(Minghui.org)

Par un correspondant de la province du Heilongjiang, Chine

Nom : Zhang Chen (张臣)
Genre : Masculin
Âge : 55 ans
Adresse : Inconnue
Profession : Chauffeur
Date de la dernière arrestation : 24 octobre 2009
Dernier lieu de détention : Division de Daowai, centre de détention de Harbin (道外分局看守所)
Agglomération : Harbin
Province : Helongjiang
Persécution endurée : Détention, passages à tabac, suspension, extorsion, maison saccagée, condamnation illégale


M. Zhang Chen, pratiquant de Falun Gong, a travaillé pour la compagnie de taxi de la ville de Harbin pendant approximativement 20 ans. Avant sa pratique du Falun Gong, il fumait et buvait. Il était connu dans sa compagnie pour son mauvais caractère et avait de sérieuses douleurs dorsales et cervicales suite à des accidents répétés. Mais en 1999, les choses ont changé lorsque M. Zhang a commencé à pratiquer le Falun Gong. Ses douleurs ont disparu, et il est devenu très énergique, au point que même les jeunes ne pouvaient pas le suivre. En tant que disciple de Falun Gong, il vivait selon les principes Authenticité-Compassion-Patience, ce qui l'avait aidé à se défaire de son mauvais caractère. Il avait appris à penser aux autres en toutes circonstances. Très vite, sa compagnie a reconnu les changements profonds survenus chez M. Zhang, et l'a honoré du titre de « chauffeur professionnel exceptionnel. »


Après que la persécution du Falun Gong ait commencé en 1999, M. Zhang a été illégalement arrêté deux fois par le Parti communiste chinois (PCC) parce qu'il était pratiquant de Falun Gong. En décembre 2000, après avoir essayé de demander justice au nom de Falun Gong aux différents services gouvernementaux locaux, M. Zhang est allé Place Tiananmen à Pékin désirant faire savoir largement à ses concitoyens la bonté du Falun Gong. Il a brandi une bannière avec ces simples mots: « Falun Dafa est bon » et a été arrêté et détenu dans le commissariat de police de Yanshan à Pékin, où il a été plusieurs fois brutalement jeté à terre et battu. Ils l'ont ultérieurement suspendu à un arbre et roué de coups.


Le 1er janvier 2001, Zhang Xin, un policier du commissariat de police de Zhongshan, district de Xiangfang, et le chef du comité de voisinage local se sont rendus au domicile de M. Zhang Chen. Ils ont demandé six mille yuans à la famille, déclarant que cet argent serait utilisé pour ramener Zhang à la maison par avion. Le famille de M. Zhang est très pauvre, son épouse n'a pas de travail, et leur enfant unique avait neuf ans. Ils ne pouvaient pas fournir l'argent . La police s'est rabattu sur les deux cents yuans que M. Zhang avait sur lui à l'heure de son arrestation. Zhang a été emmené au centre de détention de la ville de Harbin. La police a offert des récompenses aux prisonniers pour le battre. Ils l'ont forcé à s'asseoir par terre sans lui autoriser un seul mouvement. S'il se déplaçait même un peu, ils le battaient sévèrement. Ils le battaient à volonté, lui frappant parfois la tête. Ils ont fini par lui casser la colonne vertébrale lui rendant tout déplacement désormais impossible.


Ces mauvais traitements à long terme ont rendu M. Zhang si faible qu'il n'avait plus la force de parler. Ses cheveux sont devenus gris, sa vue mauvaise, et il n'avait plus que la peau sur les os. Quand il a commencé à cracher du sang, la police l'a laissé retourner chez lui. Mais ils ont essayé avant d'extorquer deux mille yuans à sa famille pour sa nourriture en prison. La nourriture au centre de détention était très mauvaise. Chaque personne n'obtenait qu'un un pain et un bol de potage pour seul repas. Le potage ne consistait qu'en quelques fanes de légume dans de l'eau. Le centre de détention extorqué plus de mille yuans à la famille de Zhang pour ses repas. Condition pour qu'ils le laissent rentrer à la maison.


Neuf ans plus tard, le 24 octobre 2009, M. Zhang a brandi une autre banderole « Falun Dafa est bon » et a été arrêté par les policiers du commissariat de police de Yongyuan dans le district de Daowai et plus tard transféré au centre de détention de la division de Daowai. Une fois là, il a été brutalement battu. La police a offert des récompenses à trois prisonniers--Xiaofu, Xiaowen, et un tiers dont le nom de famille est Guo--pour battre M. Zhang. Ils ont frappé sa tête contre le mur, et M. Zhang a perdu connaissance. Ils ont frappé son dos si fort qu'il n'a pas pu se déplacer pendant un mois. Ils criaient tout en frappant : « C'est le gouvernement qui nous a demandé de vous faire ça ! ! Le gouvernement nous a dit de vous torturer vous les gens du Falun Gong ! »


Alors que M. Zhang était en prison, la police a fouillé son domicile saccageant tout. Ils n'ont rien trouvé a utiliser comme preuve contre lui, et n'ont pu donner à sa famille que le rapport de détention et attendre le procès. Le 11 décembre, un mois plus tard, sa famille a finalement obtenu la notification officielle d'arrestation.


Le 31 mars 2010, la cour de Daowai a jugé M. Zhang Chen et d'autres pratiquants de Falun Gong. Cependant, la famille de M. Zhang n'a été avertie du procès que le 6 avril 2010. Ils sont allés au commissariat de police de Daowai pour obtenir plus d'informations, mais l'agent Bai a refusé de leur dire le nom de la personne responsable du cas. On a dit à sa famille de rentrer et d'attendre plus d'information. Mais ces derniers ont insisté pour qu'on leur dise immédiatement les faits. Ils ont alors appris de la police que M. Zhang avait été jugé le 31 mars 2010.

Li Ying, la personne responsable du cas de Zhang Chen, a dit : « maintenant nous ne sommes plus responsable de son cas. Allez à la cour et demandez-leur. » La famille de M. Zhang est allée à la division criminelle de la cour de Daowai. Le policier de service a menti et dit que M. Zhang avait déjà été envoyé à la Division No.7. Sa famille a dit qu'ils savaient par le commissariat de police que M. Zhang était dans la division criminelle de la cour de Daowai. Le policier a soudainement changé d'attitude et a dit: « nous n'avons pas à vous informer si nous le transférons. » La famille de M. Zhang a fermement insisté pour connaître sa localisation ce n'est qu'alors et à contre-coeur que la police a passé un coup de téléphone.


Après beaucoup d'efforts, la famille de M. Zhang a contacté une personne appelée Bu Linghong. Elle ne leur a pas dit quelle était sa position, mais qu'ils avaient appelé au domicile de M. Zhang au moment du procès et que personne n'avait répondu au téléphone. Cependant, le famille de M. Zhang n'avait donné que leur contact de téléphone portable, n'ayant pas de téléphone fixe. Il était clair que Bu mentait et qu'elle n'avait jamais informé la famille de la session au tribunal.


Quand la famille de M. Zhang a demandé à Bu Linghong pourquoi ils avaient condamné M. Zhang sans que sa famille soit présente, elle n'a rien trouvé à dire. Elle continuait à répéter qu'elle avait appelé au téléphone. Quand sa famille a demandé à voir M. Zhang, elle a dit que ce n'était pas permis, ajoutant, "nous essayerons de le condamner légèrement. Nous essayons seulement de faire les choses selon la loi. " Zhang a finalement écopé de trois ans.

Traduit de l’anglais en France