(Minghui.org)

Nom: Shao Lihong (邵丽红)

Sexe: Femme

Âge: Inconnu

Adresse: Inconnue

Profession: Enseignante à l'école primaire

Date d'arrestation la plus récente: 8 novembre 2005

Endroit de détention la le plus récent: Camp de travaux forcés pour femme de Jilin (吉林省女子劳教所)

Ville: Jiaohe

Province: Jilin

Persécution subie: Chocs électriques, travaux forcés, lavage de cerveau, injections forcées/administration de drogues, battue, gavage, extorsion, restreinte physiquement, résidence saccagée, interrogatoire, détention à répétition

Mme Shao Lihong est une enseignante retraitée de l'école primaire expérimentale de la ville de Jiaohe, province du Jilin. Après qu'elle ait commencé la pratique du Falun Gong en 1996, toutes ses maladies chroniques ont été guéries et elle est devenue une personne en bonne santé et heureuse. En tant que pratiquante inébranlable, elle a fait appel pour le Falun Gong après que le Parti communiste chinois (PCC) ait lancé sa campagne de persécution contre le Falun Gong, en 1999. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises et a été envoyée aux camps de travail forcé deux fois. En raison des sévère maltraitances et de la torture, la qualité de sa santé a fortement diminué au cours de deuxième terme au camp de travail. Toutes ses anciennes maladies sont réapparues, la laissant dans un état critique.

Voici l'histoire de sa persécution.

Je suis une enseignante retraitée de l'école expérimentale primaire de Jiaohe. Avant de devenir une pratiquante de Falun Gong en 1996, je vivais dans la misère. J'étais la seule à gagner de l'argent dans une famille de sept. Quatre parents âgés vivaient avec moi et mon mari. Nous pouvions difficilement joindre les deux bouts et j'avais peu de temps de repos. J'ai souffert d'arthrite rhumatoïde et de douleurs musculaires, ainsi que d'autres maladies. Après être devenue une pratiquante de Falun Gong, tous mes problèmes de santé ont été résolus et j'ai commencé une nouvelle vie.

Après que la persécution ait commencé en 1999, les dirigeants de l'école me convoquaient à leur bureau chaque jour pour me contraindre à abandonner mes convictions. Je leur ai dit : «  Ma croyance est parfaitement légale et la persécution est contre la loi. Quiconque aide la persécution fera face à une éventuelle rétribution. »

Je suis allé à Pékin faire appel pour le Falun Gong, le 14e jour après le Nouvel an chinois en 2000. La police m'a interceptée et j'ai été envoyée au Centre de détention de la ville de Jiaohe. Ils m'ont transférée ultérieurement à une maison de détention temporaire glaciale. Plusieurs pratiquants et moi avons continué de faire les exercices. Le policier Wang Yuzhu et plusieurs autres nous ont fouettées avec un tuyau en plastique. Ils nous ont également frappés au visage. Ils ont utilisé des chaînes de fer pour nous enchaînés deux par deux et ils nous ont contraints à nous agenouiller sur le plancher en béton pendant six heures. Après plusieurs jours de torture, les chaînes m’avaient coupé la chair, aux chevilles ; marcher me causait beaucoup de douleur. Je devais parfois rebrousser chemin lorsque j'allais à la salle de bains et à la cantine. Après quinze jours, ils m'ont prolongée de quinze jours de plus. Quand mes parents (âgés dans les 80) sont venus, la police a refusé leur demande de me rendre visite. Finalement, notre famille a été obligée de payer 5 000 yuan. En outre, le policier Li Jinzhe nous a extorqué personnellement 400 yuan et il n'a jamais renvoyé l'argent.

Li Jinzhe est arrivé à notre maison pour me harceler à nouveau, à la fin avril 2000. Je lui ai dit pourquoi j'avais choisi de devenir une bonne personne en suivant Authenticité-Compassion-Tolérance. Plus tard, il a utilisé cette conversation comme « preuve » pour mon arrestation et deux autres pratiquants (Liu Guamei et Li Desheng). J'ai été envoyé temporairement, à un centre de détention, pendant quinze jours.

Le 20 juillet 2000, la police est venue à nouveau. Cette fois ils m'ont envoyée de force à un centre de lavage de cerveau. J'avais à me rapporté là, tous les matins et à retourner à la maison le soir. Un jour mon petit-fils était malade et je n'y suis pas allée. Li Jinzhe et quelques autres policiers sont immédiatement venus chez moi, ont tenté, de force, à me retourner au centre de lavage de cerveau. Après que mes voisins aient exprimé leur sympathie pour moi, la police est partie à contrecœur.

La police a organisé une autre session de lavage de cerveau au début du mois d'octobre. J'ai été contrainte d'y rester pendant vingt jours. Tous les pratiquants, sans égard pour leur âge ou leur genre, ils ont été enfermés dans une chambre pendant un jour et une nuit. Lorsque les membres de leurs familles ou leurs proches ont demandé leur libération, la police a avoué qu'elle était « inquiète qu’ils aillent faire appel pour le Falun Gong, à Beijing ».

En novembre, des dépliants de clarification de vérité de Falun Gong ont été trouvés en ville. La police m'a soupçonnée d'y être impliquée et m’a arrêtée. Au département de police, ils m'ont torturée et interrogée pendant cinq heures.

L'année suivante, le 16e jour après le Nouvel an chinois 2001, la police est venue faire des recherche illégalement dans ma maison, pour des matériaux de clarification de vérité. Ils m'ont emmenée au département de la police. M. Jin, chef adjoint de la section de sécurité politique, m'a donné des coups de pieds et m’a gifflée à plusieurs reprises, il m'a même empoigné les cheveux pour frapper la tête contre le mur. Plus tard ils m'ont envoyée au Camp de travail forcé pour femmes de Jilin, pour un terme d’une année. Au cours de ce terme, j'ai subi d'énormes tortures et du travail dur. Les mauvais traitements a eu un énorme impact sur ma santé. J'avais fréquence cardiaque anormalement basse et une basse pression artérielle.

En 2003, des pratiquants dans la ville de Jiahe ont eu une conférence de partage d'expériences de cultivation. Cet événement a semé la panique chez les malfaiteurs. Le policier Wu Shengli et son partenaire sont venus fouiller ma maison. Quand mon mari et ma fille ont raisonné avec eux, Wu a attrapé ma fille par les cheveux, l'a frappée et lui a donné de coups de pieds. Lorsque mon mari a essayé de protéger notre fille, Wu a pris une matraque et l’a battu. La police a accusé ma famille «  d'avoir interféré dans son devoir officiel. » Après qu'ils m'aient emmené, mon mari est allé au poste de police, demander ma libération. Mais personne n'a pris la peine de le rencontrer.

Puis le 12 octobre 2005, le policier Yu Shuhuai est venu à nouveau, me chercher chez moi. J'ai presque souffert d'une crise cardiaque. Mais cela ne les a pas empêchés de m'amener au Centre de détention de Jiaohe. Même certains détenus criminels trouvaient cela difficile à croire : « Ils arrêtent des personnes sans s’inquiéter de leur bien être.».

Après qu'ils m'aient envoyée au Camp de travail pour femmes de Jilin, le 8 novembre 2005, ma santé s'est détériorée. J'ai souffert d’une maladie du cœur et de troubles digestifs. J'avais de la difficulté à manger. La police pensait que je faisais une grève de la faim. L'officier Tian, le chef d'équipe Hou Zhihong et le garde Wang Lihua, ont donné l’ordre aux autres de me faire un gavage. Pendant plus de vingt jours, ils m’ont alimentée de force de liquide dans mon estomac avec un tube qu’ils passaient par mes narines. Mes narines saignaient. Lorsque plusieurs pratiquants ont protesté contre leur brutalité, Yang Shujuan et cinq autres policières, ont utilisé des matraques électriques sur nous. Wang Lihua m'a empoignée au collet, et m’a traînée à travers la neige. Mes sous-vêtements étaient déchirés et ma hanche a été écorchée. Quand elle m'a déposée à la clinique médicale, elle m'a frappée au visage deux fois.

Les longs mauvais traitements infligés ont sérieusement mis ma santé en péril. Finalement, la police du camp de travail m'a envoyée à l'hôpital de la police provinciale le 21 février 2006. Le diagnostic montrait que j'avais des atrophies gastriques, une déformation du myocarde, un infarction intestinale et quelques autres maladies. Ils ont injecté des drogues inconnues dans mon corps et m'ont envoyée au Camp de travail pour femme sde Heizuizi.

Après avoir purgé un an dans ce camp, je suis retournée à la maison dans un état fragile. Ma peau était jaune et je n’avais que la peau et les os. Après avoir lu les livres de Dafa et avoir fait les exercices pendant un temps, j'ai récupéré progressivement. Cependant mes deux parents étaient décédés pendant que j’étais au camp, ainsi je n’ai pas pu leur faire mes adieux.

La persécution ne s'est pas arrêtée là. Le 2 septembre 2008, (vers 4 h), Sun, un secrétaire de la Commission de l'Éducation de Jiaohe et le policier Dai sont arrivés à mon domicile alors que mon mari était à l'épicerie. Mon petit-fils avait tellement peur qu'il a commencé à pleurer. Avant que je ne puisse mettre mon manteau, ils m'ont emmenée pour une session de lavage de cerveau à la Maison de soin infirmier de Changle .

Au cours de cette session fermée, le bureau 610 de la ville de Jiaohe, la police et plusieurs compagnies ont envoyé leurs représentants pour prêter main forte au lavage de cerveau des pratiquants. Ils m'ont contrainte en me menaçant de faire perdre le travail à mes enfants et ma pension. Ils m'ont également forcée à écrire une déclaration de garantie. J'ai été détenue pendant plus de dix jours.

En plus de ce qui précède, j'ai été harcelée, à plusieurs occasions par l'Administration de l'éducation de Jiaohe et la police.

Traduit de l'anglais au Canada