(Minghui.org)

Ces dix dernières années, le Parti communiste chinois a persécuté Mme Yang Jine pour sa seule croyance. La police a pillé son domicile six fois et l’a constamment harcelée. Elle a du vivre cinq mois loin de chez elle. Ils ont également forcé sa famille à leur verser 9 500 yuans. Son enfant tremble chaque fois qu’il croise un policier ou une voiture de police et craint de rentrer à la maison de peur d'une descente de police.

Mme Yang, âgée de 49 ans vit dans l’agglomération de Datai dans le canton de Fuping, province de Hebei. Elle souffrait de nombreuses maladies, dont une maladie de cœur, d’hépatite, d’engourdissement du côté gauche de son corps et d'une douleur au bas du dos. Elle devait suivre un traitement médical à long terme. Après avoir commencé la pratique du Falun Gong en février 1998, ses maladies ont disparues. Elle a fait l'expérience du pouvoir de guérison miraculeux du Falun Gong et a vécu désormais sa vie en accord avec les principes de Vérité, Compassion et Tolérance.


Début-de-la-persécution


Au printemps 2002, Mme Yang et une pratiquante du même village sont allées dans le canton de Laiyuan pour distribuer des dépliants et ont été dénoncées à la police. Plus tard la police s’est rendue dans l’agglomération de Datai, a arrêté l’autre pratiquante et l‘a envoyée dans le camp de travail de Baoding pour trois ans.

Le lendemain, le policier Luo du canton Laiyuan et le policier Ma Baoding du canton de Fuping se ont rendus à la maison de Yang Jin et ont essayé de l’arrêter. Elle ne se trouvait pas chez elle, aussi ils se son rendus à l’usine de béton de Jinlongdong où son mari travaille et l’ont forcé à les amener chez lui. Ils ont mis la maison sens dessus dessous mais n’ont rien trouvé qui soit lié au Falun Gong, ils sont donc repartis après avoir menacé son mari.

Cinq jours plus tard, les policiers Luo et Ma Baoding avec des policiers de leurs cantons se sont de nouveau rendus chez Mme Yang quelques minutes après 17h00. D’abord ils ont entouré la maison, puis plusieurs policiers sont montés sur le toit, ont enlevé quelques tuiles, fait un trou et jeté un regard dans la maison. Puis ils y sont entrés en force. Ils n’ont rien trouvé de ce qu’ils cherchaient, ils ont alors menacé le mari, le fils et la grand-mère.

Pendant la troisième incursion dans la maison, seul le fils s’y trouvait. N’ayant pas trouvé Mme Yang ils lui ont crié dessus et sont partis.

Lors de la quatrième intrusion, son mari était à la maison. La police lui a donné un ultimatum : soit livrer son épouse ou vivre avec le harcèlement continu de la police.


L’été 2002, Mme Yang a subi un accident traumatisant. Elle manipulait un poteau métallique sur son toit quand elle a accidentellement heurté une ligne électrique qui se trouvait au dessus de la maison. Elle a été aspirée dans l’air et s’est écrasée au sol. Du sang a jailli de son nez, sa bouche et ses oreilles. Sa famille l’a emmenée rapidement aux urgences. Le médecin a fait une radio et a dit : « Elle a une fracture de la mâchoire. Je dois faire une incision et maintenir les os brisés avec des plaques d’acier. Il me faut un dépôt de 8 000 yuans pour ce faire. » Quand Yang Jine a repris connaissance, elle a retiré le tube d’intraveineuse et a insisté pour rentrer chez elle.

Sa famille l’a ramenée chez elle et elle n’a plus reçu de traitement médial. Miraculeusement, sa mâchoire s’est rétablie en 20 jours, sans garder aucune cicatrice. Alors qu’elle était en convalescence, la police du canton de Laiyuan a de nouveau essayé de l’arrêter. Quand ils ont interrogé les résidents d’un village voisin sur l’endroit où elle se trouvait, les villageois ont répondu : « Pourquoi l’embêtez-vous tout le temps ? Ne savez vous pas qu’elle est dans un très mauvais état ? En tout cas elle n’a jamais rien fait d’illégal. » La police est alors partie.

Plus tard, la police a dit à son époux d’aller au poste de police du canton de Laiyuan et réclamé 5 000 yuans en échange de la fin du harcèlement. Son mari a dit : " Mon épouse n’a rien fait pour mériter cela. Vous avez créé un chaos constant dans notre vie et aujourd’hui vous demandez encore plus d’argent. Je n’ai pas cet argent. Si vous insistez je vous l'amènerai. " La police les a alors laissés tranquille pour une courte période de temps.


Cinq mois de vie loin de chez soi


Une autre série de persécution a commencé en novembre 2005. La police a mené des recherches approfondies sur les pratiquants de Falun Gong dans le canton, en portant une grande photo d'elle dans l’espoir que les gens allez la dénoncer.

Li Yanjun du poste de police de Datai et d’autres policiers du département de police du canton de Fuping et du gouvernement du canton de Datai se sont rendus de nouveau dans la maison de Mme Yang le 16 novembre 2005. Elle ne se trouvait pas chez elle, alors ils ont confisqué des livres et du matériel du Falun Gong. Huit policiers, dont Li Yanjun et des policiers du département de police du canton, se sont introduits de nouveau chez elle quelques jours plus tard. Personne ne se trouvait à la maison, aussi ils sont allés au collège et ont arrêté son fils. Puis ils ont pillé leur maison. La façon brutale dont ils ont traité l’adolescent lui a laissé des séquelles psychologiques. Il tremble de façon incontrôlable chaque fois qu’il voit un policier ou une voiture de police.

La police a continué à harceler la famille et a demandé à son époux de la livrer. La famille vivait dans une peur constante. Mme Yang a quitté le domicile pour éviter la police et a vécu loin de chez elle pendant cinq mois. La police a quand même harcelé la famille pendant ces cinq mois. Une fois ils sont allés chez elle deux fois le même jour. Ils ont extorqué 9 500 yuans à sa famille.

Des fonctionnaires du Bureau TV et de diffusion du canton de Fuping et Han Leimei, un fonctionnaire du gouvernement de l’agglomération du Datai se sont rendus chez Mme Yang le 25 septembre 2007 et ont détruit l’antenne parabolique qui se trouvait sur le toit. Ils ont dit qu’ils auraient pris la télévision et le lecteur de VCD si quelqu’un s'était trouvé dans la maison.

La police et les fonctionnaires du PCC l’ont harcelée ainsi que sa famille quatre fois juste avant les Jeux olympiques de 2008. Une fois, les policiers Yang Shujun, Han Meilei du gouvernement de l’agglomération et le policier Liu Zhihai du poste de police du gouvernement de l’agglomération de Datai l’ont forcée à remettre sa pièce d’identité. Han Leimei a levé le poing et a menacé de l’arrêter si elle refusait de remettre sa pièce d’identité. Une autre fois, le fonctionnaire Zhang Guoli du gouvernement de l’agglomération de Datai et trois policiers du poste de police se sont rendus à son domicile pour la prendre en photo et ils l’ont de nouveau menacée.

Traduit de l’anglais en France