Partagé lors de la Conférence de partage d'expériences de cultivation du Falun Dafa du Mid-E,U, de 2010
(Minghui.org)Salutations au Vénérable Maître !
Salutations aux compagnons pratiquants !
Je voudrais partager mon expérience de cultivation lors de la promotion de Shen Yun dans ma région l’an passé.
1. Se cultiver pendant la coordination de la promotion de Shen Yun
J'ai commencé à participer à la coordination de la promotion de Shen Yun aux mois d’août et septembre 2009. La salle de spectacle était déjà réservée. L'équipe de coordination consistait principalement de pratiquants ayant plus d'expérience professionnelle dans certains domaines, par exemple la publicité dans les médias, les lieux de promotion, la gestion des billets, la comptabilité, les billets de groupe, les VIPs, etc. On m’a assigné des taches de base telle que l’affichage, la distribution des flyers et la coordination de la sécurité pendant le spectacle. Je ne sentais pas trop de pression car j'avais fait ces tâches auparavant. J'avais une pensée forte à ce moment-là : que je devrais faire de mon mieux pour aider à présenter un spectacle réussi et que nous ne devrions pas répéter ce qui s'était produit en 2009. J'ai également pensé, bien que vaguement, que je devrais m’occuper de plus de choses que ce qui m'était assigné. Ce que j'aurais pu faire n'était pas très clair mais j'ai participé à plus de tâches à mesure que le projet de promotion se développait : au début, j'ai participé à la préparation du matériel de formation pour la promotion de Shen Yun et à la formation elle-même ; plus tard, à la coordination du personnel et de l'équipement, à la livraison des éditions spéciales et des affiches, à la coordination de la sécurité et de l’équipe technique pour la scène. Vers la fin, j'ai aidé à la préparation de l’étude quotidienne de la Loi du groupe de ventes de billets, à la modération de la réunion hebdomadaire de l'évolution du projet ainsi qu'à l'organisation de l'étude hebdomadaire en groupe pour toute la région de Chicago.
Toutes ces tâches impliquaient la communication et la coordination avec les pratiquants, souvent très détaillées. Bien que je n'aie pas bien fait à beaucoup d'occasions, en rétrospective, je suis quand même content de ne pas l’avoir fait tout le temps avec l'intention d'être un coordinateur. J'ai fait tout ce travail parce que je pensais qu’il y avait besoin que quelqu'un de dévoué s’y consacre. Quand il n’y avait personne, je remplissais la tache si j’en étais capable.
Le processus de coordination a été un processus d'élévation dans ma cultivation. Je voudrais partager quelques pensées sur la façon dont j'ai surmonté la recherche au confort et surmonté ma peur des problèmes.
Au cours de mes années scolaires, de l'élémentaire au lycée jusqu’à l'université, je ne pouvais pas me coucher tard. Si je restais debout jusqu'après minuit, il me fallait des jours pour récupérer. Je suivais toujours un horaire régulier et je n'osais pas changer ma routine même une fois. Cependant, c'est inévitable, parfois, je dois me coucher tard. Bien que je puisse récupérer rapidement en faisant les exercices, cela m’est encore difficile. Quand je suis dans un nouvel environnement loin de chez moi, j’ai de la difficulté à m’endormir. Et quand je réussi finalement à m’endormir, je dors habituellement à moitié et je me sens épuisé le jour suivant. Si je vais me coucher vers 2 ou 3 heures, je peux seulement dormir 2 à 3 heures et en conséquence j’ai peu d'énergie le jour suivant.
Je suis très méticuleux et très responsable. Si je promets quelque chose, je le fini. Mais porter trop d'attention aux détails peut mener à une autre extrême comme se concentrer sur trop de détails mineurs. Par exemple, des choses que d'autres peuvent finir en 2 heures me prendront 2 heures et demi et le résultat sera presque identique. Mon épouse, qui n'est pas une pratiquante, dit souvent que je ne suis pas fait pour être un coordinateur - trop méticuleux, trop fatiguant. Je pensais également que c'était une faille dans mon caractère.
Mais pendant les six mois de la promotion de Shen Yun, j’ai toujours été obligé de casser ma routine. Je devais rester debout tard bien que je ne le voulais pas et je devais m’occuper de certaines choses même si je ne le voulais pas. J'étais épuisé, physiquement et mentalement. C’était comme si j’avais toujours quelque chose en tête et que j'avais peur de l'oublier. Je m’inquiétais de retarder tout le processus si j’oubliais quelque chose. J'étais toujours sous pression. Avec une étude insuffisante de la Loi et des exercices, mon efficacité au travail a beaucoup diminué et je me sentais toujours épuisé. De temps en temps, je sentais que c’était trop dur et la pensée d’abandonner surgissait. J'étais d'accord avec les paroles de mon épouse : « Ecoutes Wang Yu il ne te reste pas beaucoup de cheveux, pourquoi te donnes-tu tant de peine ? Ton niveau d’énergie est seulement moyen et tu as déjà beaucoup de stress à ton travail, comment peux-tu t’occuper de ces choses supplémentaires ? Pourquoi ne pas être seulement un pion et recevoir des ordres ? Ne serait-ce pas mieux d’avoir moins de stress ? Même si tu étais un pion, tu serais encore un pratiquant de Falun Gong. »
Cependant, à ces moments-là je me disais, il doit y avoir quelqu'un pour le faire. Si tu ne le fais pas, quelqu'un d'autre devra le faire; si tu ne prends pas la responsabilité, quelqu'un d'autre devra la prendre. Alors ne lâche pas. « C’est difficile à endurer, endurez-le quand même; » Graduellement, mon épouse n'a plus fait de commentaires.
Ici j’aimerais partager une expérience.
La représentation de Shen Yun à Springfield en Illinois devait avoir lieu deux mois avant celle de Chicago. Mais il n’y a qu’un seul pratiquant à Springfield. Le coordinateur général vit à deux heures de voiture et les préparations de Shen Yun à Chicago étaient également soumises à un emploi du temps rigoureux. Comme je m’étais occupé de la sécurité dans les coulisses auparavant, j'ai offert de m’en occuper également pour le spectacle de Springfield. Mais quand j'en ai pris la responsabilité, j'ai découvert que c’était plus compliqué et plus difficile que ce que j'avais prévu.
Le pratiquant à Springfield n'avait personne qui pouvait s’occuper des huit repas pour les interprètes de Shen Yun et le personnel. Ils ont dû demander de l’aide à Chicago. J'ai passé plusieurs nuits blanches à discuter des détails de toute la préparation avec des pratiquants. Nous discutions habituellement jusqu'à minuit ou jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Le lendemain matin, dès que je me réveillais, je repensais à tous les détails pour la journée et planifiais combien d'appels téléphoniques je devais faire.
En rétrospective, il semble que cette expérience au cours de ces dix jours, était comme si j’avais participé à une grande bataille. Je ne me rappelle plus combien de centaines d’appels téléphoniques j'ai fait. Plusieurs fois, j'ai atteint ma limite physique et suis allé au delà de celle-ci. Mais je me sentais certain et ferme dans mon cœur : J'aide le Maître à rectifier la Loi. J'accomplis mes voeux et prends mes responsabilités.
Avec la coordination du spectacle de Shen Yun à Chicago, je me suis rendu compte de la nécessité et de l'importance du travail de coordination ainsi que des responsabilités et du stress auxquels un coordinateur est soumis. Plus le projet est grand, plus un pratiquant est impliqué. Le stress physique et mental est plus élevé et il a moins de temps pour étudier la Loi et pour faire les exercices. Par conséquent, il doit avoir des pensées et des actions droites en tout temps afin de passer au travers et bien faire le travail. Quand je l'ai réalisé, ceci m’a encouragé à coopérer avec d'autres coordinateurs. Au cours du processus, je suis également entré en contact avec plus de pratiquants et j’ai pu voir leurs points forts. J'étais toujours ému par les autres pratiquants, beaucoup d’entre eux ont surmonté beaucoup de difficultés en silence, ont contribué sans penser à eux et en pensant toujours aux autres. Penser davantage aux autres pendant mon travail de coordination me motivait. De plus, les pratiquants qui faisaient des choses droites avec des pensées droites me permettaient habituellement de voir mes propres faiblesses, ce qui était très utile pour ma propre élévation dans ma cultivation.
2. Promouvoir Shen Yun au travail
Chaque année au cours de ces dernières années, j'ai contacté le département des ressources humaines de ma compagnie et leur ai demandé d’envoyer des newsletters du spectacle de Shen à chaque employé en Illinois. De plus, j'ai présenté Shen Yun en détails à plus de 30 employés dans mon département, bien que seulement deux d'entre eux soient allés voir le spectacle avec leur famille. Cette année je regrette que le service des newsletters ait été annulé suite à la restructuration de la compagnie et que je ne pourrai pas annoncer Shen Yun à tous mes collègues. Le seul réconfort est que je n'ai pas manqué l'occasion au cours des deux dernières années.
Allant de l’avant, je suis encore hésitant à faire la promotion de Shen Yun à mes collègues, parce que j’ai peur qu'ils me jugent pour faire quelque chose en dehors de mon travail.
La compagnie pour laquelle je travaille a eu trois vagues de licenciements l'année dernière et personne ne sait quand la prochaine vague arrivera. Si j’étais congédié ou si c’est quelqu'un d'autre, cette personne n'aurait pas l'occasion d'entendre ma présentation de Shen Yun. Ceci pourrait être un regret éternel, puisqu’il ou elle ne pourrait pas avoir une autre occasion. Avec cette pensée, j'ai alors pris l'album de Shen Yun avec moi et l'édition spéciale admirablement imprimée. Chaque jour pendant la pause de midi, j'ai présenté Shen Yun à chacun. Certains travaillaient dans mon département, d'autres dans différents départements et nous n'avions jamais été en contact. Mais j'arrivais à entamer la conversation et à amener le sujet sur Shen Yun.
Plus de dix jours se sont écoulés et j'ai parlé de Shen Yun à des dizaines de collègues. En fin de compte, trois d'entre eux sont allés voir le spectacle avec leurs familles. Ils avaient tous eu une bonne impression. L'un d'entre eux m'a même interrogé sur le Falun Gong et a appris la vérité. Je suis heureux pour eux et heureux de ne pas avoir manqué l'occasion puisque certains d'entre eux avaient déjà quitté ma société.
3. Pour quoi cultivons-nous ?
Après la fin du spectacle de Shen Yun à Chicago en avril, je suis devenu tout à coup très occupé à mon travail. Nous travaillions environ 60 heures par semaine. Ces longues heures de travail ont été provoquées par plusieurs facteurs. Mon travail a beaucoup changé. Mon expérience antérieure me servait juste un peu et j’ai dû apprendre des choses nouvelles, tout comme un débutant. Je devais travailler plus d'heures afin d’exécuter le travail sur une courte période.
Après plusieurs mois de travail sous beaucoup de pression, j'ai progressé techniquement, mais c’était toujours loin de ce à quoi je m’attendais. Je me sentais également fatigué physiquement et mentalement, surtout mentalement. Je suis une personne avec un sens de l'amour-propre élevé. Au cours de toute mon expérience professionnelle, j'ai toujours reçu les éloges de mon patron et de mes collègues. Mais dans l'environnement actuel, je ne suis personne. Parfois j'ai du mal à l’accepter. Je pensais que j'avais gaspillé beaucoup d'années pour obtenir un diplôme. Je me suis alors rendu compte que cette attitude était un fort attachement à la renommée, à moi-même et à être au-dessus des autres. J'ai essayé de le surmonter mais je ne pouvais pas m’en débarrasser à la racine. J'ai lutté contre cet attachement.
Au début du mois de mai, les pratiquants de Chicago ont commencé à se préparer pour le spectacle de Shen Yun 2011. En voyant d'autres pratiquants se consacrer à aider le Maître à rectifier la Loi, j’étais accablé par mon travail et n'avais pratiquement pas de temps pour le travail de Dafa. Je ne pouvais même pas garantir d'étudier la Loi chaque jour ou de faire les exercices, j'ai donc pris du retard. J'étais impatient parce que je ne pouvais pas suivre l'avancement diligent des autres pratiquants. Puis j'ai pensé que je devrais peut-être mettre plus de temps dans mon travail. Peut-être que lorsque j’en apprendrais davantage, je pourrais revenir au travail de Dafa.
Mais les choses s'avèrent toujours être l'opposé de ce qu'on veut. Bien que je travaillais fort, ma progression semblait devenir de plus en plus lente et la pression montait. Parfois quand je me réveillais à minuit, je pensais toujours au travail et quand j'ouvrais les yeux le matin, je m’inquiétais toujours du travail. Une fois, j'ai même perdu l'appétit et je ne pouvais pas bien dormir et ma santé était très mauvaise. Il m’était extrêmement difficile de surmonter ceci tout seul. J'ai eu besoin de l'aide d'autres pratiquants.
Un samedi, j'ai partagé avec deux autres pratiquants sur mon état de cultivation au cours des derniers cinq mois. Un pratiquant a patiemment écouté toute mon histoire et a simplement dit : « Tu as peur. »
Il m'a pris par surprise. Mais quand j'ai commencé à regarder à l’intérieur, j'ai trouvé plusieurs craintes : J'avais peur qu’un mauvais rendement pourrait me faire perdre mon travail. Si je perds mon travail, ma qualité de vie allait se détériorer, je ne pourrai pas rembourser mon emprunt, j’avais acheté ma maison quand les prix étaient élevés, si je la vends maintenant je devrai subir une grande perte. Quelles étaient mes autres craintes ? Ma famille se plaignait et me comprenait mal, « Si tu consacrais plus de temps à ton travail et moins de temps au Falun Gong, ce ne serait pas comme ça ! » D'autres craintes étaient : de ne pas oser faire face à mes camarades de classe et amis, surtout ceux qui m'enviaient de travailler pour une grande compagnie américaine. Quand j'ai franchement décrit toutes ces craintes, je me suis rendu compte que la racine de mes craintes était toujours « la renommée, les intérêts matériels et les émotions. » Je suis encore prisonnier de ces trois attachements.
Le pratiquant a continué à me demander : « Peux-tu me dire pour quoi tu cultives ? »
Il m'a pris encore par surprise. Alors j'ai répondu : parce que je crois que la signification de la vie n'est pas simplement les quelques dizaines d'années de naissance, de vieillissement, de maladie et de mort ; il y a des niveaux et des formes de vie plus élevés et meilleurs. La cultivation est la façon d’y arriver pour retourner à notre vraie nature originelle. Il y avait d'autres choses dont j’aurais aimé parler, mais les mots m’échappaient. Alors le pratiquant m'a rappelé gentiment : « Notre cultivation se fait lors de la période de la rectification par la Loi. » J’ai tout à coup compris et ma compréhension de la Loi s’est approfondie. Bien que je me répétais sans cesse que je devais faire les trois choses et aider le Maître à rectifier la Loi, ces pensées me traversaient juste l’esprit. Je ne pesais pas vraiment la vraie signification de ces quelques mots.
Parmi les milliards de personnes dans le monde, combien sont assez chanceuses d’avoir obtenu la Loi et combien ont réussi au cours de ces années ? Mais heureusement, je suis l'un d’entre eux. Sous la direction bienveillante du Maitre, je valide la Loi, sauve les êtres et atteins la plénitude parfaite pendant la rectification par la Loi. C'est la signification de la vie !
J'avais honte, parce que ma première réponse à la question ne plaçait pas la rectification par la Loi au premier rang. Je ne comprenais pas clairement la question la plus fondamentale : pour quoi cultivons-nous ?
En même temps, j'ai réalisé mon erreur, qui était de mettre le travail ordinaire des gens en premier lieu tandis que je mettais la cultivation de Dafa en deuxième place. Ceci provenait d'une pensée avant la fin du spectacle de Shen Yun à Chicago : « Les licenciements sont trop fréquents dans ma compagnie. Il me sera très difficile de trouver un travail si je suis congédié. Après le spectacle, je dois consacrer plus de temps à mon travail. Quoi qu'il en soit, j’ai fait de mon mieux pour le spectacle de cette année. » Derrière cette pensée se trouvait l'attachement à soi : penser que j’étais meilleur qu'avant, que j'avais beaucoup contribué et que je pouvais faire une pause pour prendre soin de ma vie personnelle. Cette seule pensée à l'attachement à soi m'a coûté un détour énorme au cours des cinq derniers mois.
Cette nuit-là, de retour chez moi, j'ai senti un soulagement énorme à l'intérieur de moi. J’ai senti comme si une couche de matière lourde et sale qui m'enveloppait étroitement était partie. Le mois suivant, j'ai retrouvé mon appétit et pouvais de nouveau bien dormir. J'ai également progressé dans mon travail. Bien que j'ai toujours des attachements à la renommée, à l'amour-propre et à dominer les autres, leur influence sur moi a beaucoup diminué. Je peux graduellement accorder plus de temps à participer au travail de Dafa. Et je crois que les choses iront encore mieux. Ici j’aimerais remercier sincèrement les pratiquants de m'avoir aidé et Maître d’avoir fait les arrangements. J’ai compris où je me suis égaré sur la question la plus fondamentale - pourquoi cultivons-nous ?
Cette expérience m'a enseigné que nous devrions toujours mettre Dafa en premier lieu. Non seulement devrions-nous être clairs dans notre esprit, mais nous devons le mettre en pratique. Pendant la cultivation, particulièrement quand nous sommes dans une épreuve ou avons perdu notre direction, nous devons nous poser la question la plus fondamentale : « Pourquoi cultivons-nous ? » ; Dès que nous serons clairs à ce sujet, il sera plus facile de voir à travers toutes sortes d'illusions de ce monde humain, et il sera plus facile d’abandonner les attachements.
Traduit de l’anglais au Canada
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