(Minghui.org)


Par un correspondant de la province du Liaoning, Chine


Sur la pancarte auparavant suspendue à l’extérieur de la division du camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia, on pouvait lire : " École d’éducation idéologique de la province du Liaoning. " En octobre 2008, il a été renommé "Institut de gestion de la rééducation par le travail pour femmes de la province du Liaoning ", et actuellement " École de conseil psychologique." L’école n'entend pas offrir un conseil psychologique, mais soumettre les pratiquantes de Falun Gong au lavage de cerveau et à de longues heures d'un travail épuisant.


Étapes du lavage de cerveau


Pour les pratiquantes nouvellement incarcérées, les étapes du lavage de cerveau sont :


(1) Fouille corporelle, coupe des cheveux, port de l’uniforme du camp et port d’un badge.

(2) Admission dans la Classe des nouveaux arrivées, et soumis au lavage de cerveau par dix collaborateurs, pendant différentes durées.


(3) Ce sera compté comme " réforme" si une pratiquante signe les trois déclarations, ce qui signifie qu’elle abandonne Falun Gong. Elle est alors admise dans la Classe des nouveaux étudiants (Classe de lavage de cerveau), pour y subir un lavage de cerveau supplémentaire. La pratiquante est forcée de lire des livres et de regarder des vidéos qui calomnient Falun Gong, et devient endoctrinée par des théories mauvaises jusqu’à ce qu’elle ait une compréhension déviée. Elle sera alors formée pour devenir collaboratrice, afin de persécuter d’autres pratiquantes ; si elle refuse d’être " réformée", elle sera remise aux gardiens qui tenteront de la réformer par la force. Si après cela, elle refuse toujours d’être " réformée", elle sera assignée à une équipe pour effectuer des travaux épuisants jusqu’à la fin de sa peine.


(4) Les pratiquantes " réformées" et non-" réformées " assignées à différentes équipes reçoivent régulièrement divers « tests de pratique », avec des tentatives de lavage de cerveau, des examens et des documents à signer. Toute pratiquante qui refuse de coopérer est verbalement et physiquement maltraitée et torturée.


" Étude", " travail"," nourriture " et " hygiène" vus par le camp de travaux forcés de Masanjia


"Étude" : Les autorités du camp de travail mettent en place des lavages de cerveaux forcés, endoctrinent les pratiquantes par des mensonges, et tentent de leur faire abandonner leurs croyances.


" Travail": De longues heures de travail. Les pratiquantes se lèvent à 05 heures du matin (auparavant à 04h30 du matin), travaillent jusqu’à 20h30, puis vont se coucher-quelquefois à 21 heures. Il n’y a pas de jour de repos. Les pratiquantes travaillent avec des produits toxiques et nocifs. Les fonctionnaires du second camp de travaux pour femmes se sont rendus compte que fabriquer des manteaux pour la police armée pouvait rapporter beaucoup d’argent, ainsi, ils ont accepté un grand nombre de commandes au cours de la seconde moitié de cette année – le quota est de plus de 20 000. Les fonctionnaires font faire des heures supplémentaires aux détenues et leur demandent de garantir la qualité. Une fois les manteaux fabriqués, les boites d’expédition portent l’inscription : "Fabriqué par la compagnie à responsabilité limitée de vêtements Jihua » et « Compagnie à responsabilité limitée Xintyu", alors que ces manteaux à triple matelassage de coton de haute qualité sont, en réalité, fabriqués par les pratiquantes du second camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia. .


" Nourriture " : Les brioches à la vapeur à la semoule de maïs que reçoivent les pratiquantes sont souvent fabriquées avec du maïs moisi, parfois pas totalement cuit. En hiver, la nourriture est constituée principalement de soupe aux betteraves, et en été, de soupe à la tomate ou à la citrouille. Les pratiquantes doivent chanter la« Chanson » du camp avant chaque repas ; après le repas, elles doivent réciter les règles de la prison et chanter à nouveau la " Chanson d’école".


"Hygiène ": Le camp de travail est extérieurement bien équipé et décoré. Une salle de bains avec douche à énergie solaire a été construite lors du Nouvel An chinois 2010, mais les détenues ne peuvent l’utiliser qu’une fois par an. Le reste du temps, elles doivent utiliser de l’eau froide pendant un temps limité. Huit minutes sont allouées du lundi au vendredi ; 15 minutes le samedi et le dimanche, incluant le lavage des vêtements. Chaque détenue a reçu un gant pour le visage spécial de couleur verte en 2010, dans le cas d’une inspection du bureau judiciaire provincial. Mais on leur a dit qu’elles n’étaient pas supposée l’utiliser, mais devait le suspendre sur le bord de leur bassine pour la toilette.


Le camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia incarcère 147 pratiquantes


Il y a trois divisions dans le camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia. Plus de 20 prisonnières ordinaires sont détenues au second et au troisième étage des divisions Une et Deux ; 147 pratiquantes sont actuellement détenues au quatrième étage de la division Trois. Depuis début 2007, les autorités du camp de travaux ont acheté quatre groupes de pratiquantes au centre de répartition de Pékin. Ils ont payé entre 300 et 500 yuans pour chacune. Elles doivent travailler durant la journée. Celles qui refusent de coopérer sont soumises aux passages à tabac la nuit ; les pratiquantes commencent à travailler à 06h:40, sans pause à midi, puis continuent jusqu’après le diner, à 19h30. À leur retour dans leurs cellules, on leur ordonne souvent d’écrire de soi-disant 3 devoirs reflétant leurs pensées. Elles n’ont pas de pause le samedi ni le dimanche.


Les gardes les plus vicieux sont Zhang Lei, Zhang Jun, Zhang Zhuohui, Zhang Huan, Dong Bin et Yu Xiaochuan.


Mme Wang Caiyun de Fushun soumise à de graves mauvais traitements et à la torture.


Mme Wang Caiyun, 59 ans, est du district Dongzhou, Fushuan, province du Liaoning. Les agents du poste de police de Longfeng l’ont arrêté le 21 octobre 2008 et l’ont emmenée dans le centre de détention Nangou, où elle a fait une grève de la faim pendant une semaine, afin de protester contre sa détention illégale. Elle a été envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes de Masanjia, le 29 octobre 2008. Le lendemain, elle a été emmenée dans une salle sombre où les gardes l’ont giflée au visage et électrocutée avec une matraque électrique, parce que sa voix était trop douce durant l’appel. Elle a été soumise à un autre passage à tabac en novembre pour avoir refusé de réciter les règlements de la prison.


Mme Wang a été soumise à une redoutable méthode de torture dite " étirer le corps" entre le 30 novembre et le 3 décembre 2009.


Les gardes les plus cruels et leur numéro d’identification policière.
Zhang Jun, chef de division n° d’identité: 2108050
Zhang Huan, chef de l’équipe de reforme n° d’identité : 2108455
Responsable politique : Zhang Zhuohui, n° d’identité : 2108469


Traduit de l’anglais en France