Nos actions sont elles vraiment pour le bien des autres ?

(Minghui.org)

Par une pratiquante de Chine

La pratiquante A n’a pas accepté que je lui indique ses insuffisances et elle m’a accusé de critiquer les autres, disant que j’étais attachée à mes propres intérêts. En rentrant chez moi, j’ai parlé de cet incident avec mon fils (un pratiquant) sur un ton agité. Les insuffisances de A de ne pas accepter les critiques étaient très fortes. Je le lui ai dit pour son bien donc en quoi cela prouvait-il que j'étais attachée à mon propre intérêt ? Si j'avais vu ses insuffisances mais ne les lui avais pas indiqué, cela voudrait-il dire que je n’avais pas d’attachement ? Ne serait-ce pas être irresponsable envers ma compagne de pratique ?


Mon fils m’a tranquillement écouté et a attendu que je finisse. Puis il a dit calmement : "Une autre façon de le voir….Si tu le faisais vraiment seulement pour son bien, alors tu ne serais pas en colère."


Ses paroles ont été comme une lumière faisant éclater une vitre. J’ai soudainement compris. J’ai été choquée et ai pensé : "Oui, pourquoi suis-je aussi en colère ? " J’ai vite cherché à l’intérieur concernant ce problème et réalisé que j’étais en colère parce que A ne m’avait pas approuvée. Elle m’avait aussi trompé. A n'avait-il pas dit que je me préoccupais de mes propres intérêts ? N’avait-elle pas raison?


A ce moment là, mon fils s’était déjà assis devant son ordinateur et attelé à ses tâches. Je l’ai vu de profil et réalisé qu’il s’était déjà immergé dans son travail et semblait avoir complétement oublié le sujet de notre conversation. En comparaison, j’étais indignée et me disputais avec A depuis longtemps. Même quand je suis rentrée chez moi, j’étais encore furieuse. La différence de nos niveaux était apparente.


Le Maître demande à ce que nous partagions nos expériences de cultivation et que nous nous élevions comme un seul corps et je suis les demandes du Maître. J’étais un peu gênée de déranger encore une fois mon fils : "Si je n’étais pas attachée à moi-même, alors si je voyais l’attachement d’un compagnon de pratique, ne devrais-je pas le mentionner ?


Mon fils est venu et s’est assis prés de moi. Son ton était toujours très calme : "Je vais te donner un exemple : mon camarade de classe à un problème. Je vais le laisser exprimer son opinion et l’écouter pour voir où se situe le problème. Puis je vais lui indiquer le cœur du problème et soulever des questions critiques étape par étape pour l’aider à voir à travers les problèmes. De cette façon il comprendra tout seul."


Après avoir entendu ça, j’ai soupiré et souri à mon fils et été entièrement convaincue. Mon fils est reparti à ses tâches. Il n’était pas troublé par le fait d'avoir pu résoudre un énorme problème pour sa mère. Si cela avait été moi, j’aurai été vraiment contente de moi. Par le passé, je n’aurai pas caché ou contrôlé cette sorte de joie même un tout petit peu. Je trouvais que c'était précieux pour l'amélioration des compagnons de pratique. Maintenant que j’y repense, je crains que ce soit plutôt pour me valider moi-même et pour mon propre accomplissement.


Le temps a passé depuis cet incident mais j’ai réalisé que l’attachement à soi n’a pas été entièrement éliminé. A plusieurs occasions, l’attachement a été très fort. Je me rappelle d’un incident et l’ai écrit pour me rappeler à moi-même et de même le rappeler à tous les pratiquants : Tout incident qui nous arrive contient des éléments pour nous cultiver. Que ce soit une personne ordinaire ou un compagnon de pratique ou que l’autre partie ait apparemment raison ou tort, nous devons être capable de chercher à l’intérieur très calmement sans condition. Nous ne devons pas être attachés à qui ait raison ou tort nous ne devrions pas constamment nous concentrer sur les insuffisances de l’autre partie. De cette façon nous nous améliorerons certainement et nous nous éveillerons tout au long de notre cultivation.

Ce sont mes compréhensions. J’espère que les compagnons de pratique indiqueront ce qu'elle peut contenir d'inapproprié.

Traduit de l’anglais en France