(Minghui.org)
Mon
nom est Yang Mei, et je suis du comté de Xishui dans la
province du Hubei. Je suis née en 1976. J'ai été
arrêtée en avril 2008 et illégalement condamnée
à un an de travaux forcés, en août. Le 13 avril
2009, j'ai réussi à m'échapper du camp de
travaux forcés provincial du Hubei par la pensée droite
et les indices et le renforcement de Maître Li. Depuis lors, je
suis devenue sans abri pour éviter l'arrestation.
Arrêtée et envoyée à un camp de travaux forcés
À
16 :00 heure le 4 août 2008, Wang Bingbing, Zhan Wei et deux
autres policiers du Village de Bailian du comté de Xishui
m'ont arrêtée à mon lieu de travail à
l'Usine d'électricité de Bailianhe du Hubei et m'ont
envoyée au deuxième centre de détention du comté
de Xishui. À ce moment-là je me suis souvenue des
enseignements du Maître,
«En
aucune circonstance on ne doit s’accorder aux exigences, ni aux
ordres, ni aux instigations de la perversité.» («La
pensée droite des disciples de Dafa est puissante» de
Points essentiels pour un avancement diligent II)
Au
début lorsqu'ils sont venus à mon travail, ils m'ont
dit que pour assurer la sécurité des Jeux olympiques
de Pékin, ils m'envoyaient à un centre de lavage de
cerveau. J'ai refusé sans hésiter. Les quatre policiers
m'ont emmenée de force au Deuxième centre de détention
du comté.
Durant
ma détention-là, j'ai rencontré des pratiquants
de Dafa d'autres villes. Parmi eux se trouvaient Tan Guishi, Feng
Baonu, Ye Guiying, Xiao Tianying, Nan Guixiang, Wang Youchu, Cai
Yingqiu, Mme Yang ( plus de 70 ans) et Mme Jiang (dans la
cinquantaine). Feng Aiguo et Guo Jianli chef du Bureau 610 du
comté ont dit que Zhou Yongkang avait envoyé un
message secret par télégraphe, donc durant les Jeux
olynpiques nous avons été détenus pendant un
certain temps. Les policiers Xia Zhiping et Yang Gang, et autres ont
rassemblé un soi-disant groupe d'enseignants et aides aux
enseignants de chaque ville et bourgs autour du comté. Parmi
ceux-ci, il y avait certains qui s'étaient éveillés
selon une voie perverse et étaient devenus des collaborateurs
tels que Nan Minxian, Nan Minjun aetGuo Yun. Au centre de
lavage de cerveau, nous avons fait la pratique des exercices, émis
la pensée droite et récité la Loi comme
d'habitude. Nous avons égalent dit à d'autres détenus
la vérité au sujet du Falun Gong et nous leur avons
exhortés de se retirer du Pari communiste chinois (PCC)
J'ai
fait une grève de la faim pour protester la persécution.
La police a ordonné aux détenus de m'attachée à
un lit de bois et d'y fixer mes bras et mes jambes. Par la suite, ils
m'ont injecté de substances inconnues et m'ont inséré
des tubes pour me gaver de force. J'ai refusé d'écrire
les trois déclarations. Ils ont fouillé ma demeure et
confisqué mon ordinateur, un joueur MP3. Le 20 août les
policiers Yu Jinyuan et Chen Libing de Bailian m'ont transférée
au Premier centre de détention du comté et m'ont dit
que j'étais officiellement arrêtée.
Le 4 septembre, j'ai été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes du Hubei. La date écrite sur le mandat de travail forcé était le 24 août. Parce que j'avais écrit, « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance -Patience est bon » sur le questionnaire destiné aux nouveaux détenus, Gao Lin, le détenu qui me surveillait m'a frappé par coups de poing au visage. À partir du 7 septembre, j'ai refusé de réciter le 50ème article des règlements de prison. Incitée par les policières Zhang Xiaoyan et Huang Hanhua, quatre toxicomanes Gao Lin, Wu Najun, Wang Fang et Li Rong ont commencé à me torturer pendant plus d'un mois. Ils m'ont battue, privée de sommeil et m'ont obligée à me tenir debout sans cesse, jour et nuit. De temps, à autre j'ai pu me coucher à 4:00 heure pour me lever à 5:30 heure. Alors, j'émettais la pensée droite et je mémorisais la Loi silencieusement. Un jour, je ne pouvais plus endurer cela, et j'ai perdu connaissance. On m'a emmenée à l'hôpital et on m'a dit que je souffrais d'hypoglycémie. J'ai révélé au médecin de prison que c'était parce qu'on me battait. Il m'a ignorée.
Des moyens barbares et féroces
La
façon dont ils ont torturé les pratiquantes de Dafa
chaque jour comprenaient des coups de pied féroces, coups à
la tête sans avertissement au hasard, forcer de vieux chiffons
sales dans la bouche pour empêcher les pratiquantes de crier,
donner des coups de genou à la poitrine tout en saisissant les
cheveux, des coups de coudes graves au dos, des gifles au visage, des
coups de karaté à l'avant du cou des pratiquantes,
coupant la nuque farouchement, tirer l'oreille vers le bas, retourner
la paupière, frapper la tête avec le coin d'un tabouret,
piétiner sur les orteils, frapper d'intérieur du pied,
etc. Ma tête était pleine de bosses à la suite de
ces coups, et mes cheveux ont tombé ici et là par
sections. Ils m'ont souvent frappée à la poitrine avec
leurs poings et m 'ont pincée les mamelons farouchement. Cela
a été si douloureux. J'ai refusé de réciter
les règlements de la prison ou d'écrire les trois
déclarations. Je me suis souvenue de ce que Maître
Li a eu à supporter pour nous, et ai j'ai senti qu'il était
toujours avec moi.. Un jour, en septembre, ils ont essayé de
me forcer à écrire les trois déclarations, mais
je les ai ignorés. Ils m'ont frappé, m'ont donné
des coups de pied et m'ont poussé au sol. Wang Fang a tiré
ma main gauche derrière mon dos jusqu'à ce qu'elle
touche mon épaule droite. Gao Lin m'a saisie par les cheveux
alors que Wu Najun s'est assis sur mes cuisses et Li Rong s'est sur
mes jarrets. Ils ont inséré un stylo entre mon index et
le majeur, ensuite m'ont fermé la main en serrant pour me
forcer à signer les trois déclarations et ont pris
mes empreintes digitales, à maintes reprises. (la
signature est nulle et non avenue car je n'ai pas signé de mon
gré) Les deux doigts de ma main droite sont devenus très
enflés et c'était si douloureux que je ne pouvais pas
fermer les doigts. Pendant près de deux semaines, j'ai dû
utiliser ma main gauche pour manger et laver mes vêtements.
Le soir du 13 septembre, Li Rong et Gao Lin m'ont battue et
poussée au sol. Ils m'ont tenu les bras à tour de rôle
tandis que Wu Najun m'a brutalement battue, a piétiné
sur mon ventre et ma poitrine. C'était si douloureux que j'ai
presque perdu connaissance. Ils m'ont dépouillée de mes
vêtements à plusieurs reprises, et ont écrit des
mots diffamatoires au sujet de Maître Li et de Dafa, sur mon
front, à l'intérieur de mes cuisses, sous mes pantalons
et à la plante des pieds .
Le
20 septembre, ils m'ont tellement battue brutalement quand ils ont vu
que je ne récitais pas les règlements que par la suite
j'ai eu une grosse bosse sur le front et j'ai saigné du nez.
Ils m'ont donné des coups de pied si fort que mon corps a volé
en l'air et est tombé lourdement et je me suis blessée
le coccyx. Pendant plusieurs mois, j'ai eu de la difficulté à
m'asseoir. Mon corps était couvert d'ecchymoses. Quand j'ai
dit à la police que j'avais été battue, Hanhua
Huang et Zhang Xiaoyan ont dit qu'ils ne m'avaient pas battue
et n'avaient demander à personne de me battre. Lorsque
j'ai interrogé les détenus préposés à
ma surveillance pourquoi ils m'avaient battue et m'ont privée
de sommeil, Wu Najun a dit, «Ici, les gardiens ne vous battent
pas eux-mêmes, mais ils nous en font la demande et par la suite
nous accordent certains avantages . Nous sommes l'épine
dorsale ici. Il n'y a nulle part où vous pouvez aller pour
vous plaindre.»
Le
9 novembre, quatre d'entre eux m'ont assujettie à une nouvelle
ronde de torture parce que j'avais refusé de faire les
exercices physiques le matin et durant la pause. Ils m'ont attaché
les bras aux cadres de chassis pendant deux jours et nuits. Ils m'ont
dépouillée de mes vêtements et m'ont percée
le corps d'aiguilles. Ils ont rempli des sacs d'eau chaude avec de
l'eau chaude et m'ont assaillie de coups au visage. Ils m'ont enlevé
mes bas et souliers et m'ont forcée à me tenir debout
sur le bord du tabouret et piétiner des pieds. Ils m'ont
frappé aux yeux et m'ont tiré et arraché les
cheveux. Mes yeux ont été tellement blessés que
même aujourd'hui je ne peux pas voir clairement. Le plus
avilissant des moyens utilisés pour me torturer a été
de brosser mes parties intimes avec une brosse à dents, piquer
mon vagin (comme avec un tisonnier) et me donner des coups de pied à
l'intérieur de mes cuisses avec leurs chaussures en cuir.
J'avais des ecchymoses partout sur mes parties génitales et
les cuisses. J'avais de la difficulté à uriner et
c'était très douloureux. Un jour, ils ont ramassé
sur la route deux chatons de moins d'un mois et les ont placés
sur mon corps. Ils ont rampé partout sur mon corps et les
voyous ont coincé la tête des chatons sur mes mamelons
et les ont fait boire du lait de mes mamelons. Je me suis sentie très
malade. Même aujourd'hui, un frisson me parcourt le dos quand
je pense à cela.
Incités
par le policier Cheng Yu, trois détenus incarcérés
m'ont menotté les mains derrière le dos à des
chaises et m'ont gavée. Mes dents se sont détachées
en conséquence. Il y avait de grands écarts entre
mes dents supérieures.
Au
cours de la période de détention, la police a obligé
les pratiquants à faire un travail de forçat près
de dix heures par jour et ils ont été surveillés
vingt-quatre sur vingt-quatre, même au moment où ils ont
rencontré les membres de leur famille. Ils ont même
privé les pratiquants de leurs droits de visite avec les
membres de leur famille, faire des appels téléphoniques
à leurs familles, et de prendre des douches.
Ce
fut la deuxième fois où j'ai été
persécutée. La première a été en
juillet 2004. J'ai été détenue durant deux jours
et on m'a donné une amende de 1500 yuan. J'ai rencontré
les pratiquants de Dafa, Yang Shufen et Cai Yingqiu au Premier centre
de détention. Mme Yang a été condamnée à
huit ans de prison, et Mme Cai a été condamnée à
une peine de trois ans d'emprisonnement.
En
autant que je le sache, la Prison pour femmes du Hubei détient
présentement cinquante pratiquantes de Pékin. La
Deuxième équipe détient vingt-cinq pratiquantes.
Hui Yue et Yao Baoli ont été libérées
sous caution pour traitement médical. La prison détient
neuf pratiquants de la province du Hubei et Wu Yuqin a été
libérée sous caution pour traitement médical.
Liste partielle des pratiquantes de Dafa détenues :
Chen
Manxin du comté de Yanqing, Pékin
Yu
Wandi du district de Xuanwu , Pékin
Zhang
Fang du district de Chaoyang , Pékin
Liu
Lichun du district de Shijingshan, Pékin
Zhang
Xiaoli du district de Haidian, Pékin
Xiang
Guilan du district de Tongzhou, Pékin
Yang
Xiaofeng du district de Pinggu, Pékin
Zhang
Shufang du district de Miyun, à Pékin
Gong
Ruiping du district de Pinggu , Pékin
Zhao
Yumin du district de Chaoyang, Pékin
Liu
Xiuying de la ville de Ezhou, province du Hubei
Yang
Shurong du comté de Xishui, province du Nord de Hubei
Parmi les pratiquantes de Pékin, il y a également Hou Cuiying, Xiao Guofang, Zhang Jinliang, Chen Xiaochun, Jin Yulan, Zhao Xiuling, Li Chunling, Zhang Shuying, Du Guifen, He Xiuxiang, Duan Xia et Feng Ping.
Parmi les pratiquantes de la province du Hubei , il y a aussi He Ping (un enseignant de Jiayu), Yin Youlian (de Ezhou), Xu Han, Zhang Jingyu, Chen Beiping (de Ezhou) et Ai Geping (Village de Gaojiaocun, Village Wanggang, comté de Xishui, province du Hubei)
Malfaiteurs:
Directeurs
du camp de travaux forcés: Yu Pinan, Gong Shanxiu et Gao
Xiaomei
Chefs
d'équipe de la Deuxième équipe: Cheng Yu, Zhang
Xiaoyan , Huang Hanhua et Yu Junli
Instructeurs
politiques: Liu Song et Ou Yang
Toxicomanes
surveillant les pratiquantes: Li Rong, Wu Najun, Ying Yurong, Wang
Zemei, Qu Huiling, Wang Jing, Song Li, Gao Lin, Liu Min, Xu Liping,
Yu Lili, Yao Suqin, Zhang Xiaoxia, Xu Hong, Xiao Wenzhen, Chen
Xiaofeng, Xiong Ying, Yu Lizhen, Wang Ximei et Zhou Hong.
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.