allés à la source, soucieux de clarifier les faits à l'éditeur du magazine, et ont demandé que la calomnie soit corrigée. L’établissement d’enseignement était rempli de pratiquants. Pour éviter les inconvénients, nous avons assuré un accès libre à la route principale. Les pratiquants se sont tenus là où il n'y avait pas assez de place pour s'asseoir. Parmi les pratiquants, il y avait des personnes aux cheveux gris, des gens âgés ainsi que des mamans avec leurs bébés. L'atmosphère était calme et sacrée. Les pratiquants partageaient leurs expériences de cultivation, et quand ils ont vu les enseignants de l'institut, ils leur ont clarifié les faits et leur ont parlé des avantages dont ils avaient bénéficié suite à leur pratique de Falun Gong.
Le soir venu, tout à coup des groupes de policiers sont arrivés et ont commencé à disperser les gens. Les pratiquants n'ont pas bougé et se sont liés ensemble par les bras. La police les a dispersé de force et les a fait sortir, et quelques policiers ont transporté l’un des pratiquants. Leurs actions ont été très barbares. Quelqu'un a finalement proposé aux pratiquants de Dafa d’aller à la municipalité [pour en appeler].
Le 24 avril, nous avons appris qu’un couvre-feu avait été imposé autour de l’institut d'enseignement et un message est sorti: « Les instructions sont venus d'en haut. C’est hors des mains de Tianjin maintenant. Vous devez communiquer avec leurs supérieurs ». Nous avons réalisé alors que le problème n'était pas encore résolu, et que « nous » devions aller à Pékin en appeler. Après l’étude de la Loi et le partage, nous avons cru bon aller à Pékin pour clarifier les faits et sauvegarder la Loi au Bureau d’appel du conseil d'état.
Le matin du 25 avril, les pratiquants de notre site de pratique ont pris deux taxis pour se rendre à la rue Fuyou à Pékin. Beaucoup de gens s’y étaient déjà rassemblés lorsque nous sommes arrivés. Nous nous sommes simplement alignés le long de la rue, tranquillement, donnant libre accès aux piétons sur le trottoir. Lorsque les pratiquants debout à l'avant devenaient fatigués, ils se rendaient à l'arrière pour s'asseoir un certain temps et converser avec les autres. Nous nous somme rendus à tour de rôle à l'avant. Nous avons également prêté attention à maintenir la propreté de l’environnement. J'ai vu les pratiquants ramasser les déchets, les mettre dans des sacs en plastique. Il faisait beau et chaud, une journée ensoleillée. Nous n'avions rien mangé, ni le midi ni le soir, mais nous ne sentions pas la faim. Il y avait également des policiers en civil qui sont venus nous demander: « D’où venez-vous ? »
À 21:00 heure, nous avons entendu des gens dire: «Vous pouvez partir maintenant. » Puis j'ai entendu des gens crier, « Ceux qui vont à la ville XX, venez prendre le bus. Nous allons vous renvoyer». Nous avons rempli le bus. Peu de temps après que le bus ait démarré, j'ai remarqué un policier en civil qui dirigeait le chauffeur. Le policer parlait constamment sur son portable pour obtenir des instructions. Je suis devenu un peu inquiet : Où nous amène-t-on ? Nous ne devions pas suivre leurs ordres!
Nous avons été surpris lorsque le bus s'est arrêté à l'entrée d'un commissariat de police. L'homme en civil a crié haut et fort, «Tout le monde descendez, et venez vous inscrire! » Nous avons alors compris qu'il voulait savoir qui avait été en appeler. Un pratiquant a dit haut et fort, «Nous n'allons pas descendre du bus si vous voulez nous enregistrer! Retournez-nous! Nous n'avons pas besoin de vous pour retourner à la maison! » Rapidement, je suis descendu du bus et ai couru vers les deux autres bus derrière nous. En secouant les mains j’ai dit aux pratiquants à haute voix « Ne descendez pas ! L’impasse a persisté pour un moment. Ensuite, un chef de police est venu et a dit: « Vous pouvez partir maintenant. » Nous sommes retournés à la maison en toute sécurité. Un pratiquant m'a dit plus tard: «Vous avez été si vertueux. » Je savais que c'était le Maître qui m'avait donné le courage.
Plus tard, les dirigeants à mon lieu de travail m'ont parlé encore et encore, me demandant d'écrire une autocritique. Je n’ai écrit qu’au sujet des avantages que j’avais bénéficié suite à la pratique du Falun Gong, et pourquoi j’étais allé à Pékin. J'ai refusé de leur dire avec qui j’étais allé.
A
partir de ce moment-là, j’ai senti beaucoup de pression,
et la situation est devenue de plus en plus tendue. En mai, notre
site de pratique a connu de l’interférence de la part
des autorités et nous avons dû changer d’endroits
plusieurs fois. En juin, nous ne pouvions même pas faire la
pratique du Falun Gong en plein air sans interférence. J'ai
senti que quelque chose d'extraordinaire allait se passer. Je pouvais
sentir la tension qui augmente avant le début de quelque chose
d’important. J'ai eu une pensée alors: Peu importe ce
qui se passe, même si le ciel et la terre disparaissent, je ne
change pas ma détermination à cultiver le Falun Dafa.
Tant que je suis physiquement en vie, je ne vais pas cesser ma
cultivation.
Traduit
de l'anglais au Canada, le 26 avril 2009
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