(Minghui.org)

Le 13 avril 2009, le "Bureau de la Prévention" du Comité du Parti de la ville de Shijiazhuang, dans la province du Hebei, a émis une note secrète. Dans cette note, à part les propos calomnieux habituels à l'encontre de Falun Gong, le "Bureau de Prévention" exposait leurs propres craintes concernant le fait que de plus en plus d'avocats prennent la défense d'innocents pratiquants de Falun Gong. C'est assez similaire à une note récente du Bureau 610 dans le district de Tiexi à Shenyang qui révélait que le système judiciaire du PCC " n'autorise absolument pas l'apparition de verdicts non-coupables." Cette sorte de note non constitutionnelle n'est naturellement pas limitée à Shenyang et à Shijiazhuang.

Le "Bureau de la Prévention" est identique en nature au Bureau 610. Afin de persécuter Falun Gong, Jiang Zemin a établi le "Bureau de l'équipe dirigeante sur la question du Falun Gong", une organisation illégale aussi appelée Bureau 610. Ils sont directement responsables de la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong.

En août 2003, afin de tromper les gens, le notoire Bureau 610, a été renommé le "Bureau pour la prévention et la gestion des cultes", également connu comme le "Bureau de la Prévention". Le "Bureau de la Prévention" n'est donc qu'une forme déguisée du Bureau 610, et est principalement responsable de planifier la persécution du Falun Gong.

De nombreux avocats chinois ont ouvertement indiqué que Falun Gong est légal en Chine et que la persécution du Falun Gong par le PCC est illégale. De plus en plus d'avocats ont osé ouvertement défendre d'innocents pratiquants de Falun Gong, et l'impact est de plus en plus grand. Par exemple, en février 2009, l'avocat Li Subing, Directeur associé du cabinet légal Yitong à Beijing, a écrit un article intitulé "La Constitution est suprême et croire en Falun Gong n'est pas un crime.»Dans cet article il concluait que "toutes les déclarations biaisées des tribunaux, des Procuratorats ou d'autres organisations, telles que qualifier Falun Gong de culte pervers, et déterminant en conséquence la culpabilité et le châtiment à l'encontre de Falun Gong, allaient à l'encontre du Principe légal de Crime et de Châtiment. Toutes ces actions devraient être immédiatement corrigées."

À mesure que les actions du PCC contraires à l'état de droit ont été exposées, il est allé de plus en plus loin. Cette note émise par le "Bureau de la Prévention" dans l'agglomération de Shijianzhuang ordonne que les efforts des pratiquants de Falun Gong "sauvegardant leurs droits de l'homme par la loi" et les efforts des avocats défendant les pratiquants innocents soient "stoppés en temps opportun" et que les branches du gouvernement "fassent tous les efforts pour bien faire avec les cas liés au Falun Gong."

Cette même note proposait aussi des mesures pour manipuler le système judiciaire. La note demande que le "Bureau de Prévention" prenne la tête en établissant le mécanisme de coordination avec les tribunaux, le Procuratorat, les départements de police, les bureaux de sécurité nationale, les départements judiciaires, et d'autres branches gouvernementales," afin de juger les affaires du Falun Gong, et aussi d'avoir une bonne connaissance des activités de ces avocats qui s'impliquent pour sauvegarder les droits de l'homme, et de "prendre des mesures coordonnées."

La troisième partie de cette note demande une "coordination à l'avance." Elle demande que la cour intermédiaire de la ville et les "Bureaux de Prévention" au niveau du canton rapportent les plans de jugement de cas du Falun Gong par la cour au "Bureau de la Prévention" trois jours avant les dates prévues et que les tribunaux prennent aussitôt des mesures immédiates en voyant les signes." La note demande également que la cour intermédiaire ou les "Bureaux de la Prévention" au niveau des cantons, "rapportent en temps voulu la situation au Bureau de la Prévention de la ville, si des avocats des droits de l'homme d'autres régions sont venus à Shijianzhuang."

Cette note nous indique que le "Bureau de la Prévention" s'est placé lui-même au-dessus de la loi, et que c'est ce bureau qui a interféré avec l'indépendance du système judiciaire et l'état de droit. Naturellement, qu'il s'agisse du "Bureau 610" ou du "Bureau de la Prévention", ce n'est qu'un pion que le PCC utilise pour la persécution du Falun Gong.

Traduit de l’anglais le 20 mai 2009