(Minghui.org)
Nom : Lian Shufang (廉淑芳)
Sexe : féminin
Âge : inconnu
Adresse : inconnu
Occupation : inconnu
Date de la dernière arrestation : septembre 2002
Dernier lieu de détention : camp de travail forcé de Heizuizi (黑嘴子劳教所)
Ville : Changchun
Province : Jilin
Persécution endurée : détention, pillage du domicile, interrogatoire, passage à tabac, électrocution, lavage de cerveau, travaux forcés.
Je suis une pratiquante de Falun Dafa de la ville de Shulan, province du Jilin, et je m'appelle Lian Shufang. J'ai été envoyée à un camp de travail forcé en 2002 parce que j'ai refusé de renoncer à ma cultivation. Par conséquent, j'ai été brutalement persécutée dans le camp de travail forcé de Heizuizi.
À la fin de septembre 2002, une pratiquante habitait temporairement dans mon logement. Armée de mensonges fabriqués, la police est entrée par effraction chez moi et a fait des fouilles. Mon fils de trois ans avait très peur et il tremblait. La police a trouvé quelques livres de la Grande Loi dans un placard et a dit que c'était suffisant de me condamner à des travaux forcés pendant une année. Ils nous ont forcés, mon enfant et moi, à entrer dans le véhicule de la police. Mon enfant avait si peur qu'il n'a pas osé pousser des cris. Au poste de police, une pratiquante a insisté à dire aux policiers les faits sur le Falun Gong. La police a non seulement refusé d'écouter, mais un d'entre eux a pris une pelle en fer pour battre cette pratiquante. Après le troisième jour de détention, son frère est venu la faire mettre en liberté provisoire sous caution. J'ai été envoyée au centre de détention de Nanshan où j'ai rencontré quatre pratiquants.
La police au centre de détention était très perverse. En particulier, Zhao Zhiwei et un policier au nom de Xu nous battaient souvent, nous frappant avec une ceinture. Les agents Xin He et Wang Tingbai nous ont interrogés et ont produit un mandat de perquisition, nous ordonnant de le signer afin qu'ils fouillent nos logements. Cependant, quand la police a tout d'abord fouillé nos logements, ils n'avaient pas de mandat du tout. Au cours du premier mois de détention, la police nous a obligés à réciter les règlements de la prison, nous a interdit de pratiquer les exercices, et parfois le soir a ouvert la grille et est entrée pour nous frapper sauvagement.
Un mois plus tard, j'ai été envoyée au camp de travail forcé de Heizuizi et détenue là-bas pendant un an. Dès que je suis arrivée, les gardes ont instigué les collaborateurs à me faire subir un lavage de cerveau. Quand ils ont vu que je n'avais pas abandonné ma croyance au Falun Dafa, ils m'ont tirée de force dans le bureau de police. J'ai crié : « Falun Dafa est bon » tout le long du chemin menant au bureau et ils m'ont donné des coups de poing et coups de pied tout le long du chemin. J'étais pieds nus et j'ai été poussée dans le bureau où la capitaine, Liu Lianying, s'est ruée sur moi, elle m'a saisie par les cheveux et elle m'a frappé la tête contre le mur. Ensuite elle m'a giflée au visage une dizaine de fois. À ce moment-là, je voyais trente-six chandelles devant mes yeux, ma bouche saignait et mes dents bougeaient. Yu Bo a utilisé une matraque électrique pour électrocuter mes parties génitales et m'a violemment donné des coups de pied. Liu Lianying était brutal et donnait des coups de pied, citant que les chefs avait donné des ordres de tuer, ce qui signifiait qu'ils pouvaient nous battre à mort et ne pas être tenus responsables. Nous battre à mort serait considéré comme du suicide. Les deux ont continué à me torturer pendant 30 minutes. À ce moment-là j'ai senti que mes pantalons étaient totalement mouillés par mon propre sang, causé par des coups de pied qu'ils m'avaient maintes fois donnés aux parties génitales.
Le lendemain, ma tête était gravement enflée, mon corps avait des bleus partout et était enflé. J'ai été dans un mauvais état pendant trois mois. Parce que j'ai refusé d'écrire une déclaration de repentir, j'ai été souvent assujettie au lavage de cerveau. Ils m'ont privée de sommeil, même à minuit et le lendemain matin, j'étais contrainte de travailler quand même dans le camp de travail. Parce que mon corps n'était pas du tout en forme et que mon état d'esprit était affecté par la torture, mon cœur était lourd. J'avais besoin de personnes pour m'aider à monter les escaliers. Les médecins m'ont dit que j'avais un problème au cœur, mais ils ne m'ont pas dit spécifiquement quel était le problème et je n'avais qu'à prendre les médicaments qu'ils me donnaient.
Les pratiquants de Dafa étaient torturés chaque minute. Nous étions souvent saisis par les gardes, battus et électrocutés avec des matraques électriques. Lorsqu'on faisait des travaux forcés dans l'atelier, on entendait souvent le bruit des matraques électriques et on sentait l'odeur de peau brûlée. Les criminels et les toxicomanes dans le camp de travail avaient le soutien des gardiens et ils persécutaient les pratiquants en utilisant n'importe quel moyen. Il torturaient des pratiquants qui refusaient d'écrire la déclaration de repentir. Les gardes prolongeaient les peines d'emprisonnement des pratiquants à leur gré tandis que les criminels qui persécutaient les pratiquants voyaient leur peine réduite. La pratiquante Liu Lixia, de Changchun, a refusé de renoncer à la cultivation et a été ligotée au lit de mort pendant un mois. Elle est restée ligotée à ce lit même en mangeant et buvant et elle devait se soulager tout en étant attachée au lit. Ses bras étaient étirés vers l'extérieur et attachés au lit en fer, et ses vêtements enlevés. Quand elle a été finalement déliée, elle n'a pas pu se mettre debout sans aide.
J'ai été libérée en 2004, mais la police locale continuait à me surveiller. Ils venaient souvent à mon domicile pour me menacer et m'intimider. Ils ont effrayé et vexé ma famille.
Traduit de l'anglais au Canada.
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