(Minghui.org)

Nous cultivons dans une société ordinaire et chacun fait partie d'une famille. Même si nous n'avons pas de travail ou de relations sociales, nous avons notre famille comme environnement pour notre cultivation. Je sens que les tests dans cet environnement sont même plus durs à passer que les tests rencontrés dans l'environnement social. Quand nous sommes dans la société, nous savons que nous sommes des pratiquants et dès lors, nous devons être stricts avec nous-mêmes et nous conformer aux critères de la Grande Loi. Pourtant, dès que nous retournons à la maison, nous nous sentons à l'aise et nous considérons notre chez nous, comme un port sécuritaire. Enfin, nous avons un endroit pour ventiler les problèmes que nous rencontrons dans la société. Nous pouvons parler de tout ce que nous voulons, de comment ceci et comment cela est si mauvais. Quand nous rencontrons un conflit dans notre famille, nous nous battons sans réfléchir. Quand toute la famille pratique la Grande Loi, l'environnement devrait être en harmonie, parce que chacun est supposé regarder à l'intérieur quand il fait face à des conflits. En réalité, parfois c'est le contraire. Quand toute la famille pratique la cultivation, les conflits peuvent devenir même plus durs à résoudre.

Mes parents et mon frère pratiquent tous Falun Dafa. Les conflits parmi eux n'ont jamais cessé. Quant à moi, je me suis toujours très bien entendue avec ma mère. Mon père favorise ma sœur plus que moi. Chaque fois que j'avais une dispute avec ma sœur, c'était toujours moi qui était blâmée, peu importe qui en était la cause. Pour cette raison, ma mère m'a toujours protégée. Après avoir commencé la pratique Falun Dafa, l'attitude de mon père n'a pas changée. Ma mère lui en a parlé à plusieurs reprises : « Un pratiquant devrait traiter tout le monde de la même façon. Tu ne peux pas traiter les autres différemment. » Pourtant, mon père ne changeait pas. Comme résultat, je ne m'entendais pas avec lui, donc mon «Xinxing » ne pouvait pas s'améliorer. Malgré le fait que je me rendais compte que ma mentalité n'était pas droite, je ne pouvait justement pas la changer.

J'ai beaucoup de notions humaines et je suis très bavarde. Un jour, j'ai développé une douzaine de cloques dans la bouche et je ne pouvais ni parler, ni manger. Ma mère a dit : « Tu devrais faire attention à ce que tu dis ». J'étais d'accord avec elle. Je parlais beaucoup trop et je me souciais trop des choses sans importance dans la famille. Parfois, je me plaignais à mon père quand je n'étais pas du même avis que lui. Finalement quand j'ai découvert mon problème, j'ai décidé de changer.

Petit à petit, je parlais moins. J'étais heureuse de faire du progrès. Pourtant, deux jours plus tard, quand mon père a mis la tapette à mouche, sur la table, je n'ai pas pu le supporter et je lui ai dit : « C'est tellement sale et tu mets ça sur la table. Au repas, le pain à la vapeur sera déposés là-dessus ». Mon père n'a rien dit. Je pensais qu'il n'allait plus jamais le refaire, mais il a continué à le faire. Quoique je ne m'en plaignais pas, j'étais encore en colère à propos de cela.

Je n'étais pas capable d'abandonner les pensées négatives et je commençais à regarder à l'extérieur. Je trouvais la faute chez mon père et je suis devenue moins respectueuse à son égard. Parfois, je le contredisais. Un jour, nous étions en train de regarder le spectacle Shen Yun, la pièce « La loyauté de Yue Fei », et ma mère a dit : « Tu vois, dans le passé, quand les enfants voyaient leurs parents, ils s'agenouillaient. Qui osait contredire ? Aujourd'hui, les jeunes ne sont plus comme ceci. » J'étais choquée. Ne parlait-elle pas de moi ? En fait, ma mère ne parlait pas de moi. Mais je sais que le Maître utilisait les mots de ma mère pour me rappeler.

Mon visage est devenu tout rouge. Quoique je suis une pratiquante, ce que je faisais était pire qu'une personne ordinaire. Je ne respectais pas mes parents. Mon père, alors, se comportait de cette façon pour me provoquer afin que je puisse découvrir mes attachements et mes lacunes, parce que j'avais ce cœur humain. Il n'y a pas de coïncidences quelconques, sur notre chemin de cultivation. Le Maître a dit :

« Par conséquent, lorsque vous rencontrez des contradictions désormais, ne les envisagez pas comme des faits fortuits. Parce que, quand une contradiction se produit, elle peut apparaître subitement, mais son existence n'est pas un fait du hasard, elle est préparée pour élever votre Xinxing. Tant que vous vous considérerez comme pratiquant, vous pourrez bien la régler. » (Zhuan Falun )

Quand nous rencontrons des conflits, si nous regardons à l'extérieur et que nous ne nous considérons pas nous-mêmes comme des pratiquants, comment pourrions-nous, nous améliorer, sans regarder à l'intérieur ? Je voyais toujours les attachements de mon père et je voulais le changer. Étais-je trop attachée à ses attachements ? En tant que pratiquant, peu importe ce qui se produit, le cœur de la personne devrait rester immuable. Mais mon cœur était tellement agité. Je ne voulais pas abandonner mes propres attachements et je voulais toujours changer les autres. Comment puis-je cultiver comme cela ?

Depuis que je me suis rendue compte de cela, je savais que j'avais besoin de me changer et de m'améliorer. Quand je m'améliorais vraiment dans la Loi, j'e m'entendais mieux avec mon père. En regardant en arrière, je me suis rendu compte que ce n'était pas facile pour lui. Il avait ssupporter tant d'épreuves, son salaire avait été retenu et il avait été forcé de quitter la maison et de déménager de place en place, à cause de la persécution. Et pourtant, il est toujours joyeux. Sa croyance ferme dans la Grande Loi est digne de respect. En tant que génération plus jeune, nous avons besoin de respecter nos parents, penser à eux et comme cela, ils n'ont pas besoin de s'inquiéter beaucoup trop. De cette façon, ils peuvent avoir plus de temps pour faitre les « Trois choses (les) ». C'est notre but ultime.

Traduit de l'anglais en Belgique