(Minghui.org)

Sous l’influence de cette persécution, les conceptions humaines que nous n’avons pas encore éliminées sont souvent aux mains des forces anciennes qui les utilisent pour contrôler les pratiquants de Dafa. C’est le plus grand obstacle auquel sont confrontés les disciples de Dafa concernant la rectification par la Loi. Nos conceptions humaines sont souvent profondément cachées. Par exemple, j’ai été détenu dans un local fermé pendant un mois au début 2004. Je me suis trouvé des excuses, pensant que je n’avais suffisamment prêté attention à la sécurité, mais rétrospectivement, il semble que c’était mon état d’esprit humain qui se jouait de moi. Je pensais avoir clarifié la vérité pour sauver les êtres, mais plus tard, après avoir profondément réfléchi là-dessus, j’ai découvert qu’en fait je me validais moi-même et la plupart du temps je validais le fait d’être un pratiquant de Dafa. Je voulais être reconnu par le Maître. De plus, je reconnaissais inconsciemment que cette persécution perverse était un test pour les pratiquants de Dafa. C’était un point de vue tout à fait égoïste. Après avoir réalisé mes erreurs, j’ai étudié la Loi avec plus d’attention et j’ai cultivé mon xinxing. En outre, j’ai lu les articles de partage d’expérience des compagnons de pratique sur le site Minghui. J’ai corrigé mes pensées. J’ai également reconnu que je devais nier tous les arrangements des forces anciennes et la persécution qu’elles imposent aux pratiquants de Dafa, et que je devais me débarrasser de tous mes attachements à l’égoïsme, à la peur et à l’inquiétude. Je devais concentrer mes efforts pour sauver les gens et bien faire les trois choses.

Par le passé, j’avais négligé de clarifier la vérité aux gens autour de moi, en particulier ma parenté. Je pensais que, puisqu’ils étaient proches, il y aurait plein d’occasions. Un événement récent a changé mes pensées à ce sujet.

La sœur de mon épouse est restée temporairement chez nous parce qu’elle était en déplacement pour son travail. Le soir du 3 juillet, j’étais déterminé à lui clarifier la vérité. Alors que j’étais sur le point de débuter la conversation, elle a dit qu’elle avait sommeil et elle est montée se coucher. Je me suis dit, ok, alors je ne peux pas lui clarifier la vérité aujourd’hui. J’étais déçu, mais j’ai pensé que je pourrai le faire quand il y aurait une autre opportunité. Cette nuit-là, j’ai fait un rêve. J’ai rêvé qu’un nouvel empereur voulait imposer la peine de mort à une princesse d’une dynastie passée. J’ai vu la princesse aller à cheval, jouer de la musique, l’air insouciant. Quand je me suis réveillé, je ne savais pas les implications de mon rêve, mais je reconnaissais que j’étais trop indiscipliné en ce qui concerne le salut des gens. Ma première pensée était que je devais clarifier la vérité à ma belle-sœur aussi vite que possible. Au petit-déjeuner le lendemain, je lui ai clarifié la vérité, lui donnant des explications détaillées et j’ai répondu à quelques questions qu’elle avait. Elle était heureuse de quitter les organisations du PCC.

C’est ainsi que j’ai découvert que mon plus grand obstacle pour clarifier la vérité, c’était mes pensées humaines. J’étais toujours inquiet de savoir si la personne allait accepter la vérité ou non. En fait, si l’on commence à parler en pensant du point de vue de l’autre et que nous pensons d’abord à lui, la personne va vraiment sentir votre intention bienveillante et sera prête à accepter la vérité.

Face à des étrangers, la peur est le plus grand obstacle pour clarifier la vérité. Le Maître nous a enseigné à utiliser la sagesse pour clarifier la vérité. Vers 14h, le 4 juillet, je suis allé à un restaurant de nouilles. Avant d’y arriver, j’ai pensé que je devais créer une opportunité pour clarifier la vérité aux propriétaires du restaurant. Ils étaient très enthousiastes et ont beaucoup parlé des progrès de leur fils à l’école quand je suis arrivé. Ils m’ont demandé si j’avais quelques bonnes idées. Il y avait peu de clients cet après-midi-là. Ils se sont assis pour parler avec moi. J’ai beaucoup parlé des questions éducatives. Ils étaient touchés et très enthousiastes. J’ai pensé que je devais leur clarifier la vérité ce jour-là, alors j’ai changé de sujet. J’ai dit : « Vous savez, tout ce que je dis aujourd’hui, ce sont toutes des choses qui vous intéressent, je pense totalement à votre intérêt. En fait, auparavant je ne prêtais aucune attention aux autres, c’est le Falun Gong qui m’a enseigné à avoir de la considération pour autrui. » « Vous pratiquez le Falun Gong ? » m’ont-ils demandé. J’ai répondu : « Oui, le Falun Gong enseigne aux gens Authenticité-Bienveillance-Tolérance. N’est-ce pas grandiose ? Vous ne devriez pas écouter ce que dit la télévision. Ce que disent dessus la télévision, la radio et les journaux provient entièrement de la même source qui est le gouvernement du PCC.  Les gens ordinaires n’arrivent pas à écouter un autre point de vue venant d’une autre source. » Ils ont acquiescé. J’ai suggéré qu’ils quittent les organismes du PCC. Ils ont été heureux de le faire et j’ai été très heureux que deux vies de plus aient été sauvées.

A travers cette histoire, j’ai compris qu’aussi longtemps que nous nous débarrassons des pensées humaines et considérons les autres en premier, les forces anciennes ne peuvent trouver aucune lacune. Notre clarification de la vérité sera plus facile.

Dans cet environnement pervers, nous devons croire dans le Maître et dans Dafa, nous devons utiliser nos pensées droites pour rectifier notre environnement. Aucune situation ne devrait être utilisée par la perversité pour commettre de mauvaises actions. Toute situation devrait être considérée par les pratiquants de Dafa comme une occasion de clarifier la vérité. Dans n’importe quel environnement, les pratiquants de Dafa sont les personnages principaux. Nous devons garder la pensée droite, ne pas être touchés par les forces anciennes et garder notre détermination pour nier toute la persécution qui nous est imposée en tout temps. Nous devons utiliser la pensée droite pour faire face aux gens. Même face à ceux qui nous rapportent aux autorités, nous ne devons pas tout de suite les calomnier. Nous devons traiter la personne comme quelqu’un pouvant être sauvé par le Maître. J’aimerais finir en rappelant les paroles du Maître comme un mutuel encouragement : Quand les disciples ont d’amples pensées droites, le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel. (Dans « Hong Yin II », « La grâce du Maître envers ses disciples »)

Traduit de l’anglais en Suisse le 2 août 2009