(Minghui.org)

Le 11 mars 2010, le Département d'État des États-Unis a publié son rapport 2009 sur les droits de l'homme. Le rapport indique : « Le niveau des droits de l’homme du gouvernement [chinois] reste faible et a empiré dans certains domaines… la détention et le harcèlement des activistes des droits de l'homme ont augmenté, et les avocats d'intérêt public ainsi que les cabinets juridiques qui ont accepté des dossiers considérés sensibles par le gouvernement, font face au harcèlement, au retrait de permis d’avocat et à la fermeture. En outre, le gouvernement limite la liberté de parole et contrôle l'Internet et l’accès à Internet. »

Le rapport souligne que le régime continue de persécuter le Falun Gong :

« Dans la passé, la seule croyance dans la discipline (même sans aucune pratique publique de ses principes) étaient parfois suffisant pour que les pratiquants reçoivent des punitions allant de la perte d'emploi à l'emprisonnement. Les sources du Falun Gong estiment que depuis 1999, au moins 6000 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à la prison, plus de 100 000 pratiquants ont été condamnés à la rééducation par le travail (RPT), et presque 3000 sont morts sous la torture en cours de détention. Quelques observateurs étrangers estiment que les adhérents du Falun Gong constituent au moins la moitié des 250 000 détenus officiellement enregistrés dans des camps de rééducation par le travail, alors que les sources de Falun Gong outre-mer citent des chiffres plus élevés. »

« La police continue de détenir les pratiquants de Falun Gong, anciens et nouveaux, et utilise la possession de documents de Falun Gong comme prétexte pour arrêter les activistes politiques. Le gouvernement continue d’utiliser les tactiques de haute pression et les sessions obligatoires d'étude anti-Falun Gong pour forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong. On rapporte que même les pratiquants qui n'ont pas protesté ni procédé à d'autres démonstrations publiques de croyance, sont forcés de participer aux classes anti-Falun Gong ou sont envoyés directement en camp de rééducation par le travail. Il semble que cette tactique ait pour résultat qu'un grand nombre de pratiquants signe des promesses de renoncer au mouvement. »

« Selon China News Weekly, le pays compte 22 institutions « ankang » (des hôpitaux psychiatriques de haute sécurité pour les criminels fous) directement administrés par le Ministère de la sécurité publique. Les activistes politiques, les pratiquants de religions alternatives, les personnes qui ont sans relâche pétitionné le gouvernement, les membres du Parti pour la démocratie chinois, interdit, et les adhérents de Falun Gong, font partie de ceux qui sont placés avec les patients malades mentaux dans ces établissements. Les règlementations autorisant à présenter une personne dans un service d'ankang ne sont pas claires, et les détenus n'ont aucun système d'opposition à la détermination de la maladie mentale par les fonctionnaires de la sécurité publique. On rapporte que les patients de ces hôpitaux reçoivent des médicaments contre leur volonté et sont soumis par la force au traitement par électrochocs. Les activistes condamnés à la détention administrative ont également rapporté qu'ils étaient attachés aux lits et à d'autres dispositifs pendant plusieurs jours d'affilée, battus, recevaient des injections de force ou étaient gavés de médicaments, et privés de nourriture et de l'usage des toilettes. »

Le rapport énumère également plusieurs cas de persécution individuelle :

« Au cours de la période du rapport, aucune nouvelle information n'a été rendue disponible au sujet de la mort du pratiquant de Falun Gong, Yu Zhou, qui a été arrêté à Pékin en janvier 2008 et est décédé en février 2008. »

« Le 1er février, Zhu Lijin a été arrêtée pour avoir distribué des dépliants de Falun Gong. Elle a été condamnée à 15 mois de rééducation par le travail sans aucun procès. Les autorités ont fait appel à des centres de rééducation spéciaux pour prolonger la détention des pratiquants de Falun Gong qui avaient terminé leur peine de rééducation par le travail. »

Le rapport cite également plusieurs avocats persécutés pour avoir défendu le Falun Gong :

« Le 4 février, les autorités ont détenu l'avocat des droits de l'homme, Gao Zhisheng, qui avait représenté des Chrétiens chinois et des pratiquants de Falun Gong. À la fin de cette année, le lieu où il se trouve, reste non confirmé, bien que selon des rapports d'ONG, en août, il aurait été vu dans sa ville natale, sous lourde escorte policière. Avant son arrestation, Gao avait publié une lettre détaillant sa torture au cours d'une précédente période de détention.

En avril, l'avocat de Pékin, Cheng Hai, a été attaqué et battu alors qu'il allait rencontrer un client de Falun Gong à Chengdu. Selon Cheng, les responsables de l'attaque étaient des fonctionnaires du Bureau de gestion général de Jinyang, district de Wuhou, Chengdu. En mai, des officiers de police de Chongqing ont arrêté et battu les avocats Zhang Kai et Li Chunfu alors qu'ils interviewaient la famille d'un pratiquant de Falun Gong qui est décédé en garde à vue. »

Source http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2009/eap/135989.htm

Traduit de l’anglais