(Minghui.org)

Madame Qiu Li vient du canton de Qinyuan, ville de Fushun, province du Liaoning. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Elle a subi des persécutions à plusieurs reprises à cause de sa foi en Falun Gong. Madame Qiu a été illégalement détenue plusieurs fois et envoyée dans des camps de travail forcé à deux reprises. Elle a également été envoyée dans un établissement psychiatrique pour y être persécutée. Elle a reçu des amendes de plus de 10.000 yuans au cours de ces années. Pendant la période où elle était incarcérée au camp de travaux forcés de Masanjia, Madame Qiu a été soumise à un traitement inhumain.


Le 21 Juin 2004, alors qu'elle marchait le long de la rue, Mme Qiu Li a été appréhendée par six ou sept agents de police, dirigés par Wang Xinchuan, capitaine de la Division de la sécurité intérieure du département de police du canton de Qinyuan et Guan Yong, capitaine adjoint de la section 1 du département de police de Fushun. Ils ont envoyé Mme Qiu Li au Centre détention de la ville de Dasha du canton de Qinyuan. Trois jours plus tard, elle a été envoyée à la Section 1 du département de police de Fushun.

Au département de police de Fushun, Guan Yong, qui était ivre à ce moment, a attaché les mains de Mme Qiu Li derrière son dos et l’a suspendue au tuyau de chauffage de façon à ce que ses pieds ne touchent pas le sol. Elle a été suspendue à plusieurs reprises de cette façon et ses mains ont enflé en conséquence. Plus tard, Qiu Li a été condamnée à trois ans de travaux forcés au camp de Masanjia.

Afin de forcer Mme Qiu à renoncer à ses convictions, une gardienne de prison, Zhang Zhuohui l’a souvent séparée du reste des détenues. Une fois, elle a enfermé Mme Qiu dans une toilette pendant plusieurs mois. Elle a forcé Mme Qiu à écouter la propagande calomnieuse contre le Falun Gong. Les gardiennes de prison ont aussi essayé de briser la volonté Mme Qiu en la poussant à bout. Quatre ou cinq personnes, parfois même sept ou huit personnes entouraient Mme Qiu et criaient et lui parlaient en même temps sans lui laisser un seul répit. Elles l'ont gardée jusqu'à une ou deux heures du matin, et parfois toute la nuit.


Le 23 février 2006, le camp de travail forcé de Masanjia a créé le soi-disant « bureau de la cible et de la frappe. » Depuis lors, la persécution des pratiquants de Falun Gong s'est intensifiée de manière systématique. Les gardiennes de prison Ma Jishan, Chen Jinling et d'autres détenues ont enfilé de force un uniforme de la prison à Mme Qiu Li et l’ont menottée. Ils l’ont bousculée dans les couloirs pour l'humilier publiquement. Mme Qiu a été mise en isolement pendant plus d'un mois. Il n'y avait presque pas de chauffage dans la cellule d’isolement. Parfois, Mme Qiu a été contrainte d'écouter les émissions de propagande anti-Falun Gong diffusée par des haut-parleurs puissants. Elle a été nourrie de force tous les jours et n’a pu se rendre aux toilettes que de manière restreinte. Elle n'a pas été autorisée à se laver, se brosser les dents, à être propre. La nuit, elle a été menottée sur le plancher froid.

Les gardiennes de prison Ma Jishan et Liu Yong ont fait entrer un groupe de gardiens de prison masculins dans les Brigade Un et Deux. Ils ont brutalement torturé les pratiquantes de Falun Gong qui maintenaient leurs croyances. La plus cruelle méthode qu'ils utilisaient était le « La grande suspension» dans laquelle la main d'une pratiquante est menottée à un cadre supérieur d'un lit superposé et l'autre main au cadre inférieur d'un autre lit, et les deux lits sont tirés dans des directions opposées. Dans cette torture, on ne peut ni se tenir debout ni s'accroupir. Parfois, les pieds sont liés ensemble. Il est extrêmement douloureux d'avoir le corps tiré de cette façon. Les pratiquantes n’étaient pas autorisées à manger ou à utiliser les toilettes pendant qu'elles étaient attachées comme ça, et elles ont donc été contraintes de se soulager dans leurs vêtements. Elles étaient menottées 24 heures sur 24h, même quand elles dormaient. Lorsque les pratiquantes dormaient, les deux mains étaient menottées à un barreau de sorte qu'elles ne pouvaient pas se tourner. Toutes les pratiquantes emprisonnées dans les brigades 1 et 2 ont subi cette torture.

Les pratiquantes Mmes Qiu Li, Liu Guiyuan, Huang Sumei, Meng Guiqiu et Zhou Hua ont été soumises à la « La grande suspension » pendant plus d'un mois. Les gardes ne les ont pas laissé utiliser les toilettes, se laver ou changer de vêtements au cours de cette période. Chaque pratiquante a été enfermée dans une chambre. Chaque jour, elles ont été menottées dans des postures douloureuses comme de ne pas pouvoir se tenir debout ou accroupies, mais ne pouvait que être courbées. Leurs bras se sont engourdis. Chaque jour les gardes ont nourri de force Mme Qiu Li à quatre reprises. Elle a été menottée au cadre du lit même la nuit.

Le 10 avril, Mme Qiu Li a été transférée à la Brigade no 1, de la section no 3, de l’ Institut no 1 de Masanjia. Alors qu'elle était là, elle a été battue par une détenue Wang Liying, et d'autres, de nombreuses fois. Beaucoup de ses cheveux ont été arrachés au cours de ces sévices.

Parce que Mme Qiu Li a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution, le commandant de la Section no 3, Chen Qiumei, a incité d'autres détenues à la tourmenter. Mme Qiu Liu pouvait à peine marcher en raison de sa grève de la faim, et elle avait une atrophie musculaire dans les jambes. Mais la garde Chen Qiumei la forçait toujours à travailler. Lorsque Mme Qiu a refusé de coopérer, Chen a ordonné à Bi Chunrong et d’autres détenues à la traîner au travail. Plus tard, ils ont utilisé une couverture pour la porter. Chaque matin, les détenues ont porté Mme Qiu sur une couverture du troisième étage au rez de chaussée, laissant son dos rebondir le long des escaliers.

Traduit de l’anglais en Suisse le 8 septembre 2009