(Minghui.org)

Par Zheng Yuyan journaliste de Minghui à Taipeh

Le souhait de Ding Weifen semblait être simple et ordinaire. Épouser un homme bon, avoir un toit sur sa tête, de la nourriture et des vêtements en quantité suffisante, et des enfants intelligents. Elle espérait aussi que sa famille serait en paix et jouirait du bonheur et d'une bonne santé. Cependant la réalité n'a pas reflété ses rêves. Elle luttait douloureusement avec des sentiments intenses d'amour et de haine envers les membres de sa famille, ressentant de la gratitude à un moment et du ressentiment le moment suivant. Le combat émotionnel continuel a contribué à deux tentatives de suicide. C'est alors qu’on lui a présenté Falun Dafa et le principe universel de Vérité-Bienveillance-Tolérance. Elle a alors réalisé la véritable signification de la vie, et comment se libérer elle-même de l'influence de la gratitude et du ressentiment et traiter toute chose et toute personne dans sa vie avec compassion. Son humeur est devenue rayonnante comme un ciel bleu après la dispersion de sombres nuages.

Ding Weifen pratiquant le cinquième exercice

L'époux de Mme Ding est beau et a des manières engageantes. Étant attiré par le sexe opposé, il a continué de s'engager dans des relations extraconjugales, écrivant une longue lettre de repentir à son épouse après chacune d'elles. Mme Ding a commencé par chercher un réconfort en focalisant son attention sur son fils ainé. Mais sa belle mère a emmené leur fils, affirmant que Mme Ding et son mari travaillant tous les deux, ils n'étaient pas en mesure de bien s'occuper de lui. Et elle a refusé de leur rendre leur fils sous aucunes conditions. En vivant avec sa grand-mère, le fils de Mme Ding est devenu gâté et a développé de mauvaises habitudes y compris la paresse. N'ayant pas pu élever correctement son fils, Mme Ding était dans une grande détresse. Elle se disputait continuellement avec son mari, qui n'osait pas désobéir à sa mère. En conséquence, ils se querellaient tous les deux ou trois jours, même le frère et la sœur cadette de son mari qui travaillaient dans le même bureau que le mari que l'époux de Mme Ding s’opposait à elle.

Submergée par le sentiment
Mme Ding s'est toujours sentie soutenue par ses parents, mais elle sentait que dans la famille de son mari, seul son beau-père sympathisait avec sa situation. Toutefois, ça n'a été temporaire, car il était incapable de s'opposer aux membres de sa famille et a fini par les rejoindre pour la critiquer. Les membres de la famille de Mme Ding sentaient que ce n'était pas leur rôle d'interférer dans son conflit conjugal, et ne voulaient pas ajouter à la tension, ainsi ils ne sont pas restés activement à ses cotés. Elle s'est senti très isolée et sans aide, et a tenté de se suicider deux fois mais a échoué. Durant le temps de son rétablissement, la situation s'est améliorée légèrement. Mais peu après, une dynamique similaire de lutte acharnée s'est répétée. Un cercle vicieux, vraiment comme un cauchemar, la poursuivait. Rien de la vie ne l'intéressait plus, et si ce n'est pour son fils, elle aurait trouvé sa vie sans aucune signification.

En 2000, son bureau a soudainement été gagné par " la fièvre du qigong » Même Mme Ding a dépensé une grosse somme d’argent pour apprendre le qigong. Étaient enseignés toutes sortes de qigong. Tout le monde bavardait en pratiquant, et peu de temps après, Mme Ding en a eu assez. Un après-midi alors qu'elle se promenait dans le jardin botanique, elle a vu des gens pratiquer le Falun Gong. Elle a été immédiatement attirée par la musique sereine et ce qui lui semblait être une énergie de bonne augure. Elle s'est sentie très à l'aise et est restée longtemps à les regarder. Elle a vu que cette pratique avait des mouvements simples et était facile à apprendre et de là est né son désir d'apprendre. Avec l'aide d'un pratiquant local, Mme Ding a commencé à pratiquer peu après le festival de la mi-automne cette année, et depuis elle est allée étudier la Loi et pratiquer les exercices quotidiennement.

La situation a changé en même temps que son esprit
En étudiant la Loi davantage, Mme Ding a progressivement compris qu'elle se noyait dans les abysses du sentiment et ne pouvait pas abandonner ses attachements et que ses conflits étaient devenus plus intenses.

" Chaque chose s’inscrit dans une relation de cause à effet, pourquoi un être humain peut-il être un être humain ? Précisément parce que les êtres humains ont des émotions. Les êtres humains ne vivent que pour ces émotions : les liens familiaux, l’amour entre un homme et une femme, l’amour filial, l’affection, l’amitié, les égards, tout est affaire de sentimentalité, dans aucun domaine les gens ne parviennent à se séparer de leurs émotions ; vouloir faire quelque chose, ne pas vouloir faire quelque chose, être content, ne pas être content, aimer, détester, tout sans exception dans toute la société humaine provient des émotions. Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer. Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. " (Zhuan Falun)

Chaque fois qu'elle lisait cette partie de la Loi, elle avait une nouvelle compréhension et une motivation accrue de suivre Vérité-Bienveillance-Tolérance. Elle s'est examinée intérieurement pour découvrir ses attachements et dès que son cœur était affecté, elle se rappelait les mots de Maître.

« On doit toujours garder un cœur de compassion, un état d’esprit serein et paisible. Quand vous rencontrerez tout à coup un problème, vous pourrez le régler correctement. » (Zhuan Falun)

Mme Ding a cessé de se soucier de la façon dont son mari et sa famille la traitait et se demandait seulement si elle avait agi selon les critères d'un pratiquant. Elle ne se querellait plus avec lui mais faisait en sorte de bien prendre soin de sa famille et travailler, et elle pratiquait les exercices et étudiait la Loi tous les jours. Lorsque sa belle-sœur était enceinte. Mme Ding se préparait chaque jour une boite déjeuner et amenait toujours quelque chose à la maison de sa belle-mère. Après un certain temps, il y a eu de remarquables améliorations dans ses relations avec sa belle-famille. Sa relation avec sa belle-mère est devenue harmonieuse et sa belle-sœur se montrait chaleureuse avec elle. De plus son mari n'a plus eu de relations extraconjugales. L'atmosphère de la famille est devenue calme, et les interactions familiales n'ont pas tardé à être plus agréables. La collègue de travail de Mme Ding, assise en face d'elle a remarqué : « j'ai vu que vous aviez beaucoup changé depuis que vous pratiquez Falun Gong-- votre caractère n'est plus le même.».

Mais d'autres changements se sont produits. En raison de son attachement fort au sentiment, Mme Ding était en mauvaise santé. Une fois elle s'est évanouie et la chute a eu pour conséquence un vieillissement accéléré. Ses docteurs lui ont dit que ses os étaient comme ceux d'une femme de 84 ans. D'autres infections dangereuses ont continué à apparaître l'une après l'autre, et elle faisait partie des patients nécessitant une assistance spéciale. Avec la pratique du Falun Gong une amélioration surprenante s'est produite et elle aujourd'hui le corps d'une jeune personne.

Trouver en Dafa la juste direction
Mme Ding a dit qu'en 2005, son mari âgé de 55 ans a eu un infarctus du myocarde et on lui a posé un stimulateur cardiaque. Il a du arrêter de travailler et sans son travail, sa vie a soudainement perdu son sens, il a perdu sa détermination et sa volonté. Il avait des accès de mélancolie et craignait que sa femme le méprise de n'avoir plus de travail. Il ne l'a plus laissée sortir ni assister aux activités de Falun Gong. Durant cette période, Mme Ding ne s'est pas plainte ni n'a blâmé son mari .Elle a continué à accomplir ses devoirs d'épouse, lui prodiguant attention et encouragements. Elle assistait aux activités de Falun Gong lorsqu'elle le pouvait. En moins d'un an, la mélancolie de son mari a disparu, et il est devenu très réceptif et de bonne humeur. Il s'acquitte aujourd'hui des tâches ménagères et lui demande quelque fois de lui montrer les exercices.

Mme Ding a dit que Falun Gong lui avait appris à considérer les autres d'abord. Elle croyait jusque là que chacun n'avait à s'occuper que de lui même et luttait pour ses propres intérêts, qu'elle eut raison ou tort et elle était très impatiente. En cultivant diligemment et en veillant à garder un esprit équilibré, son corps et son esprit devenaient chaque jour de plus en plus détendus et à l'aise.

Jetant un regard en arrière sur ses débuts dans la pratique, Mme Ding a dit que ce qui l'a le plus impressionné dans l'enseignement du Falun Gong était la discussion sur la question de tuer. Elle a réalisé que mettre fin à sa propre vie aurait été un énorme péché. Après quelques années de pratique elle a réalisé combien la vie était précieuse et quelle était sa véritable signification et quelle chance elle avait eu de rencontrer le Falun Gong.

Traduit de l’anglais le 30 mai 2009