(Minghui.org)

Nom : Wang Quanhua (王全花)
Genre : Féminin
Âge : 66 ans
Adresse : Inconnue
Profession : Retraitée
Date de la dernière arrestation : 3 septembre 2004
Dernier lieu de detention : Le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Guizhou (贵州女子劳教所)

Province : Guizhou
Persécution endurée : détention, domicile mis à sac, extorsion, emprisonnement solitaire, coups, privation de sommeil, lavage de cerveau, surveillance

Pendant trois ans, la police locale et les gardes du camp de travaux forcés pour femmes de la province du Guizhou ont mentalement tourmenté et physiquement fait du mal à Mme Wang Quanhua, une retraitée de l'usine de machine de Xingan dans la ville d'Anshun.

La division de la sécurité domestique du département de police du district de Xixiu, dans la ville d'Anshun se compose d'une équipe qui était fortement impliquée dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Le 23 avril 2001, le personnel de cette division, mené par le sous-chef Li Lin et Lu Yongmei (une policière), sont entrés de force chez Mme Wang et ont mené une fouille. Ils ont confisqué des livres de Falun Gong et des enregistrements des exercices et ont gardé Mme Wang à l'administration du centre de détention de la rue ouest. Quinze jours après l'arrestation, ils l'ont transférée au premier centre de détention et l'ont libérée après 13 jours d'incarcération dans ce lieu. On a demandé à sa famille de payer trois mille yuans pour sa libération. Ils n'ont pas donné de reçu.

Dans la même année, en juillet 2001, Mme Wang est retournée à la première division et a exigé que les fonctionnaires lui rendent les trois déclarations qu’on lui avait forcé d'écrire. Elle a déclaré que tout ce qu'elle avait dit et fait sous la force était nul de non avenu. Ceci a mené à une nouvelle arrestation et à 15 jours de détention.

Trois ans après, en septembre, la police a encore arrêté Mme Wang parce qu'elle distribuait des documents de Falun Gong dans la campagne et que quelqu'un l'a dénoncée. Lo Hua, le chef de la division de la sécurité domestique et d'autres fonctionnaires de police de cette division ont été impliqués dans cette arrestation. Après 26 jours de détention au deuxième camp de travaux forcés, ils l'ont condamnée à trois ans de travaux forcés. Un examen physique au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Guizhou a montré que sa fréquence cardiaque était de plus de 140 battements minute, ce qui fait qu'elle ne pouvait pas aller dans le camp de travaux forcés, mais le chef Lo Hua a fait quelque chose pour convaincre le camp de l'accepter.

Le camp de travaux forcés pour femmes de la province du Guizhou est un enfer sur terre. A son arrivée, Mme Wang a été forcée de se tenir debout pendant un après-midi tout entier sans bouger. Ensuite, on lui a été demandé d’enlever ses vêtements pour une fouille au corps, et la couverture et les vêtements qu'elle avait apportés avec elle ont été minutieusement inspectés. Elle a été alors placée dans une cellule solitaire sans fenêtre, obscure et surveillée par des dizaines de trafiquantes de drogue qui la surveillaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre à tour de rôle.

On forçait Mme Wang à se tenir debout toute droite et immobile à tout moment. Si elle bougeait ne serait-ce qu'un peu, elle était battue et on lui donnait des coups de pied. Elle devait maintenir la même position, excepté quelques minutes au déjeuner et pendant les quelques heures où elle avait la permission de dormir.

Mme Wang a développé un gonflement des jambes par la position debout prolognée, ainsi que des tremblements, et sa fréquence cardiaque a augmenté jusqu’à plus de 160 battements par minute. Elle avait besoin d'un aide pendant un certain temps. Sa mauvaise santé n'a pas convaincu les fonctionnaires du camp de la libérer. Au lieu de cela, on l'a forcée à participer à toutes sortes d'activités physiques. Elle a eu les pieds engourdis pendant cinq ans.

Les trafiquantes de drogue du camp, encouragées par la garde Gu Xinying et d’autres gardes du camp, battent et maltraitent verbalement les pratiquantes fréquemment. Elles sont alors récompensées avec une réduction de leur peine. Les gardes essayent en même temps de répondre à leur quota de « réforme » de sorte qu'elles puissent être promues ou récompensées. Pour gagner ces avantages, les gardes du camp et les trafiquantes de drogue torturent les pratiquantes en leur interdisant d’aller aux toilettes. Quand les pratiquantes doivent se soulager dans leurs vêtements, on ne leur permet pas de prendre une douche ou de laver leurs vêtements. Parfois les pratiquantes avaient la permission d'aller aux toilettes, mais elles étaient sous la surveillance des trafiquantes de drogue et ont leur interdisait de se réunir ou de parler les unes avec les autres.

Les pratiquantes qui refusaient d'abandonner leur croyance ont vécu une escalade des mauvais traitements et des insultes. Elles étaient constamment battues. Certaines ont eu le visage enflé et les bras cassés, et quelques unes ont même développé des désordres mentaux.

La torture mentale était combinée avec des mauvais traitements physiques. Chaque jour, on obligeait les pratiquantes à regarder des vidéos diffamatoires et on les forçait à rédiger un rapport de leur compréhension après les avoir visionnées. Les gardes les obligeaient à récrire leurs rapports s'ils ne recevaient pas leur approbation ou s'ils ne servaient pas l'objectif de détruire complètement la croyance ferme des pratiquantes en Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Tandis que Mme Wang servait sa peine de trois ans de travaux forcés, ses pensions de retraite ont été arrêtées. Actuellement, elle reçoit seulement 800 yuans par mois et est encore sous surveillance après sa libération et soumise au harcèlement. Elle ne peut pas mener une vie normale.

Traduit de l’anglais au Canada