(Minghui.org)

Nom : Guo Shuhui (郭树辉)
Genre : Masculin
Âge : 40 ans environ
Adresse : Inconnue
Emploi : Fonctionnaire de gouvernement

Date de la dernière arrestation : Mai 2004
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Chaoyanggou de la ville de Changchun (长春朝阳沟劳教所)

Ville : Changchun
Province :
Jilin
Persécution endurée : Emprisonnement, mise à pied, lavage de cerveau, extorsion, saccage du domicile, travaux forcés, interrogatoire, coups

M. Guo Shuhui était fonctionnaire au département du Front unifié du canton de Dongguang, province du Hebei. M. Guo a considérablement bénéficié du Falun Gong et se conduisait selon les principes de Authenticité-Compassion-Tolérance. Il a reçu deux prix et le titre de « personne exceptionnelle » du gouvernement du canton. Néanmoins, les persécuteurs l'ont hanté pendant une décennie pour sa croyance dans le Falun Gong.

Il a été illégalement arrêté de nombreuses fois et a décidé de quitter son lieu de travail pour cinq ans, afin d'éviter la persécution. Il est sur une liste noire et la police le harcèle lors de tous les dits « jours sensibles. »

M. Guo est retourné à son ancien lieu de travail après le Nouvel An chinois de 2007, après six ans d'emprisonnement et de vie en exil, et a demandé à reprendre son emploi. Le secrétaire municipal du Parti avait été remplacé, et le nouveau secrétaire a dit qu'il devait demander l'approbation du Bureau 610 du canton.

À la suite de la détention anti-constitutionnelle de l'assistant bénévole du Falun Gong par la police dans le canton de Dongguang, le 20 juillet 1999, M. Guo est allé à la Commission d'appel du Bureau de Pékin faire appel pour le Falun Gong. La police l'a emmené à un centre de lavage de cerveau organisé par le Bureau de la circulation et le Bureau 610 du canton. Il a accepté avec réticence à abandonner le Falun Gong sous la pression. Zuo Dexing, le secrétaire politique et judiciaire du Parti du canton de Dongguang et chef du Bureau 610 Hu Chaohua étaient responsables de la persécution.

M. Guo a écrit des lettres au Bureau d'appel de la Commission de recours du Conseil d'État et à l'Administration municipale du canton début 2000 pour expliquer les faits sur le Falun Gong. Des responsables de la Division politique et sécurité du département politique de la police du canton l'ont détenu pendant 45 jours parce qu'il avait participé à une réunion festive du Nouvel An chinois avec des camarades de classe, également pratiquants. Le fonctionnaire Huo Xingchi et d'autres ont saccagé sa maison et ont pris une caméra vidéo et plusieurs livres de Falun Gong. Ils l'ont photographié, ont pris ses empreintes digitales au centre de détention et l'ont forcé à écrire une déclaration de garantie de renonciation à sa croyance. Ses parents ont été forcés de payer 4000 yuan en « frais de garantie » et il a été libéré sous caution. M. Guo a ensuite été envoyé travailler comme salarié débutant au Bureau d'administration le plus pauvre de la ville.

Le gouvernement de la ville a incarcéré entre dix et vingt pratiquants de plusieurs villages dans un garage en janvier 2001 pour les empêcher d'aller à Pékin. M. Guo Shuhui a écrit des lettres aux fonctionnaires de la ville et a demandé la libération de ces pratiquants. Il a écrit des lettres à la Division politique et sécurité du canton en février 2001 et a demandé la suppression de son statut de personne « sous caution en attente d'interrogatoire. » Les fonctionnaires du groupe expéditionnaire des Cas particuliers du canton [créé pour persécuter le Falun Gong] sont allés à son lieu de travail et l'ont arrêté, l'ont emmené au centre de détention du canton et l'ont détenu là pendant 32 jours. Ils ont également saccagé son bureau et pris son magnétophone et d'autres biens personnels. Les persécuteurs ont ensuite fouillé son domicile. Sa famille a remis un pot de vin de 1000 yuan à la division politique et sécurité pour obtenir sa libération. Les responsables du centre de détention ont extorqué 3000 yuan et 400 yuan supplémentaires pour des « frais de nourriture » avant que M.Guo ne soit libéré.

Au cours de sa détention, il a été contraint à travailler dix heures par jour pour avoir continué à faire les exercices du Falun Gong. Les fonctionnaires responsables de la persécution incluent Wang Xijie, secrétaire politique du département de la police du canton et Zhao Fenlan, chef politique du commissariat de police Guchu du Village Qin, canton de Dongguang..

La vie en exil

Les fonctionnaires de la Division de la sécurité intérieure du canton l'ont emmené en septembre 2001. Les fonctionnaires de la Division policière de la circulation du canton l'ont emmené dans une pièce et l'ont menotté à un tuyau de chauffage. Sa famille n'a cessé de parler à la police. Les fonctionnaires l'ont transféré au commissariat de police de Chengguan, le lendemain. Il s'est libéré une nuit en allant à la salle de bain et a vécu en exil au cours des trois années suivantes. Il a également écrit des lettres à la police et au secrétaire du Parti au siège du gouvernement où il avait travaillé et leur a demandé de cesser de le poursuivre.

Torture au centre de détention et camp de travaux forcés

Il a affiché des autocollants avec les mots « Falun Dafa est bon » dans des lieux publics, dans un canton de Baishan, province du Jilin en mai 2004. Il n'a pas remarqué les policiers en civil de la Division de la sécurité dans la rue. Les fonctionnaires ont attendu qu'il ait fini d'afficher les autocollants avant de l'approcher.

Les policiers l'ont emmené dans un centre de détention où ils l'ont interrogé à plusieurs reprises et ont exigé les coordonnées des pratiquants locaux. Les détenus l'ont agressé après avoir reçu l'approbation tacite de la part des gardiens. Le chef des détenus dans la première cellule lui a ordonné de s'adosser contre le mur et lui a violemment donné un coup de coude dans le dos, lui donnant l'impression que son dos allait se casser. À la deuxième cellule, le chef-détenu lui a donné des coups de poings sur les oreilles, lui causant une perte temporaire de l'ouïe. Il a récupéré l'ouïe quelques jours plus tard. À la troisième cellule, le chef-détenu l'a battu jusqu'à ce qu'il devienne désorienté. Alors qu'il était dans un centre de détention, les policiers de la ville de Fusong ont saccagé sa résidence et ont pris plusieurs milliers de yuan en espèces et des effets personnels.

Après cinq mois au centre de détention, le chef de police Guo lui a dit qu'ils allaient le libérer s'il donnait le nom du vrai pratiquant de contact du Falun Gong. Il a dit qu'il ne connaissait pas la personne contact, par conséquent, il a été envoyé au camp de travail Chaoyanggou dans la ville de Changchun.

Il a été détenu à la division dirigée par un soi-disant « expert de réforme » nommé Gao Zhilu qui l'a bombardé quotidiennement de mensonges, parfois jusqu'à minuit. Ceci l'a mis à rude épreuve. Deux mois plus tard, il a été transféré à une autre division où il a été contraint de faire du contre-plaqué. Trois mois plus tard, le chef du camp de travail Xu Xiaoming a dit lors d'une conférence que les frais de la « réforme » doivent être de 95 pour cent.

Un gardien de nuit Li Dong a ordonné au chef-détenu Xu Fumao du Village de Nanguan, ville de Changchun et plusieurs autres détenus d'approcher M. Guo Shuhui. Ils lui ont dit de signer une déclaration de garantie, faute de quoi ils suivraient les directives du chef de division Liu Aiguo. Cette personne a déclaré qu'aucune mesure n'était trop extrême dans la réforme des pratiquants, car ils n'auraient qu'à écrire une déclaration d'auto-critique, s'ils le tuaient « accidentellement. » Ils l'ont battu quand il a refusé de signer le document. Il a entendu des bruits secs intenses tandis que le sang ruisselait sur son visage et ses yeux étaient fermés parce qu'ils étaient enflés. Ils ont également violemment attaqué ses organes génitaux avec leurs genoux. Une heure plus tard, il ne pouvait plus endurer et a signé la déclaration

Selon les pratiquants précédemment détenus dans ce camp de travail, la « réforme » n'est que la première étape du tourment psychologique. Les pratiquants qui ont signé des déclarations de garantie doivent rendre compte de leurs pensées périodiquement aux autorités du camp de travail qui veulent confirmer qu'ils ont vraiment réussi la « rééducation ». Si les gardiens pensent que la « réforme » est incomplète, ils augmentent le temps de peine. Beaucoup de pratiquants préfèrent prendre une extension de peine que de rédiger des rapports qui calomnient davantage le Falun Gong. Les autorités appellent le refus de trahir sa conscience, un « rebond », qui signifie l'interdiction de la réduction de peine. M. Guo Shuhui a écrit des pensées liées à la façon d'être une bonne personne à l'avenir afin d'éviter d'être surnommé un « rebond » dans un effort pour quitter le camp de travail dès que possible.

Traduit de l’anglais au Canada