(Minghui.org)
Mme Chen Guoqing, une pratiquante de Falun Gong de la province du Guangxi, a été illégalement envoyée dans un camp de travail début 2002. Elle y a été maltraitée et torturée. Vous trouverez ci-dessous son témoignage.
Le 15 janvier 2002, j'ai mis des affiches de clarification de la vérité dans la ville de Qiaoyu, ville de Guigang, province du Guangxi. Les policiers du département de police de Nanqu de la ville de Guigang m'ont arrêtée et détenue dans un centre de détention. Début mars, des policiers de Nanqu m'ont envoyée dans un camp de travaux forcés pour les trois années suivantes, sans aucune procédure judiciaire. Ils ont essayé de me forcer à signer mon nom, mais j'ai refusé. Ils ont ensuite signé mon nom pour moi et m'ont placée dans le camp de travaux forcés pour femmes de Guangxi.
Dans le camp il y avait deux chefs de division, un nommé Liang et l'autre Li. Les principaux travaux des détenues étaient de relier ensemble des ampoules, connecter des perles, faire des ceintures de tissu, et plus encore. Les pratiquantes devaient travailler de 13 à 14 heures par jour, sans aucun jour de repos. En plus de la violence physique, les fonctionnaires du camp de travail utilisaient des méthodes encore plus brutales pour torturer les pratiquantes.
En ce qui concernait les pratiquantes déterminées, les fonctionnaires du camp de travail les détenaient en isolement, les exposaient à des haut-parleurs à un volume sonore élevé et les privaient de l'usage des toilettes. Les fonctionnaires confisquaient l'argent qui était envoyé par les membres de leur famille et même le papier hygiénique. Pour les pratiquantes qui ne portaient pas l'uniforme ou n'admettaient pas être des détenues, les responsables prolongaient leurs peines. Ils ligotaient également les pratiquantes qui pratiquaient les exercices. Par exemple, je n'ai pas porté l'uniforme, je n'ai pas admis être une prisonnière, et je n'ai pas succombé aux efforts visant à me « transformer». En conséquence, j'ai été gardée en isolement dans une cellule, sans lumière, pendant trois jours et trois nuits.
Peu après mon arrivée au camp de travail, j'ai tendu une feuille de papier d'un poème de Maître à une pratiquante, mais elle n'a pas osé la prendre. La détenue qui l'accompagnait l'a vu et m'a dénoncée à un superviseur, ainsi qu'au chef de division, Li. À partir de ce jour, on m'a forcée à me tenir debout tous les jours pendant 15 jours, sauf pour manger et dormir.
Avant de pratiquer le Falun Gong, j'avais eu plusieurs maladies, y compris un cancer de la gorge, une osteophytose au cou et une raideur aux épaules, ainsi que des maladies gastriques et intestinales. Toutes ont disparu après que j'ai commencé à pratiquer. Dans le camp de travail, nous avions à faire d'intenses travaux forcés. À l'âge de 47 ans, on m'a obligée à terminer la même charge de travail qu'une jeune personne. En conséquence, j'ai eu à travailler des heures supplémentaires, ou d'autres pratiquantes m'aidaient à terminer. Nous étions punies si la cession n'était pas finie à temps. Par conséquent, tous les jours, nous nous levions après 5 h 00 et nous commencions à travailler à 7 h 00. Sauf une heure pour le repas, on nous forçait à travailler jusqu'à 22 h 00, et parfois même jusqu'à 1 ou 2 heures du matin.
Pendant ma détention, j'ai clarifié la vérité aux prisonnières qui étaient affectées pour me surveiller. En fin de compte, elles ont toutes compris et convenu que le Falun Gong était bon. Pour cette raison, souvent, les gardes nommaient différentes prisonnières pour me surveiller. Cinq prisonnières au total ont été nommées pour me surveiller, les unes après les autres. J'ai aussi clarifié la vérité aux deux chefs de division, mais ils étaient peu réceptifs.
Après avoir été détenue dans le camp de travaux forcé pour femmes de Guangxi pendant un an et deux mois, le cancer que j'avais eu précédemment est réapparu. Aussi, mes gencives saignaient souvent. J'ai été libérée pour raison médicale.
Traduit de l'anglais au Canada le 20 août 2009
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