(Minghui.org)

La Prison pour Femmes de la Province du Shandong a été construite pour recevoir 1 200 détenues. Cette limite a très largement été dépassée. Les quelques bâtiments qui forment la prison ont tous des cellules et des ateliers de travail qui hébergent plus de 2 000 femmes. Puisqu’il n’y a pas assez de lits dans les cellules, des détenues dorment par terre. L’administration de la prison reconnaît ouvertement la situation. Le directeur adjoint Li Shuying a dit au média en 2005 : "Prenez l’exemple de la situation actuelle de notre prison (la Prison pour Femmes de la Province du Shandong), nous recevons depuis 1997 des prisonnières venant de toute la Province. Le nombre des détenues s’accroît de 10 pour cent chaque année. Nous sommes à 100 pour cent au-delà de notre capacité, en surnombre et incommodé..."

Parmi ce surplus figurent plus de 400 pratiquantes du Falun Gong. Melle Liu Zhimei, qui avait été reçu numéro 1 aux examens académiques de la Province du Shandong, a été exemptée de passer l’examen d’admissibilité pour entrer à l’université et sa candidature avait été acceptée par l’Université de Tsinghua, elle a été renvoyée par l’université en mars 2001 parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Elle a été arrêtée et condamnée à 12 ans de prison à Pékin. Plus tard, elle a été transférée dans la Prison pour Femmes de la Province du Shandong et torturée, ce qui a affecté son mental. Avant d’avoir été libérée en novembre 2008, on lui a injecté des substances inconnues. Trois jours après son retour chez elle, elle a subitement souffert d’une dépression nerveuse dont depuis elle ne s’est toujours pas remise.

Une brève description de la configuration de la prison:

A) Après avoir passé la porte d’entrée, l’hôpital de la prison se trouve sur la gauche. B) La cellule d’isolement est au Nord au bout du premier étage du bâtiment principal. C) À côté de la cellule d’isolement se trouve la première salle d’examen par où toutes les personnes entrant dans la prison doivent passer pour y recevoir la soi-disant "éducation" et s’y faire dépister les anomalies mentales. C’est maintenant devenu l’endroit où ils tentent violemment de "transformer" les pratiquantes. Après "transformation", une pratiquante se voit assignée à une division pour faire du travail forcé. Cette "salle d’examen" est située du côté Ouest du premier étage de ce bâtiment. D) Au-dessus sont les zones de vies des Seconde, Troisième et Septième divisions. E) À côté du mât porte-drapeau, à l’extérieur du bâtiment, c’est là que sont organisé les réunions et spectacles de la prison. (Voir photo ci-dessous)

 

F) En face de la porte d’entrée, côté Est du jardin se situe un petit bâtiment faisant face à l’Ouest. La salle des fourneaux et la cafeteria se trouvent au premier étage de cet immeuble; l’auditorium est au deuxième étage. Les soubassements avaient été utilisés comme atelier de travail de la Quatrième division. L’air à cet endroit était nauséabond avec très peu de lumière naturelle. Les détenues étaient forcées de travailler de longues heures ou même durant toute la nuit. Durant un mois d’août, les détenues de cette division ont été obligées de rester dans ces soubassements pour y travailler pendant huit jours d’affilés. Elles n’étaient pas autorisées à dormir. Si elles étaient trop fatiguées, on leur permettaient de s’allonger sur le sol pour dormir une demi-heure et devaient ensuite se réveiller pour continuer leur travail. Les vêtements des détenues étaient trempés de sueur. Beaucoup d’entre elles s’évanouissaient dû à la fatigue et à la chaleur, mais les gardes faisaient semblant de ne pas les voir. Après que cette déplorable situation ait été dévoilée, la prison a redorée son image. L’atelier de travail de la Quatrième Division a donc été déplacé dans un autre immeuble de travail "d’esclaves" situé face à la rue.

G) L’immeuble côté Sud du jardin abrite les cellules de prison, les ateliers de travail pour les Cinquième, Sixième et Huitième divisions, le Centre d'Éducation et la Division Criminelle pour Mineures. 1) La partie Ouest du bâtiment est occupée par la Sixième Division. Les premier et second étages sont les emplacements centraux pour l’usine et quatre étages sont des zones d’habitations. La Sixième division est affectée pour les personnes âgées, les faibles, les malades et les détenues psychologiquement instables. Les malades mentales étaient en général auparavant saines d’esprit et n’ont été atteintes de troubles psychologiques qu’après avoir été jetées en prison. Elles souffrent grandement en faisant face à d’insupportables longues peines de prison, aux travaux forcés intensifs et le fait d’être coupées du monde extérieur. Pire encore, sont les brutales tactiques de lavage de cerveau couplées avec des injections de substances qui endommagent les système nerveux central. Pour ces détenues âgées et malades, non seulement la prison ne les libère pas, mais elle les force à faire le même travail que celles des autres divisions. Elles sont forcées à travailler plus de dix heures par jour. C’est chose régulière pour elles de ramener du travail dans leurs cellules pour continuer de travailler pendant toute la nuit.

Au Nord de l’entrée, il y a deux bâtiments de travaux forcés relativement nouveaux. L’un des bâtiments est près de la rue, faisant face à une zone de nouveaux immeubles résidentiels haut de gamme. Du fait que les détenues soient forcées de rester tard dans la nuit dans les ateliers, de nombreuses personnes, résidents tout comme passants, se sont inquiétés des traitement inhumains dont souffrent les détenues. Due à la pression médiatique, la prison a trouvé une autre parade. Après que les détenues aient travaillé plus de dix heures dans l’atelier, les gardes les forcent ensuite à emmener le travail restant dans leurs cellules pour le terminer la nuit. Parfois, lors de visites surprises, il est demandé aux détenues de quitter en toute hâte les ateliers. Il est assez fréquent que, dans la précipitation, les gens tombent et cassent leurs thermos d’eau chaude et blessent les autres dans l’obscurité.

Pour intensifier la persécution, la prison a mis en place en février 2004 une "Unité d’entraînement Intensif". Dans cet Unité d’entraînement, les gardes hurlent, battent et insultent les pratiquantes à volonté. Souvent ils demandent aux détenues criminelles de surveiller et de battre les pratiquantes. Quiconque fait comme demandé obtient une réduction de peine. Certaines détenues criminelles prennent part à la persécution avec un enthousiasme mal approprié.

L’hôpital de la prison se compose de six personnes. Le président, Qin Shimei, dans la cinquantaine. Les docteurs torturent fréquemment les pratiquantes, pratiquent de barbares gavages forcés sur les pratiquantes qui entament des grèves de la faim. Qin envoi souvent plusieurs membres de son équipe travailler ensemble pour torturer les pratiquantes: leur tirer les cheveux, pincer leurs narines, tordre leurs bras, étirer leurs jambes, les pincer et les battre, enfoncer des tubes de gavage dans leur nez, et ainsi de suite. Ces pratiques font énormément souffrir les pratiquantes et provoquent des difficultés respiratoires, des douleurs stomacales, des vomissements, des perforations de tissus, des nez qui coulent ou qui saignent, des saignements d’estomac, des fatigues extrêmes, etc. Ils prétendent également que certaines pratiquantes sont malades mentales et les forcent à ingérer des substances inconnues pendant de longues périodes.

Voici ce que le Ministère de la Justice du Parti communiste chinois (PCC) clame être une "Prison civilisée moderne Ministérielle."

Prison
Les bâtiments se trouvant dans l’enceinte de la Prison pour Femmes de la Province du Shandong

Prison
Le mur côté Est de la Prison pour Femmes de la Province du Shandong


Vue d’ensemble de la Prison pour Femmes de la Province du Shandong

Directrice adjoint Li Shuying

Directrice adjoint Xu Hua

Ancienne gardienne Yin Guangxia

Commissaire Politique Gui Jianhua

Date sortie de l’article: 5 mars 2010

Traduit de l’anglais en France