(Minghui.org)


Par Mme Du Mingliang


Mon nom est Du Mingliang. J’étais employée par l’usine de mécanismes d'embrayage de l’agglomération de Huaian, province de Jiangsu. J’ai obtenu pour la première fois le précieux livre Zhuan Falun, dans la province de Guangdong, le 17 janvier 1997. Seulement deux ou trois mois après avoir commencé à pratiquer Falun Gong, mon corps entier s’est senti léger.


Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter Falun Gong en juillet 1999. Je me suis rendue à Pékin via Shanghai pour faire appel le 25 décembre 1999, et depuis j’ai été soumise à la persécution.


Le Bureau 610 de la ville de Qinghe, agglomération de Huaian, de concert avec le bureau de la sécurité publique, m’ont arrêté de façon répétée et ont saccagé mon domicile. Ils m’ont illégalement détenue, à cinq reprises, me condamnant à deux ans et neuf mois de travaux forcés, et plus tard, m’ont condamnée à quatre ans et six mois d’emprisonnement. Ils m’ont même fait exclure de ma famille, tentant de me forcer à abandonner ma croyance.


Torturée dans un hôpital psychiatrique


Les agents de la sécurité intérieure du district de Qinghe m’ont arrêtée le 20 juin 2005 et détenue à l’hôtel de l’école du parti de l’agglomération de Huaian, où j’ai été torturée. En plus de me priver de sommeil pendant neuf jours, Chang Shulin, responsable de la division de la sécurité intérieure, m’a obligée à m’asseoir sur le sol, avec mes jambes perpendiculaires, alors qu’il piétinait mes genoux. L’agent Wang Jianhai a tiré mes cheveux avec tant de force que j’ai été soulevée du sol, et l’agent Cai Zibin m’a rouée de coups.


Le centre de détention de Huaian m’a envoyés dans la prison pour femmes de Nantong, province de Jiangsu, le 6 février 2006. J’ai refusé de porter l’uniforme de la prison. Les gardes ont alors ordonné à deux collaboratrices de me surveiller. Je n’étais pas autorisée à quitter la cellule, me laver, ou utiliser la salle de bains. Pendant la journée, ils m’ont obligé à regarder des vidéos qui dénonçaient Falun Gong. Lorsque j'ai refusé de coopérer avec eux, les autorités de la prison m’ont envoyée à l’hôpital psychiatrique de la prison Pukou, agglomération de Nanjing.


La première fois, l’hôpital a refusé de m’accepter, j'ai alors été renvoyée à la prison pour femmes de Nantong. J’étais si épuisée qu’ils ont pu me mettre l’uniforme de la prison alors que j’étais endormie.


En février 2007, Gu, commissaire de la prison et Wu Nuanqin, responsable politique adjoint de la sixième salle, m’ont emmenée une fois de plus à l’hôpital psychiatrique. J'ai crié : " Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! Authenticité-Compassion-Tolérance est bon ! " Les employés de l’hôpital psychiatrique m’ont attachée à un lit, mes membres liés à chaque coin du lit. Ils ont ligoté étroitement mes cuisses et la partie supérieure de mes bras, ce qui était extrêmement douloureux.


Lors de l’examen physique mensuel, ils ont découvert que j’avais une pression sanguine élevée et ont tenté de me donner des médicaments inconnus. J’ai refusé de les prendre, alors ils m’ont nourrie de force. Un jour et demi plus tard, j’étais si étourdie que je ne pouvais pas tenir debout. Ma pression systolique est montée jusqu’à 60 et ma pression diastolique ne pouvait même pas être détectée. Ils ont dû cesser de me donner des médicaments. Un mois plus tard, les autorités de la prison m’ont ramené à la prison.


Lorsque je suis revenue à la prison, les gardes ont tenté constamment de me faire subir un lavage de cerveau. Ils ont pris des photos de moi, enregistré mes conversations, tenu un registre de mes activités quotidiennes, et ne m’ont donné aucune nourriture, tentant de m’affamer.


Ils ont agrandi ma photo et l’ont suspendue sur le panneau d’affichage, appelant la section entière de la prison à aller la voir et me critiquer. Le garde Lu Xiaoqin a imité mon écriture et signé les trois déclarations de renonciation au Falun Gong. Les déclarations avaient en réalité été écrites par Xia Jufen, un ancien pratiquant s'étant retourné contre Dafa. Le lendemain, je les ai dénoncés devant la section entière.


Les gardes ont utilisé une autre tactique. Ils ont contacté mon ex-mari, dont j’étais divorcée depuis plus de 10 ans, ont enregistré ses attaques verbales contre moi, et ont diffusé les enregistrements lors des sessions de lavage de cerveau en prison. De plus, ils m’ont privée de sommeil pendant de nombreuses journées. J’étais mentalement épuisée et ai fini par signer les trois déclarations.


En 2008, plusieurs autres pratiquantes et moi, avons signé une déclaration solennelle rendant nul et non avenu tout ce que nous avions signé sous la contrainte et contre notre volonté. Les gardes ont alors intensifié la persécution. Ils ont ordonné aux détenues criminelles de me surveiller. Ces dernières ne me laissaient pas quitter la cellule ou même parler avec les autres pratiquantes. Elles enregistraient chaque jour ce que j’avais dit, jusqu’à ce que je sois libérée, le 22 juillet 2009.


Section de gestion de la prison pour femmes de Nantong: 86-513-85286230
Bureau 610 du district de Qinghe: 86-517-83123135
Bureau 610 du département de police de l’agglomération de Huaian: 86-517-83201663


Traduit de l’anglais en France