(Minghui.org)
Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé sa persécution contre les pratiquants de Falun Gong le 20 juillet 1999, M. Li Weiling et son épouse, Mme Liu Yan ont été poursuivis, arrêtés et détenus par les fonctionnaires du PCC des institutions suivantes de la province du Heilongjiang: commissariat de police de Beixing, centre de détention de district de Fulaer, maison de détention de district de Fulaer, camp de travaux forcés de Shuanghe, camp de travaux forcés de Fuyu de la ville de Qiqihar.
Le
policier Wan Gang, du commissariat de police de Beixing n'a jamais
cessé de harceler M. Li Weiling et Mme Liu Yan. En avril 2000,
M. Li et Mme Liu sont allés à Pékin pour faire
appel au nom du Falun Gong et ont été arrêtés
et emmenés à la police de Beixing. Un agent de sécurité
du nom de famille de Yang du district de Fulaer de la première
usine de machineries lourdes leur a confisqué 800 yuans, une
carte CI d'une valeur de 50 yuans et un stylo. Plus tard, ils ont été
emmenés au département de police du district de Fulaer,
où ils ont été réprimandés et
battus. Les policiers les ont frappés au visage et à la
tête avec un magazine enroulé, puis leur ont saisi les
cheveux et leur ont cogné la tête contre le mur. En
portant des gants , ils ont causé de la douleur aux parties
génitales de M. Li . Après ces mauvais traitements, ils
ont été contraints de s'asseoir sur la chaise
de fer
et le banc
du tigre.
Ils ont été détenus pendant 45 jours, puis remis
en liberté après qu'ils ont eu fait une grève de
la faim.
Même
après qu'ils sont rentrés chez eux, Wang Gang et les
membres du personnel des comités de quartier les ont
constamment harcelés par téléphone, jour et
nuit. Quand ils répondaient au téléphone, soit
l'appelant ne parlait pas ou les intimidait avec des mots obscènes.
Leurs parents sont devenus très craintifs lorsqu'ils
entendaient la sonnerie du téléphone. Avant que la
persécution n'ait commencé, ils avaient un soutien
inconditionnel de la part de leurs parents pour la pratique du Falun
Gong. Toutefois, après que le PCC ait lancé sa
répression brutale contre le Falun Gong et que leurs parents
aient été indirectement touchés par celle-ci,
ils ont nourri une rancune contre le Falun Dafa. Ceci a sérieusement
interféré à la cultivation-pratique de M. Li et
Mme Liu .
À
la fin de novembre 2001, ils ont été de nouveau arrêtés
par des policiers du commissariat de Beixing, détenus au
commissariat de district local de Fulaer, puis emmenés au
centre de détention de district de Fulaer. Le 19 décembre
2001, ils ont été condamnés à 18 mois de
prison. Parce qu'aucun reçu n'avait été émis,
les membres de leur famille n'ont découvert qu'un mois et demi
plus tard que la police avait confisqué un ordinateur, une
imprimante, un peu d'argent et des livres de Falun Dafa.
Six
mois plus tard, M. Li Weiling et Mme Liu Yan ont été
libérés. Mais les fonctionnaires du commissariat de
district local ont continué à restreindre leur liberté
personnelle en assignant des membres du personnel, à l'écoute
et à la surveillance de leur maison et aussi ils les ont
constamment harcelés par des appels téléphoniques.
Ils ont été à nouveau arrêtés à
minuit, le 20 avril 2001, par des policiers de Beixing. Là,
ils ont été continuellement soumis à diverses
méthodes de torture. Des gardiens ont attaché leurs
manteaux et les ont accrochés sur une grille de fer, et ont
versé de l'eau froide sur leur corps. L'ensemble du personnel
de la police de Beixing (à l'exception du chef du
commissariat, Hao Junfeng) a participé à ces mauvais
traitements et ils les ont sévèrement battus et
insultés verbalement.
Le 5 mai 2001, Mme Liu Yan a été condamnée à une peine de trois ans d'emprisonnement et a été emmenée au camp de travaux forcés de Fuyu de Qiqihar . Alors qu'elle était là, elle a été soumise à une éducation de «réforme» (le lavage de cerveau). Son esprit et sa détermination ont été minés et elle a pensé qu'elle ne pouvait pas faire face ni au Maître et ni aux autres compagnons pratiquants. Elle se sentait très déprimée et presque suicidaire. Au camp de travaux forcés de Fuyu de Qiqihar, les coups brutaux et la violences verbale envers les pratiquants sont choses courantes.. Les fonctionnaires là-bas peuvent utiliser n'importe quelle raison pour augmenter les peines de prison des pratiquants. À la fin du mois d'avril 2002, Wang Yan, le capitaine de la deuxième brigade de l'unité préposée aux femmes a essayé de de «réformer» Mme Liu. Tout en étant battue par Wang Yan, Mme Liu s'est frappé la tête à un appareil de chauffage et elle s'est évanouie. Les fonctionnaires l'ont envoyée à l'hôpital de la sécurité publique où elle a été traitée, puis attachée à une chaise de fer. Elle est restée isolée dans une petite pièce sombre, retenue à une chaise de fer, pour deux semaines. Quand ils l'ont enfin libérée de la chaise de fer, elle ne pouvait pas marcher. Une fois, Zhou Yongkang, (le bras droit de l'ancien dirigeant chinois Jiang du Comité permanent du bureau politique du comité central du PCC) a réalisé une soi-disant campagne « d'action du printemps » au camp de travaux forcés de Fuyu de Qiqihar. Les gardiens de prison ont saccagé les cellules, déchirant les matelas dans une tentative de trouver tous livres de Falun Gong et autres objets de valeur et ont procédé à des fouilles corporelles, qui ont abouti à la souffrance de beaucoup de pratiquants. Ils ont été roués de coups et parfois même torturés à mort. Le pratiquant M. Wang Guofang de la ville de Daqing, province du Heilongjiang a disparu après l'opération. (Certains ont dit qu'il avait été torturé à mort). Ces types d'opérations spéciales comme « l'action du printemps » n'ont été que des excuses aux fonctionnaires du camp de travaux forcés pour maltraiter les pratiquants ou prolonger leur peine.
Au mois de mars 2005, M. Li Weiling a été emmené au commissariat de police de district de Qiqihar. En 2006, il a été condamné par le tribunal local à une peine d'un an et demi d'emprisonnement. Pour cette raison, il a été congédié par son employeur, la Compagnie d'électricité de Fulaer et n'a pas reçu de salaire depuis avril 2000. La gestion de la Compagnie de Fulaer a utilisé toutes sortes de prétextes pour refuser son salaire
Plus
tard, après leur libération, M. Li Weiling et Mme Liu
Yan ont été encore harcelés par des
fonctionnaires du commissariat de police de Beixing et leur maison a
été sous surveillance. Ils ne pouvaient pas tolérer
le harcèlement constant et le compromis de leur liberté
personnelle, de sorte qu'ils ont quitté la maison et ont
voyagé de lieu en lieu. Lu Chen du commissariat de police de
Beixing a utilisé toutes sortes de prétextes pour leur
refuser leurs cartes d'identité. Sans identité, ils ne
peuvent pas recevoir ni de pensions de retraite ni paiements de
chômage. Ils sont privés de leurs droits de citoyens de
jouir de la liberté et de bénéfices de retraite.
Le numéro de téléphone du commissariat
de police de Beixing du district de Fulaer, ville de Qiqihar,
province du Heilongjiang: 86-452-6724139
Traduit de l'anglais au Canada le 3 juillet 2009
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